[Résultats] Automobiles sur les Champs 16, timide reprise pour Artcurial

Publié le par Benjamin

[Résultats] Automobiles sur les Champs 16, timide reprise pour Artcurial

Prévue juste après le début du deuxième confinement la vente Automobiles sur les Champs 16 s’est finalement tenue ce 3 décembre. Au programme de belles autos… mais des acheteurs trop timides.

La vente Automobiles sur les Champs 16

Prévue le 1er Novembre, c’est un peu plus d’un mois plus tard que s’est finalement tenue cette vente. Le résultat de la vente est de 2.007.505 € pour 65 lots. Plutôt honorable mais en regardant les lots, les plus chers notamment, on s’aperçoit qu’Artcurial aurait du faire mieux.

Les stars d’Automobiles sur les Champs 16

Artcurial proposait trois autos estimées au dessus des 300.000 €. L’une d’elles, la Mercedes 300 SL Coupé de 1955 était estimée entre 1,1 et 1,3 million d’euros. Finalement elle ne se vend pas, la plus haute enchère étant de 937.000 €. Autre gros prix, la Dino s’arrête à 270.000 € alors que son estimation était située entre 300 et 400.000 €.

Finalement c’est la belle histoire de cette vente Automobile sur les Champs 16 qui est la plus chère. L’AC Bristol Ace Roadster de 1960 avait en effet une histoire particulière. Elle a été achetée par M. Guerineau, prof de physique à Rennes, grâce à un concours du journal Ouest-France qui proposait de faire gagner 10 Renault Dauphine à qui retrouverait les lieux représentés sur trois photos. Comptant sur l’aide de son meilleur ami, Marcel Perier, commercial, ils réussissent à trouver les lieux. Il a ensuite fait appel à 10 amis et ces 10 amis remportent les 10 Dauphine. Guerineau les récupèrera, les revendra, en reversant 10% à chaque « complice », et avec le pécule il commandera cette anglaise chez Chardonnet l’importateur d’alors !

Après 11 ans il revendra l’auto à Marcel Perier pour une somme symbolique. Ce dernier ne l’a presque pas utilisée. Estimée entre 300 et 500.000 € elle atteint 369.520 € sous le marteau.

Les françaises de la vente

On retrouvait des françaises au catalogue d’Automobiles sur les Champs 16, de belles autos mais pas si nombreuses.

Côté avant-guerre, la Chenard et Walcker Type Y8 Tank de 1928 avec la ligne futuriste, était estimée entre 20 et 30.000 € et part pour 23.840 €.
La Citroën Traction 11BL Cabriolet de 1938 (une vraie) en bon état avec un entretien suivi et une restauration ancienne, était estimée entre 90 et 120.000 € mais ne part pas.
La Talbot Lago T15 Baby Cabriolet de 1939, elle aussi avec une ancienne restauration, était estimée entre 60 et 120.000 € mais réalise un score bas au final : 59.600 €.

Après-guerre on retrouvait une Delage D6 3L Cabriolet Milord, réalisée par Guilloré en 1948. Ancienne voiture de Lucien Rosengart, elle était estimée entre 120 et 160.000 €… et ne se vend pas.
Plus populaire, une Peugeot 203A berline découvrable de 1951, estimée entre 25 et 35.000 € mais qui ne part pas non plus.

Ensuite une Facel Vega FV4 alias Typhoon de 1957. Entièrement restaurée, estimée entre 150 et 180.000 €, elle atteint 160.920 €.
Ensuite on retrouvait une DS19 Cabriolet Chapron de 1964. Une auto dans un bel état d’origine estimée entre 160 et 190.000 € mais elle ne se vend pas.

Dernière française, une young, une Alpine V6 Turbo Mille Miles de 1990 très bien entretenue, estimée entre 35 et 45.000 € et elle aussi invendue.

Du combi au programme !

Trois VW Transporter T2 étaient au programme d’Automobiles sur les Champs 16.

Le Samba 23 Fenêtres 1500 de 1972, restauré en 2017 était estimé entre 70 et 90.000 € et part pour 77.480 €.
Ensuite un 15 Fenêtres 1500 de 1973, estimé entre 40 et 60.000 € se vend 47.500 € et le dernier, un Camper Westfalia de 1967, restauré aux USA et estimé entre 50 et 70.000 € ne se vend pas.

À suivre également

On avait noté quelques autres autos dans le catalogue d’Automobiles sur les Champs 16.

D’abord une étonnante Bond Bug de 1973 équipée d’un moteur de Yamaha R1 ! Performances ahurissantes mais tenue de route incertaine cette auto était estimée entre 20 et 30.000 € mais se contente de 15.496 € sous le marteau.
On trouvait ensuite un Hot-Rod, un Ford B 1932 avec V8 Cadillac. Estimé entre 20 et 30.000 € il ne part pas.
Un des plus petits prix sur 4 roues de la vente, une Alfa Romeo 155 Q4 de 1992, bien préservée était estimée entre 10 et 15.000 € et part pour 13.112 €.

Ensuite on avait noté plusieurs sportives. D’abord une Porsche 911 2.0L qui a fait le Tour Auto 2020. Estimée entre 120 et 160.000 € elle ne part pas.
La De Tomaso Pantera GTS de 1972, moteur entièrement refait en 2013 était estimée entre 100 et 150.000 € et part pour 107.280 €. Enfin la Honda NSX européenne, estimée entre 50 et 70.000 € se vend pour 53.640 €.

Vous voulez les résultats complets ? Ils sont là.

Photos Artcurial.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. Thierry Beguin

    Bonjour News d’Ancienne!
    Un petit coucou de la Suisse du côté de Genève où pullulent les voitures de collection, je suit toujours vos articles avec photos avec beaucoup de plaisir! Concernant l’histoire rocambolesque le l’AC Bristol roadster m’a fait doucement rigoler car il y a eu tricherie de la part de sieur Guerineau pour collusion! Cela serai impossible de nos jours, portez-vous bien et encore bravo pour vos documentaires.
    Thierry Beguin

    Répondre · · 7 décembre 2020 à 13 h 01 min

    1. Benjamin

      C’est sûr que c’est un bel endroit pour les amateurs d’automobiles. Merci pour les compliments et c’est vrai que l’histoire de l’AC serait inconcevable de nos jours !

      Répondre · · 8 décembre 2020 à 9 h 33 min

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