Une Balade Frontonoise aux couleurs de l’automne

Publié le par Fabien

Une Balade Frontonoise aux couleurs de l’automne

La Balade Frontonoise, c’est déjà la 3e fois que l’on vous en parle (les autres sont là). C’est cette sortie entre amis née du premier confinement et qui ne cherche qu’une chose : croiser tranquillement sur les routes des Balcons du Dauphiné à la découverte des lieux par des routes agréables.

Clairement, il faut passer la vitesse supérieure

Et oui, passer d’une dizaine de voitures lors de la première édition en 2020 à 45 en ce mois d’octobre 2021, une organisation structurée va devoir se mettre en place, pour respecter la réglementation.

La Balade Frontonoise est une concentration au sens de la loi (Décret du 9 aout 2017 et Arrêté du 24 Novembre 2017), c’est-à-dire une sortie club, un balade touristique sur voie publique et route ouverte à la circulation, sans notion de chronométrage. La fréquentation de cette 3ème  Balade Frontonoise laisse donc augurer une fréquentation supérieure pour la prochaine édition et une nécessité de se mettre en accord avec la Loi pour le meilleur déroulement possible et la sécurité de tous.

Mais revenons sur ce qui nous intéresse ici : les voitures !

Une matinée pour créer l’animation

Lors de la seconde édition, les Renault 12 Gordini étaient venues en masse. Cette fois, seule la 12 Gordini jaune était présente et a peut-être aidé à la dissipation des brumes matinales.

Par contre, le relai du groupe représentatif d’une passion est revenu aux coupés R15 et R17 qui avaient fait ce déplacement, de la TL à la sportive Gordini. La TS orange que l’on a récemment essayée (par ici) était aussi de la partie, en capot noir cette fois.

Les deux sœurs Renault 8 et Renault 10 ont permis aux visiteurs de constater les différences entre ces deux modèles, la R10 étant plus fine que la R8. Enfin, R4 et 4CV ferment la marche des Renault populaires.

Car des Renault, il y en avait ! Le clou du spectacle a peut-être été créé par les R5. Deux Alpines « coursifiées », et surtout, une monstrueuse Renault 5 Maxi Turbo, comme tout droit sortie du championnat de France des Rallyes du début des années 80 !

Côté Peugeot, outre la 205 GTI de votre serviteur, une belle et rare 505 Turbo Injection, dans une discrète livrée grise avait fait le déplacement. Et niveau curiosités, une 206 S16 un peu spéciale a montré son capot… Ou plutôt ses pare-chocs. En effet, pour l’homologation WRC, Peugeot avait du homologuer une caisse rallongée de la 206, trop courte pour être engagée. A Sochaux, l’idée à donc germé de ne pas toucher à l’auto mais d’allonger les pare-choc. Et sur le parking, nous avions la n°0713 produite. Là encore, une auto que l’on ne croise pas à tous les rond-points.

Pour rester dans le sport, les deux M3 déjà vues lors de la seconde sortie dans le Bugey on vu une Série 5 venir se joindre à elles. Et pas des moindres : une 530i E34 dont la mélodie du V8 ne laissait pas indifférent.

Restons dans les 8 cylindres en partant outre atlantique : Ford Mustang 1965, Dodge Challenger 1970 (vous la connaissez et c’est par là), et une Corvette C4 de 1986, ont voulu se mesurer aux petites routes françaises.

Question Américaines, il y en avait une quatrième. Bon, je pourrais vous laisser chercher dans les photos, mais difficile de s’imaginer que cette Renault 9 cabriolet est la voiture dont on parle ! Si c’est bien une Renault, c’est en fait la version américaine dédiée à ce marché : l’Alliance ici en version 1.7L. Grâce aux brumes matinales, on a pu l’observer couverte par cette capote très carrée dans ses formes, et offrant un monstrueux angle mort qui disparaît dès le premier rayon de soleil.

Ce soleil s’annonçant dès la veille, une MG B avait entrainé dans son sillage deux MX-5, NC et ND, qui sont, dans l’esprit, les héritières de ces roadsters anglais des années 60.

Pour que le tour soit complet, on retrouve Lucietta, la Fiat 500, une Simca 1000 qui pourrait bien vous réserver une surprise pour le futur salon Epoqu’Auto, et une très belle Simca P60 Elysée.

Comme souvent, il y a une curiosité, une auto qui attire les regards et qui pourtant n’est pas ce qu’elle prétend être : c’est le cas de cette très belle Ferrari F430. Elle est absolument superbe et très bien bien finie. Mais des détails trahissent la supercherie : la position des étriers de freins, le traitement de certaines ouies et certains galbes. Car en effet, sous cette belle robe, se cache en fait une Toyota Celica ZT230 équipé du 1,8i de 192 chevaux. Il a donc fallu habiller une traction à moteur avant pour la faire passer pour une propulsion à moteur central. Jolie prouesse et challenge réussi.

Au parking pour la matinée, les commerces du village ont été sollicités puisque Pass Sanitaire oblige, l’organisation n’avait pas organisé de buvette et s’est appuyée sur les commerçants.

13H30, départ de la Balade Frontonoise

15 véhicules ont finalement pris le road-book pour aller de château en château sur près de 120 km.

Tout d’abord, le Château Fort de St-Quentin Fallavier, dont l’origine remonte à 1250. Puis direction Saint-Sorlin en Bugey, via les Grottes de la Balme véritable sanctuaire écologique et sa chapelle semi-troglodytique. Mais le but de la balade n’est pas de visiter chaque point de curiosité, mais de donner envie d’y revenir. Alors direction la pause en bord de Rhône.

On arrive sur le rive opposée aux Châteaux de Vertrieu, l’un de la renaissance et l’autre, en hauteur, moyen-âgeux. Et là, l’équipe du Club Bleu 16 (qui organisent le rassemblement de juillet, dont le dernier est par là) nous attendait avec 3 Renault 16, bien sûr, mais aussi une R8 Gordini et une Panhard PL17. Le temps de partager quelques spécialités locales et on repart direction Charrette, Optevoz, Trept, pour finalement rejoindre le château de Demptézieu, où malheureusement, quelques véhicules récents n’ont pas permis de mettre en valeur le monument avec les autos.

L’après-midi se termine et chacun rentre chez soi. On verra en Juin ou juillet 2022 pour la prochaine Balade Frontonoise et ses nouveautés !

En attendant, on termine sur quelques paysages et les autos de la Balade Frontonoise en action.

Merci encore au à Alice et Lucien et à la Boulangerie-Patisserie Drevet qui nous ont évité de dépérir durant la matinée de cette Balade Frontonoise.

Fabien

Un lion et un cheval cabré m'ont fait aimer les voitures de mon enfance... Un livre, «La maîtresse d'acier» de Pierre Coutras, et des pilotes de légende m'ont conduit à me passionner pour des bolides plus anciens. A mon tour de partager avec vous.

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