Les résultats de la vente Bonhams « Les Grandes Marques du Monde à Paris »

Publié le par Benjamin

Les résultats de la vente Bonhams « Les Grandes Marques du Monde à Paris »

Même avec le report du salon Parisien, la semaine était ponctuée par plusieurs belles ventes aux enchères. Bonhams en était avec sa vente Les Grandes Marques du Monde à Paris dont voici les résultats.

La vente Les Grandes Marques du Monde à Paris

Cette année, et il faudra vous y faire, ce n’est pas sous la nef du Grand Palais que se déroulait la vente… puisqu’il est en travaux. Du coup, la vente Bonhams, qui avait maintenu sa date malgré le report de Rétromobile, passait sur le Champs de Mars au Grand Palais Éphémère.

Deux jours d’expo au programme, les 2 et 3 Février avec la vente ce jeudi à partir de 13h.

Le catalogue était riche, l’écrin agréable et l’expo bien menée pour cette vente dont on attendait beaucoup… surtout que la maison anglaise avait réservé ses plus beaux lots pour sa vente parisienne, au détriment du catalogue de Scottsdale.

Les stars de la vente

C’est une auto qui n’est pas une ancienne qui avait la plus grosse estimation : entre 2 et 2.5 millions d’euros pour une Ferrari LaFerrari qui termine à 2.558.750 €.

Bonhams expo vente fevrier 2022 253- Les Grandes Marques du Monde à Paris

Évidemment on avait été plus attiré par trois Bugatti qui visaient le million sous le marteau.

La première, une Type 57 C verte et noire appelée « Le Patron ». Une auto de développement dont les enchères sont montées jusqu’à 1.4 million, pas assez pour assurer sa vente (estimation entre 1.6 et 2 millions).

Ensuite on retrouvait une belle 57 C Stelvio de 1938, carrossée chez Gangloff avec un bel historique et restaurée dans les années 2000. Estimée entre 800.000 et 1.2 million d’euros, elle ne se vend pas non plus.

Par contre, la plus récente EB110 GT de 1996 avec ses 10.200 km au compteur finit à 1.817.000 €, au delà de l’estimation située entre 1.1 et 1.3 million.

Parmi les millionnaires on retrouvait une Porsche 904 GTS de 1964 qui a couru aux USA et a appartenu à plusieurs collectionneurs dont Robert Redford. Estimée entre 1.3 et 1.5 million, elle est vendue 1.345.500 €.

La Mercedes 380K Cabriolet A de 1934 n’a pas connu le même succès malgré un bel historique. Elle reste invendue (est. 1.2-1.6 million).
Un sort partagé par les deux autres avant-guerre millionnaires potentielles, l’Invicta 4 1/2Litres S-Type de 1931 (est. 1.1 et 1.4m) et la Delage D8S de 1932 (est. 700.000 et 1 million)

Les françaises

Contrairement à RM Sotheby’s, la vente Les Grandes Marques du Monde à Paris de Bonhams comprenait de belles françaises au catalogue. On retrouvait d’ailleurs d’autres Bugatti dont une 57 Cabriolet de 1935 carrossée chez Fernandez et Darrin mais recarossée trois ans plus tard par Vanvooren. Estimée entre 700 et 800.000 €, elle part pour 770.500 €.

L’autre alsacienne, c’est une Type 40 avec une carrosserie inspirée du travail de Lavocat et Marsaud. Estimée entre 280 et 350.000 €, elle part pour 287.500 €.

Ensuite on trouvait des françaises plus anciennes lors de la vente Les Grandes Marques du Monde à Paris.

D’abord une une Panhard et Levassor A2 7HP Tonneau de 1902. Avec 4 propriétaires en 120 ans elle était estimée entre 300 et 360.000 € et se vend 379.500 €. Ensuite une De Dion Bouton Type N 6CV de 1903, sortie de grange, estimée entre 45 et 55.000 € partie contre 52.900 €.

La « Rolls française », la Delaunay-Belleville Type HB6 Landaulet de 1911 carrossée par Rotschild et Fils, restaurée et estimée entre 270 et 320.000 € ne se vend pas.

Première Hispano Suiza de la vente, une 15HP de 1912 estimée entre 60 et 80.000 € et adjugée 64.400 €.

La Panhard et Levassor Landaulet X21 de 1913, restaurée dans les années 60, estimée entre 40 et 60.000 € atteint 46.000 €.

Enfin, l’Omnibus Hispano-Suiza construit sur une base de 15/20HP, estimée 130 et 180.000 € se vend 149.500 €.

Plusieurs autos des années 20 étaient présentées dont cette Avion Voisin C1 de 1921, une des premières autos de la marque. Estimée entre 90 et 130.000 € elle signe un beau 126.500 €.

On retrouvait ensuite plusieurs Hispano-Suiza. D’abord une H6B de 1921, carrossée par Duvivier, vendue 402.500 € pour une estimation entre 300 et 340.000 € !
Ensuite on retrouvait deux H6B 32HP de 1923. La première, blanche carrossée en Skiff dans le style de Kellner était estimée entre 250 et 350.000 € et se vend 253.000 €.
Le Landaulet carrossé par Franay, une carrosserie unique était estimé entre 200 et 240.000 € mais ne se vend pas.

La dernière avant-guerre française de la vente Les Grandes Marques du Monde à Paris, la Delahaye 135 Compétition Cabriolet de 1937 ex-Gordon Sutherland, ancien président d’Aston Martin et carrossée par Abbey Coachworks, était estimée entre 200 et 300.000 € et part contre 253.000 €.

On trouvait évidemment des françaises de l’après-guerre lors de la vente Bonhams Les Grandes Marques du Monde à Paris.

D’abord une Delage D6 3 litres Cabriolet, carrossée dans le style de Figoni et Falaschi, elle était estimée entre 190 et 220.000 € et se vend 218.500 €.

Ensuite on retrouvait une Facel-Vega Facel II de 1964, estimée entre 140 et 180.000 € et partie contre 186.300 €.

On enchainait avec une Renault 5 Turbo « 1 » de 1981, récemment restaurée, elle était estimée entre 100 et 130.000 € et part pour 120.750 €.

Dernière auto, elle datait de 2007, mais c’était une Matra MS630, une continuation autorisée, construite avec un moteur de GT40 et qui a couru en courses historique. Estimée entre 350 et 550.000 € elle ne se vend pas.

Restait une auto française de la vente Les Grandes Marques du Monde à Paris, une auto qu’on connaît bien puisqu’on l’a essayée cette belle Talbot-Lago T14 America, c’est à lire ici. Estimée entre 300 et 350.000 €, elle ne se vend pas.

Bonhams expo vente fevrier 2022 45- Les Grandes Marques du Monde à Paris

À ne pas rater

Notre sélection ne s’arrêtait pas là, on avait choisi 5 autres autos présentées lors de la vente Les Grandes Marques du Monde à Paris.

D’abord la Mercedes 190E 2.5 16V ex-team Snobeck, pilotée par Alain Cudini en DTM en 1991. Estimée entre 300 et 400.000 €, le fait qu’elle n’ait pas servie depuis 10 ans a certainement joué sur son prix final de 218.500 €.

Autre auto de compétition, la Chevrolet Monza, réplique d’IMSA AAGT. Estimée entre 250 et 350.000 €, elle se contente de 184.000 € sous le marteau.

On avait aussi noté une belle 250 GTE 2+2 Serie III de 1963, restaurée à la fin des années 1990 et estimée entre 180 et 240.000 € pour finalement terminer à 316.250 € sous le marteau.

La vente Les Grandes Marques du Monde à Paris proposait de nombreuses Aston Martin mais on avait surtout noté la DB2 cabriolet avec son moteur Vantage et son Hardtop Facel Metallon. Estimée entre 120 et 160.000 € elle atteint 212.750 € sous le marteau.

Autre Aston, au milieu de nombreuses Virage, une « Vacances », un break de chasse réalisée par l’usine en 1993 à 7 exemplaires. Estimée entre 150 et 250.000 € elle part pour 149.500 €.

Si vous voulez voir tous les résultats, c’est par ici.

Allez, on termine avec encore d’autres belles photos de cette exposition :

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.