Voir ou conduire il faut choisir

Publié le par Pierre

Voir ou conduire il faut choisir

[Article Sponsorisé] Que ce soit en ancienne ou en moderne, bien voir est un élément clé de votre sécurité lorsque vous conduisez. Prenons le temps de faire le tour de nos obligations, vis-à-vis du code de la route ou du contrôle technique.

Même si ce que nous allons aborder relève bien souvent du bon sens, il ne fait pas de mal de refaire le tour du sujet. Il se pourrait même que nous bousculions certaines idées reçues.

Le pare-brise, l’élément le plus évident

Vu le titre de l’article, c’est forcément le premier élément auquel vous avez du penser. Et vous allez voir que c’est un peu moins simple qu’on ne pourrait le penser, sans pour autant être impossible à appréhender.

Commençons par le Code de la Route. En détail, l’article R316-4 dispose que le pare-brise doit être équipé de, au moins un essuie-glace, et qu’il doit être associé à un système de lave-glace. Pour le coup, le bon fonctionnement de ces deux éléments fait partie des points vérifiés pendant le contrôle technique.

Puisqu’on parle du CT, penchons-nous un peu sur ce qui est prévu, concernant le pare-brise. Premièrement, il faut le séparer en deux zones, celle non couverte par les essuie-glaces, où les dégâts seront considérés comme mineurs, et la zone balayée.

A l’intérieur de celle-ci, il n’y a pas de défaut mineur, le moindre défaut entrainera une contre-visite… à minima. Car lorsqu’on se retrouve avec une fissure de plus de 30 cm ou un impact non réparable, ces défauts rentreront dans les défauts critiques et entraîneront l’immobilisation pure et simple du véhicule.

Par contre, un impact réparable (le fameux plus petit qu’une pièce de deux euros, vous vous souvenez ?) est un défaut « simplement » majeur, soumis à contre-visite, mais avec deux mois pour faire réparer votre pare-brise.

En cas de dégâts, plusieurs options s’offrent à vous. Pour les petits bobos, les spécialistes du pare-brise pourront injecter leur fameuse résine, les traces de réparation étant à peine perceptibles (pour plus d’infos, cliquez ici). En revanche, s’il s’agit d’un remplacement, n’hésitez pas à contacter votre garagiste, qui peut également effectuer l’opération.

Les rétroviseurs

Commençons par une lapalissade, mais assurez-vous de voir dedans. Réglez les correctement, et bien évidemment ayez un miroir en bon état. C’est ce dernier point qui sera vérifié lors du contrôle technique.

Pour ceux qui aiment voyager au long cours, parfois un peu chargé (moi le premier, le break à tendance à être bien rempli pendant les retours dans l’Hexagone), attention aux idées reçues !

Sur ce point, c’est l’article R316-6 du Code de la Route qui dispose que tous les véhicules à moteur doivent être munis d’un ou de plusieurs systèmes de « vision indirecte » (des miroirs en gros), placés de façon à permettre au conducteur de surveiller depuis son siège, la route vers l’arrière du véhicule. En plus il ajoute que, quel que soit le chargement normal du véhicule, il ne faut pas que ledit chargement bloque la visibilité des rétroviseurs.

Vous pouvez donc bloquer la vision du rétroviseur intérieur à la seule condition d’avoir deux rétros extérieurs. Les véhicules les plus anciens risquent donc d’être obligés de voyager léger.

Les vitres latérales

Ici, il n’y a pas grand chose à préciser, juste un rappel de bon sens. Si vous roulez chargé, ne bloquez pas votre champ de vision sur les vitres avant, et surtout, ne vous obstruez pas l’accès au rétroviseur. Et n’oubliez pas que vous pouvez aussi (rappelez vous vos cours de conduite), tourner la tête pour vérifier les angles morts. Sur nos chers ronds-points, c’est plus que conseillé, alors ne bouchez pas votre champ de vision.

Les optiques

Ici, c’est plus lorsque les conditions offrent une visibilité dégradée (nuit, pluie, brouillard…) que vous allez en pâtir. Assurez-vous que vos optiques sont en bon état et que toutes les ampoules sont fonctionnelles, et conformes.

Si, d’une part, vous vous retrouvez en contre-visite pour une simple ampoule grillée. Sachez qu’elle peut vous coûter cher sur le bord de la route. Vous risquez une amende de 64€ (minorée à 45), qui peut monter à 135€ dans le cas d’un feu de route non opérationnel et que vous vous faites épingler de nuit.

Pour les amateurs de Youngtimers, attention, si votre voiture est équipée de lave-phares, ceux-ci doivent être fonctionnels sous peine d’être recalé au CT, si si !

Dernier points, pour les amateurs de feux additionnels, il faut absolument qu’ils soient fonctionnels s’ils sont montés. La déco, c’est bien, mais dans ce cas là il faudra s’en passer.

Comme vous pouvez le voir, ce n’est pas un énorme sujet pour éviter les pépins, mais c’est une check-list qu’on tend à laisser de côté, bien trop souvent.

Pierre

Tombé dans la marmite automobile quand il était petit, il a rejoint l'équipe de News d'Anciennes en 2015. Expatrié en Angleterre depuis Mai 2016, il nous partage les évènements de là-bas. En dehors de ça, il partage une bonne partie de son temps sur la route entre une Opel Ascona et une Mazda RX-8.

Commentaires

  1. Exeo

    À noter aussi si vous conduisez souvent de nuit, c’est mon cas, qu’il est très important que votre pare-brise soit parfaitement propre, car les petites saletés diffractent énormément la lumière des phares arrivant en face et sont très éblouissants, et si au moment de cette diffraction, un obstacle survient devant votre véhicule, les quelques centièmes de secondes que mettront vos yeux à refaire le point peuvent beaucoup retarder vos réflexes. Cette diffraction est encore plus importante sous la pluie, si le pare-brise est sale et humide. Oui, bien voir et être vue, encore plus de nuit, et encore plus plus sous la pluie, de nuit, est absolument vital.

    Répondre · · 5 mai 2021 à 22 h 38 min

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