[Rétromobile 2024] Dakar, Autodrome et Motos

Publié le par Benjamin

[Rétromobile 2024] Dakar, Autodrome et Motos

Après la visite de l’exposition Artcurial, on vous plonge dans une série d’expositions à ne pas rater sur ce salon Rétromobile. Premier tour des expositions thématiques phares du salon avec du sable, un anneau de ciment et des véhicules anciens à deux ou trois roues.

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L’exposition Dakar

On commence par une des expositions phares de ce Rétromobile 2024 : celle dédiée au Dakar (et notez que ce n’est pas marqué Paris-Dakar). C’est l’aventure qui est à l’honneur sur la passerelle qui relie le Hall 1 au Hall 2 du parc des expositions de la Porte de Versailles.

On commence avec un hommage appuyé à Thierry Sabine, le fondateur de l’épreuve et finalement le point de départ de toute une génération de rallyes-raid. On débute même avant le Dakar, avec la moto au guidon de laquelle il a pris le départ de l’Abidjan-Nice en 1977 quand il s’est égaré 3 jours et 2 nuits avant d’être retrouvé un peu par miracle. Ensuite c’est un Toyota BJ, celui qui l’a emmené lors de la première édition, qui nous attend. Notez son numéro de course, l’auto en était dotée… comme tous les véhicules d’encadrement et d’assistance !

On passe ensuite sur une série d’autos qui rappelle l’esprit d’aventure et de bricolage des premières éditions. La DS, modifiée pour avoir un système de suspensions fonctionnant à l’huile moteur et raccourcie de 70cm en est la preuve. On retrouve aussi une Lada Niva avec laquelle Romain Grabowski, l’actuel directeur de Rétromobile a pris part au Dakar Classic l’an dernier.

On passe ensuite sur deux Renaut. D’abord la doyenne, une Renault KZ de 1926 qui courut en 1980 et, surtout, qui rejoint l’arrivée ! La Renault 4 des frères Marreau, on la connaît, Fabien vous la présentait dans cet article.

Petit aparté sur deux roues avec des Vespa. Elles furent 4 à prendre le départ du Dakar 1980 et deux virent l’arrivée… hors délais !

Exposition Dakar a Retromobile 2024 par News dAnciennes 7-

On passe ensuite sur deux monstres. D’abord ce Mistubishi Pajero « déguisé » à la fin des années 80 pour ressembler au premier tout-terrains construit par la firme aux diamants dans les années 30. Ensuite on retrouve une débauche de technologie : la Porsche 959, une supercar de Groupe B qui avait tout pour remporter l’épreuve… et qui le fit avec le regretté René Metge.

On enchaîne avec trois motos. La première c’est celle d’Eric de Seyne. Ce nom rattaché à Yamaha est pourtant ici porté par une Honda sur laquelle il fit le Dakar 1982, eut des soucis mécaniques et fut dépanné par les membres de l’équipe au diapason. Le début d’une histoire !
En face on retrouve la BMW n°100 d’Hubert Auriol mais aussi la moto sur laquelle Cyril Neveu remporta le tout premier Dakar en 1979… elle paraît bien petite en comparaison des motos utilisées de nos jours.

On repasse ensuite aux voitures avec la Peugeot 405 T16, lointaine cousine de la 205 du même nom puisque basée sur la 205 Grand Raid dont elle reprit le flambeau et la place sur la première marche du podium.

Suit une des réalisation de Thierry de Montcorgé. Pas de Rolls ici mais un proto, lui aussi sponsorisé par Jules, doté de 6 roues, d’un moteur de Chevrolet et de pièces diverses comprenant un pare-brise de CX et des feux d’Ami !

Le Nissan « Dessoude » qui suit ne brilla pas sportivement mais médiatiquement. C’est en effet dans cette auto que notre Johnny national prit le départ d’un Dakar resté mémorable par ses petites phrases.

Enfin on termine avec un énorme buggy, l’Audi qui vient tout simplement d’être sacré sur le Dakar avec Carlos Sainz.

Une belle expo, même si certains auraient voulu en voir encore plus, c’est déjà pas mal et surtout, ça illustre parfaitement l’aventure qu’est toujours la course mythique.

Les 100 ans de l’Autodrome

Ce n’est pas par le centenaire d’une marque anglaise qu’on commence mais par celui d’un anneau de vitesse en béton. Oui, il n’est pas à Rétromobile 2024 mais on l’y célèbre quand même.

Le stand de notre partenaire, l’UTAC rappelle les grands rendez-vous de la saison autour du projet WM P70 et rappelle surtout qu’il faut réserver ses 12 et 13 Octobre 2024.

Ensuite on enchaîne avec l’exposition du centenaire. De superbes autos qui célèbrent leurs exploits passés, réalisés sur l’autodrome. On y retrouve plusieurs voitures des records comme l’Isetta Velam, la Peugeot 404 Diesel et puis la D.B et la Riffard, toutes deux mues par des mécaniques Panhard et qui se sont attaquées aux records, notamment celui de l’heure, sur l’Autodrome.

Ensuite on passe aux voitures de course. Et l’échantillon est large. On retrouve de vénérables anciennes avec la Simca Deho, habituée des lieux et qui devrait rouler en Octobre. La Lambert, une auto dont la restauration sera aidée par la Fondation du Patrimoine, est équipée d’un Ruby compressé et à remporté sa classe au Bol d’Or sur l’Autodrome en 1951.

Autre auto victorieuse : l’Alpine A440. Premier pas du retour de la marque en spory proto, elle embarquait un V6 2l Turbo quand Marie-Claude Beaumont lui fit remporter sa première victoire, sur l’Autodrome.

Les deux dernières autos rappellent la renaissance de l’Autodrome de Linas-Montlhery dans les années 90 avec la série BPR. On peut admirer la superbe McLaren F1 Art Car et, en face, la Venturi 600 LM qui s’imposa en 1994.

Pour compléter cette expo du centenaire on retrouve le stand du Vintage Revival Montlhéry. Ici il s’agit plus de montrer les autos qui rouleront sur l’Autodrome en Mai.

Difficile de n’en retenir que quelques unes. Les engins méconnus comme la S.E.F.A.C et son 8 cylindre parallèle ou la Hotchkiss des records en imposent par leur taille.

Les Motos sont prisées elles aussi, tout comme les grands classiques de ce stand du VRM à Rétromobile 2024 : une GAR, une Bugatti et une Maserati. On ne peut même pas tout vous détailler, mais c’est superbe.

Vivement Mai, et vivement Septembre !

Les motos anciennes en vedette

C’est LA nouveauté de Rétromobile 2024. Si les motos anciennes étaient souvent présentes mais avec parcimonie, cette édition 2024 présente les motos avec un espace dédié dans le Hall 2 situé à deux pas du stand News d’Anciennes.

Les Monneret à l’honneur

C’est la dynastie incontournable du motocyclisme hexagonal. Même en ayant peu, voire pas de connaissances sur le sujet, le nom Monneret est familier. Tout commence dans l’entre deux guerres, avec Georges Monneret, qui va établir un palmarès à faire se pâmer un amateur de statistiques.

Pensez donc, en 38 ans de carrière, il va accumuler 499 victoires et établir presque 200 records, dont un bon tiers avant 1939. Il fera également quelques piges à quatre roues sur Delage ou Maserati, mais ce n’est pas le sujet du jour.

On peut admirer sur le stand certaines de ses montures de record et de raids, dont une VAP qui a permis d’établir un record de distance en 24 heures sur le circuit de Montlhéry , ou encore une Vespa son deux roues fétiche pour de nombreux raids comme un Paris-l’Alpe d’Huez, une traversée du Sahara ou même un Paris-Londres, qui impliquait la transformation du scooter en pédalo-catamaran !

L’histoire ne s’arrête pas là, cependant. Ses fils vont prendre la relève. Commençons par Jean et Pierre, qui rejoindront leur père pour réaliser un tour du monde. Plus précisément, le but est de parcourir 40000km sur le circuit de Montlhéry, en se relayant. Jean aura un grave accident pendant l’exploit, mais ils atteindront leur objectif en un peu moins de 25 jours.

Pierre, de son côté, reste le premier pilote français à avoir gagné en 500 cm3, et surtout le seul pilote français a avoir gagné dans deux catégories la même journée. Il gagnera de nombreux championnats de France.

Reste celui qui va sans doute être le plus familier, Philippe. Son palmarès est du même acabit que celui de ses frères ou de son père, mais l’historique étant plus récent, c’est celui qui vous est vraisemblablement venu à l’idée lorsqu’on a abordé cette famille.

Bol d’Or, 24 Heures du Mans moto, vice-champion du monde d’Endurance, ce ne son pas les titres qui manquent. On retrouve sur le stand une grande partie des motos qui ont jalonnée cette histoire, de la Honda Monkey avec laquelle il ouvrait les courses, à l’âge de 8 ans, jusqu’à la Kawasaki H2R qui lui a permis de battre le record absolu de vitesse sur le circuit du Castellet.

De belles choses tout autour

Ce ne sont pas les seules belles machines à voir, bien au contraire. Les constructeurs moto font leur entrée par la grande porte en proposant de superbes modèles historiques. Au menu, des motos des quatre coins du monde.

Du côté des américaines, ce sont les grosses cylindrées aux chromes rutilants qui attirent le regard. On pensera notamment aux Harley-Davidson qu’on a pu apercevoir tant et plus dans les séries américaines. Cependant, ce n’est pas tout, Indian est également présent avec une belle sélection d’anciennes, dont une réplique de machine de record.

Les constructeurs européens ne sont pas en reste, BMW a sorti ses plus beaux roadsters R, Triumph présente des modèles typiquement britanniques et Ducati joue vraiment le jeu de Rétromobile, en venant célébrer les 30 ans de la radicale 916.

Enfin, Yamaha, seul consstructeur nippon présent, balaye une partie de son histoire en compétition, en exposant, entre autres, une moto sur laquelle Christian Sarron, autre pilote français au beau palmarès.

Nos prochain rendez-vous

Déjà, on vous donne rendez-vous sur notre stand situé dans le passage entre les Hall 2 et 3 du salon. Et puis si vous ne pouvez pas venir nous voir, vous pouvez toujours vivre le salon en intégralité sur notre site. Articles et vidéos seront au programme et vous les retrouverez en cliquant sur la bannière ci-dessous :

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Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. denis

    merci benjamin, pour ceux qui ne peuvent se déplacer
    concernant le dak (je faisais des rallyes tt donc……)
    c’étaient des VOITURES! maintenant ………………et l’audi n’a rien à foutre là

    Répondre · · 1 février 2024 à 18 h 49 min

    1. Benjamin

      Pour l’Audi, c’est l’héritière de ces dernières. Parlez avec ceux qui font ces rallyes-raids modernes, ils gardent l’esprit des aventuriers des débuts (même si on ne parle pas de ceux qui roulent en Audi)

      Répondre · · 1 février 2024 à 23 h 44 min

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