Tour de Printemps 2024 : des sourires sur tous les visages

C’est un événement encore confidentiel. Le Tour de Printemps 2024 n’était que la 4e édition d’un événement né pendant la pandémie. Le principe est relativement simple : rassembler des voitures anciennes pour une journée sur le circuit des Écuyers puis une journée à se balader… et le tout pour la bonne cause ! Le week-end dernier, il y a eu des surprises, des bonnes plus que des mauvaises.

Une journée à dégommer

Le rendez-vous est habituel. Quelle qu’ait été la date de l’événement, c’est toujours par une journée sur circuit que ça commence. Rendez-vous à Beuvardes, dans l’Aisne, sur le circuit des Écuyers. Quelques voitures anciennes sont déjà arrivées et le contingent se rempli peu à peu. Comme souvent, ce sont les anglaises qui sont les plus nombreuses. Et les voitures sont vraiment anciennes : Olivier Mazoyer, l’organisateur, n’accepte que des autos d’avant 1969, si possible sportive ou, encore mieux, de compétition.

Place ensuite au briefing. On commence par le brief sécurité, obligatoire pour tout roulage circuit. Celui du Tour de Printemps 2024 reprend le principe de « l’Open Pitlane », chacun pouvant aller en piste au moment où il le souhaite pour tourner à son rythme. Seule obligation : porter un casque, respecter les consignes de fermeture éventuelle… et faire attention à ne pas mettre de roues dans l’herbe, la zone étant gorgée d’eau et encore arrosée la nuit précédente.

Olivier Mazoyer en profite pour accueillir tout le monde et rappeler que les voitures anciennes sont rassemblées pour la bonne cause. Le Tour de Printemps 2024 est organisé pour l’association Oliver Dream qui soutient différentes actions en faveur d’enfants handicapés. D’ailleurs, la grande nouveauté de cette année, c’est justement la présence de Thibaut. Ce passionné d’automobile et d’automobile ancienne est venu en famille et en fauteuil pour s’initier, lui aussi, aux tours de circuit.

L’autre surprise de ce Tour de Printemps 2024, c’est la présentation d’une œuvre réalisée par Magali. En papier, cette reproduction de la MGA d’Olivier Mazoyer, avec tous les détails nécessaires, trône dans un box du circuit des Écuyers. D’autres modèles existent et devraient prochainement se retrouver sous un marteau, pour la bonne cause une fois de plus.

Après cet accueil, place aux roulages. Les concurrents ont deux bonnes heures devant eux pour tourner sur le circuit. Certains y vont piano, notamment ceux qui découvrent le tracé, assez technique avec des virages « surprises » bien cachés dans le relief. Les plus assidus en piste sont toujours les mêmes avec, notamment, l’Austin Healey 3000 de compétition d’Eric Pérou qui enchaîne les tours de circuit.

D’ailleurs, le premier à faire un tour, c’est Thibaut. Une vraie découverte avec des sensations qu’on ne peut retrouver que dans une voiture de compétition… à un rythme réservé au circuit ! Après ce passage en voiture fermée, c’est dans un roadster qu’il continue ses découvertes. La MGA, avec Olivier au volant, réalise plusieurs tours avec autant de sourires sur le visage du pilote que du copilote.

Les voitures tournent pour cette ouverture du Tour de Printemps 2024. Les pilotes ne partent jamais seul et les accompagnateurs peuvent ainsi changer régulièrement de monture pour des découvertes qui s’enchaînent.

Finalement, c’est l’invité surprise de la matinée, la pluie, qui met un premier coup d’arrêt aux roulages. Mais une fois que les gouttes arrêtent de tomber, on retrouve vite les voitures en piste. Même si les conditions sont devenues plus piégeuses, aucun pilote ne se fait prendre !

Midi, l’heure du repas. En route, c’est l’apocalypse ! Votre serviteur a bien choisi sa monture : une fabuleuse Jaguar XK120 « alu » qui a comme seul défaut… de n’être pas particulièrement adaptée au roulage sous la pluie. Et ça va même s’empirer avec une belle averse de grêle. Ne demandez pas combien de temps elle dure : dans l’anglaise on a l’impression que ça dure des heures !

Une fois arrivé au château de Fère c’est un magnifique soleil qui accueille tout le monde et permet aux autos de sécher… en tout cas jusqu’aux prochaines ondées qui vont se succéder à un rythme régulier pendant que les participants au Tour de Printemps 2024 se régalent.

Nouvelles petites ondées sur le retour mais le beau temps revient vite et les autos terminent en piste. Elles vont presque toutes s’y montrer, y compris une Austin Healey retardée le matin par un début de panne ou une… Peugeot 504 Cabriolet série 1. C’est toute la diversité du Tour de Printemps 2024. Les deux Aston Martin sont remarquées et on voit bien que les niveaux de pilotages sont inégaux. Seuls les sourires au moment de retourner au paddocks sont partagés !

La journée continue comme ça jusqu’à 17h. Le Tour de Printemps 2024 va évidemment essuyer quelques averses supplémentaires, pas vraiment agréables quand il fait moins de 10°… mais c’est de saison !

Le Tour de Printemps 2024 prend la route

Le Tour de Printemps 2024 ce n’est pas qu’une journée sur circuit. Il y a bien deux journées et la seconde démarre depuis le Château de Fère, plus précisément les ruines du château médiéval qui permettent aux participants d’avaler un solide petit déjeuner.

Ensuite, on sort le roadbook pour une matinée de rallye. On retrouve sur la route quelques voitures anciennes qui ne se sont pas aventurées sur le circuit la veille, notamment la Cox Cabriolet et la Lancia Fulvia Zagato. Une nouvelle venue est également venue garnir les rangs : une Datsun 240Z avec ses peintures de guerre.

Le rallye du Tour de Printemps 2024 mène les participants vers les ruines de l’Abbaye Cistercienne de Vauclair situées entre Reims et Laon. Ensuite, nouvelles petites routes pour le chemin du retour qui ramène tout le monde, pour le déjeuner, au château de Fère.

Prenez date !

Le Tour de Printemps est amené à revenir. Rendez-vous au printemps prochain, avec toujours un beau plateau de voitures anciennes. L’occasion de rouler en bonne compagnie tout en profitant de votre ancienne sur circuit et sur la route… pour la bonne cause, il faut le rappeler. Vous trouverez toutes les infos à l’automne sur le site de l’association Oliver Dream, c’est par ici.

En attendant la prochaine, on se quitte avec une autre série de photos. À l’année prochaine !