Le mois dernier, le rassemblement du Grand Rond avait mis de temps à se remplir pour finalement se retrouver avec des allées bien pleines. Cette fois, on sentait qu’on était entre deux eaux. Certes, l’événement a mis un peu moins de temps à s’animer mais on sentait que les vacances n’étaient pas encore finies pour tout le monde.
Les anglaises encore une fois dans le haut du panier
Comme au mois de juillet (à voir ici), les anglaises allaient être très nombreuses au Grand Rond. S’il y avait moins de Mini que la dernière fois, d’autres marques en avait tiré avantage, Triumph et MG entre autres mais également Austin Healey et quelques autres.
On retrouvait également une Aston Martin DB6 mais surtout une Jensen Interceptor que je n’avais plus vu depuis un moment. On notait également une voiture plus populaire, pas si courante en France, une Ford Anglia.
Les autres européennes du Grand Rond
Du coté des autres voitures européennes présentes pour cette édition d’aout du Grand Rond, les françaises n’étaient pas loin derrière les représentantes de la perfide Albion. Là aussi, nous croisions de beaux modèles avec pratiquement autant de populaires que de sportives.
C’est par les premières que nous allons commencer. Un joli petit trio de Panhard 24bt et PL17 était venu se rajouter quelques Tractions, une Simca 1100, une Peugeot 203, quelques 2CV, une Ami 8 et quelques autres.
Les sportives françaises ne manquaient pas également. Si les Alpine A110 et A310 étaient bien sur présentes, nous trouvions également deux Matra Djet, une Visa Chrono et une Matra Bagheera X. Cette dernière avec sa couleur grise faisait un peu tristounette comparée à ses copines présentes à Gaillac il y a quelques semaines.
On complétait le tableau des françaises avec une catégorie qui est généralement moins visible sur les rassemblements mensuels. Quelques avant-guerre étaient également présentes comme cette Citroën 5HP ou cette Peugeot 402.
Le reste du bataillon se composait en grande partie d’allemandes avec beaucoup de Volkswagen, de Porsche et de Mercedes. À noter également une BMW 3.0 CSL du plus bel effet ou encore une des rares Opel Diplomat françaises.
Les américaines et autres exotiques du Grand Rond
A toutes ces belles étaient venues se rajouter quelques américaines mais aussi quelques autos japonaises et mêmes brésiliennes !
C’est par les belles ricaines que nous allons débuter. Si les Corvette et autres Mustang ne manquaient évidement pas, d’autres modèles moins connus étaient également présents. Parmi elles, celle qui allait être mon gros coup de cœur de cette journée, la Ford Torino GT de 1968, un vrai bolide de NASCAR et pour cause ! En 1968, ce fauve remportera 21 des 49 courses de la saison avec à son volant des pilotes légendaires comme David Pearson qui remportera d’ailleurs le championnat cette année là. Le fana de sports automobiles US que je suis ne pouvait qu’apprécier.
Du coté des américaines, nous trouvions également la Renault Rambler. Ni vraiment française ni vraiment américaine, la belle étaient livrée en kit depuis les USA et assemblée en Belgique (Lire : La Renault Rambler, le losange franco-américain trop souvent oublié)
Enfin, nous trouvions également quelques Japonaises comme la Datsun 240z et surtout une petite brésilienne bien plus rare par chez nous, la Bianco SS.
Ca commence à devenir une habitude mais une fois de plus ce rassemblement du Grand Rond s’en sera encore tiré haut la main. Si on sentait que les vacances n’étaient pas vraiment terminées vu l’absence de certaines modèles et marques comme Ferrari ou Bugatti, ils auront été avantageusement remplacés par d’autres que nous n’avons pas souvent l’habitude de voir en ces lieux.
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