[Nos Anciennes Abandonnées] Les popu françaises se cachent pour mourir

Après plusieurs découvertes à l’étranger, c’est en France qu’Eric a déniché un nouveau groupe de voitures anciennes abandonnées. Nous partons vers l’ouest pour découvrir des populaires qui ne risquent plus de bouger !

Inaptes au service

C’est toujours triste de découvrir autant de voitures anciennes d’un coup et dans un si sale état. Surtout qu’il faut bien se faire une raison : ces autos sont dans ce bois depuis très longtemps. Certains arbres sont tombés sur les autos. Et si ces dernières restent, les arbres ont disparu depuis longtemps.

Ce bois situé dans l’Ouest de la France est en fait une réserve. C’est un garagiste local qui l’a utilisé pendant des années. Et il n’y a pas oublié les voitures. Non, en fait celles qui entraient dans ce bois étaient déjà bonnes pour la casse. Grosse panne, accidentées, ces autos n’étaient déjà plus bonnes pour le service. Pourquoi les garder ? Comme souvent avec les autos qu’on vous montre dans Nos Anciennes Abandonnées, c’est tout simplement pour les pièces.

Nombre de phares, de pare-brise, de portières, de pare-chocs et de chromes en tout genre ont disparu. Certes, une partie de ces pièces peut avoir été prélevée après l’arrêt d’activité du garage, mais on ne stocke pas autant d’autos sur place sans une idée derrière la tête ! Du coup, ce bois est figé dans le temps. Les voitures anciennes y pourrissent tranquillement sans qu’on ne puisse plus rien pour elles.

Un vraie musée de la popu

On voit vite qu’on est en France en examinant ce bois. Les françaises sont très nombreuses. Peu de très anciennes même si certains camions, car il y en a aussi, permettent de situer les plus anciennes aux années 50.

Les Peugeot sont nombreuses. 203, 403, 404 les modèles sont divers, leur décrépitude également. On peut également juger la période pendant laquelle l’entreposage s’est arrêté puisqu’on ne trouve pas d’auto plus récente que le début des années 70.

Les Renault sont en nombre également. Plusieurs Frégate sont dans ce bois, l’une d’elles a même eu droit a un abri qui ne la protège plus tellement. Les 4CV, Dauphine et Juva sont aussi présentes. Quelques Simca sont présentes, et pas des récentes puisqu’on retrouve notamment une Simca 8 et des Vedette. Côté Citroën, pour être complet, DS et deuches font la paire.

Jusqu’à présent, on vous a surtout parlé de marques assez classiques. Mais dans ce bois on retrouve aussi des Panhard. On en voit peu lors des événements d’anciennes et il faut avouer qu’on est un peu étonné d’en trouver là ! La PL17 est facilement identifiable. Plus loin c’est une auto bleue qu’on devine… sous un capot de deuche tandis qu’une Dyna Z se cache sous les feuilles.

Mais au delà des popus tricolores, on trouve aussi quelques étrangères. On commence avec plusieurs Mercedes dont une « Heckflosse » rouge, une noire, deux grises… dont la couleur initiale devait être plus blanche, mais les éléments ont fait leur triste travail. On trouve aussi, et c’est plus étonnant encore, une anglaise. Pas facile de trouver, non, ce n’est pas une Austin, non ce n’est pas une Daimler, mais c’est une MG Magnette ZA. Clairement, on ne s’attendait pas à trouver un tel modèle ici. Ajoutons la présence d’une italienne, avec une Fiat 600.

Côté camions, entre les Citroën, les Bedford, les Goélette, les Estafette, là encore on ravira plus d’un passionné… tant qu’il est bien chaussé !

On termine avec quelques photos supplémentaires des lieux. Un endroit vraiment coupé du monde et qui doit le reste. Il ne reste, de toute façon, quasiment rien à récupérer sur les voitures anciennes présentes. Alors on se contente de contempler !