Il y a des autos qui sont connues. Archi connues même. C’est le cas de cette 505 pour les gens du coin. Elle illustre parfaitement la maxime voulant que la nature reprenne ses droits.
Il fut un temps où cette Peugeot 505 était d’un beau gris-vert métallisé. Un modèle essence phase 1. En cherchant bien on en trouve des indices, sous les craquelures de la peinture blanche qu’elle reçut dans une seconde vie. C’est cette seconde vie qui la laissa un jour à l’abandon.
Les raisons de son arrêt ? Mystère. Toujours est-il qu’elle devait appartenir à un agriculteur des alentours. Pourquoi l’abandonner dans un bois ? En fait ce bois dans lequel elle va finir de rouiller est rempli de matériel agricole tout aussi abandonné. Peut-être certaines pièces intéressaient-elles son propriétaire. Toujours est-il qu’il ne l’a plus déplacée. Elle est restée là, à peine démontée. Mais surtout, le lieu n’était alors pas un bois et il était sûrement plus facile d’accès.




Et puis, comme je disais, la nature a repris ses droits. Le matériel était vraiment abandonné, la 505 aussi. La végétation a poussé jusqu’à quasiment emprisonner la lionne. Un jour un arbre a décidé de se coucher dessus, affaissant le toit.
Cet hiver, alors que la neige avait recouvert la nature et que j’étais encore dans l’excitation d’une précédente découverte avec Ludovic (il en parle ici) je me suis dit qu’il fallait rendre visite à notre 505, appareil en main pour l’immortaliser. En tout cas j’aurais certainement le loisir de revenir. Parce que même si je suis amené à bouger… ce ne sera probablement jamais son cas !




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