Lola T70 : un nom et plusieurs vies

Publié le par Benjamin

Lola T70 : un nom et plusieurs vies

Au Mans Classic, à chaque édition c’est la même chose sur le plateau 5. Alors que les Porsche 917, les Ferrari, les Matra devraient être les stars du plateau 5, ce sont les Lola T70 qui raflent la mise. Pourtant, cette belle auto de course n’a pas marqué l’histoire du sport automobile, européen en tout cas. On vous présente sa longue histoire pour mieux comprendre.

Lola en bref

Derrière Lola, on retrouve un anglais : Eric Broadley. Né en 1928 à Bromley, il se passionne pour le sport automobile. Comme d’autres « illuminés » de l’époque nommé Colin Chapman ou encore les frères Costin, il modifie des Austin Seven pour en faire des autos de course. En 1956 sa Broadley Special se fait remarquer par ses performances et devient un succès commercial. Concurrente de la Lotus XI, l’auto basée sur un châssis tubulaire et motorisée par un Coventry Climax est très performante.

Broadley Special- Lola T70

Devant les performances, bien trop élevées pour ses talents au volant, et la demande, il décide de fonder sa propre marque qu’il nomme Lola, en référence à la chanson Whatever Lola Wants tirée de la comédie musicales Damn Yankees. En 1958 la société est née et va produire 35 exemplaires de cette Lola Mk1 en quatre ans. Le développement passe également par des monoplaces de Formule Junior… à la Formule 1 !

image 8- Lola T70

Lola a le vent en poupe. Broadley se lance dans un projet de GT, une voiture fermée, motorisée par un V8 Ford, c’est la Lola Mk6. Si l’auto n’est pas très connue, c’est surtout parce que la production n’atteint pas le seuil suffisant pour qu’elle puisse être engagée en GT. Par contre, elle tape dans l’œil de Ford et sera finalement la base de la GT40 !

Broadley se lance à fond dans l’aventure mais la première mouture de la GT40 est décevante et quand Ford confie le développement complet de l’auto à Shelby en 1964, il décide de retourner à ses premiers amours avec une voiture ouverte.

La Lola T70 : née d’une opportunité

Oui, on parle de voiture ouverte et on attaque l’histoire de la Lola T70. Ce n’est pas sous cette forme que vous la connaissez le mieux et pourtant, c’est bien comme ça qu’elle est née !

Broadley voit une opportunité commerciale intéressante dans les voitures du Groupe 7. Un peu dans l’ombre en Europe continentale, cette classe de voiture est quasi illimitée et la plupart des engagés dans les courses américaines et anglaises le font avec des bricolages équipés de big blocks américains bourrés de chevaux, ces autos que certains appellent les « Specials ». En même temps que Chapparal ou encore McLaren, Lola va construire sa voiture de course pour ces courses.

La Lola T70 est lancée. Sa structure monocoque est une petite évolution de celle de la Mk6 et utilise de l’acier pour la solidité et de l’alu pour la légèreté. Les suspensions indépendantes font appel à des triangles superposés et des combinés ressorts-amortisseurs. La seule vraie originalité, c’est le montage des freins avant quasiment « inboard » pour permettre d’avoir plus d’air. Par dessus on installe une carrosserie simple et fine, en alu, qui répond au seul critère obligatoire du Groupe 7 : une carrosserie ouverte.

Lola T70 MkI eclate- Lola T70

La Lola T70 n’est pas une voiture d’usine. Conçue pour être vendue à divers clients, sa baie moteur est suffisamment large pour que ceux-ci y installent des V8 américains qu’ils soient Ford, Chevrolet ou Oldsmobile.

La voiture est prête au tout début de l’année 1965 et présentée au Racing Car Show en Janvier. Quinze Lola T70 vont être construites en 1965 et elles vont vite faire leurs armes en course.

La Lola T70 en piste

Pilote de développement de la voiture, John Surtees est un des premiers à la faire rouler. Avec un V8 Oldsmobile dans le dos, il est au départ du Senior Service de Silverstone en Mars 1965 et concourt notamment contre deux autres Lola T70. C’est lui qui signe le meilleur résultat, deuxième derrière Jim Clark sur Lotus, mais crédité du meilleur tour en course.

Le Mecom Racing en acquiert une et, une semaine après son lancement, elle est au départ des 12h de Sebring (pour un abandon).

La Lola T70 du Mecom racing aux 12h de Sebring 1965
La Lola T70 du Mecom racing aux 12h de Sebring 1965

Courant en Sports ou en Formule Libre, elle accumule les engagements dans des courses qu’on qualifierait de seconde zone puisqu’elles ne sont pas au championnat du monde. Ces courses qui animent les week-ends sans F1 et grands rendez-vous d’endurance attirent pourtant des pilotes de renom.

Ainsi, rien qu’en 1965 les Lola T70 voient Surtees, mais aussi Walt Hansgen, David Hobbs, Jackie Stewart, Richard Atwood, Bob Bondurant ou Mario Andretti être engagés par des équipes comme Mecom, Surtees ou le Stirling Moss Racing pour glaner des succès et des podiums à travers les USA et l’Angleterre. Si on est des loin des paillettes du championnat du monde, la nouvelle Lola est bien née et c’est un succès.

La Lola T70 MkII

Dès la fin de l’année 1965, le Team Surtees qui est quasiment l’équipe d’usine étrenne une évolution de la Lola T70 sobrement appelée MkII. On parle toujours d’une voiture ouverte pouvant recevoir des V8 américains. En fait l’évolution est légère et ne concerne que l’aluminium utilisé en plus grande quantité afin de réduire le poids des autos d’environ 45 kilos. Surtees est d’ailleurs passé au moteur Chevrolet qui va petit à petit s’imposer comme étant LE moteur des Lola T70.

En plus des Lola T70 de l’année précédente, ce sont 33 nouvelles autos qui vont être engagées, toujours par des team variés et toujours dans des courses « clubs ». Victoires et podiums se succèdent durant toute la saison.

Surtout, en fin d’année, naît une nouvelle série spécialement réservée aux voitures de Groupe 7, sans autre catégorie sur la piste. C’est la naissance de la Can-Am avec 6 épreuves prévues en deux mois. Les Lola T70 seront évidemment de la partie avec plusieurs équipes :

  • Penske, avec des moteurs Chevrolet et Donohue au volant
  • All American Racers, avec moteur Ford pour Dan Gurney
  • Mecom avec moteur Ford puis Chevrolet avec George Follmer
  • Epstein avec moteur Chevrolet pour Paul Hawkins
  • Surtees avec moteur Chevrolet pour Surtees et Graham Hill

Elles affronteront notamment les Chaparral de Phil Hill et Jim Hall et les « kiwis » McLaren et Amon sur leurs McLaren Mk1B, toutes deux équipées de moteurs Chevrolet.

Surtees ne voit que trois fois l’arrivée, mais à chaque fois il est vainqueur, à Mont-Tremblant pour la manche inaugurale puis à Riverside et à Spring Valley pour les deux dernières manches. Avec ce résultat, il s’adjuge le premier titre de la série Can-Am, qui est également le premier titre officiel d’une Lola T70, Dan Gurney ayant également remporté la manche de Bridgehampton et Donohue celle de Mosport.

La Lola T70 MkIII débarque

L’année 1967 apporte elle aussi ses nouveautés concernant la Lola T70. Mais là on passe à la vitesse supérieure avec la MkIII. En réalité, Broadley fait face à un dilemme. Si le Groupe 7 connaît le succès aux Etats-Unis avec la série Can-Am, en Angleterre, les courses sont bannies, notamment à cause de la popularité grandissante de cette série qui pourrait faire de l’ombre à la F1.

Pour ne pas perdre de débouché, on va donc créer une Lola T70 MkIII qui jouera sur plusieurs tableaux avec deux versions distinctes. La base est modifiée et suspensions et trains roulants sont revus par rapport à la MkII pour recevoir des roues plus larges et des freins plus gros. Surtout, on propose une nouvelle carrosserie fermée avec toit et pare-brise qui est interchangeable avec la carrosserie ouverte déjà vue sur les deux précédentes versions. La version fermée, étudiée avec Tony Southgate et passée en soufflerie réduit considérablement la trainée et l’arrière haut garantit une belle stabilité à haute vitesse.

Ainsi parée, la Lola T70 MkIII peut courir en Groupe 6 et, lorsque les 50 exemplaires seront terminés, en Groupe 4. Le championnat du monde d’endurance et sa course phare des 24h du Mans sont ainsi visés !

La majeure partie des autos sont engagées avec des moteurs Chevrolet, de six litres, mais vont tarder à concrétiser dans un Championnat du Monde d’Endurance où les reines sont toujours les Ferrari et les Ford MkIV… et dans lequel les GT40, également acceptées en Groupe 4 du fait de leur production large. Le seul résultats qui sera compté au championnat sera la 4e place de Hawkins et Epstein aux 1000km de Spa.

La Lola T70 MKIII va également permettre à Lola de revenir aux 24h du Mans, avec un programme d’usine ! En fait c’est Aston Martin qui veut faire son grand retour et batailler avec Ford et Ferrari. La marque développe un nouveau V8 et on va s’appuyer sur le Team Surtees pour mener à bien cette histoire. Problème, la Lola T70 MkIII, avec ce moteur, est contrainte à rouler en Groupe 6. Surtout, le moteur n’est qu’en développement et ne va pas briller, l’aventure tourne court avec un double abandon lors de la classiques mancelle qui sonne, déjà, le glas du programme.

En version ouverte, les Lola T70 MkIII (et les MkII d’ailleurs) continuent d’animer les plateaux américains notamment en USRRC où elles brillent toujours.

En fin d’année, elles remettent d’ailleurs le couvert en Can-Am. Penske, Surtees et quelques teams moins connus s’engagent. D’ailleurs George Bignotti se démarque avec une MkIII à moteur Ford ! On retrouve aussi au départ des châssis originaux : des Lola T70 MkIIIB Spyder. Ce sont des évolutions avec un châssis allégé (avec des trous dans les bas de caisse et et les cloisons avant et arrière) et un train avant réglable.

Pour autant, les McLaren M6A sont imbattables et font le doublé en championnat, McLaren devant Hulme. Seul Surtees arrive à les battre, lors de la manche finale de Stardust mais l’affaire est déjà pliée.

Surtout, la fin de l’année 1967 amène son lot de changements côté réglementaire. Ainsi, pour 1968, le Groupe 6 sera limité à 3 litres seulement tandis que le Groupe 4, celui des voitures de sports, demandera 50 exemplaires et une limite à 5 litres. Broadley a cependant bien négocié et les Lola T70 pourront courir en Groupe 4 malgré le fait que cette version ne soit pas encore produite en assez grand nombre. Néanmoins l’annonce entraîne l’annulation de nombreuses commandes.

Néanmoins Lola arrête de vraiment développer la T70 puisque sa remplaçante, la barquette T160 débarque et vise le championnat Can-Am. Dans les courses Sprint, la Lola T70 est toujours performante. Mais quand il s’agit du championnat du monde, le moteur Chevrolet de 5 litres est trop peu fiable et Lola n’y marque qu’un seul petit point.

La Lola T70 MkIIIB : « this is a revolution »

Malgré cette année de transition un peu noire, la T70 revient de plus belle avec la MkIIIB présentée au Racing Car Show en décembre 1968. Le tour de force est énorme.

En fait, cette nouvelle version n’est plus une évolution. La MkIIIB est une monocoque entièrement en alu et elle n’est pas dérivée de la MkIII (ni de la MkIIIB Spyder de 1967) mais plutôt de la T160. La carrosserie est également revue afin de préserver la stabilité à haute vitesse qui a fait le bonheur de la version précédente tout en générant plus d’appui. Entièrement construite en fibre, on la remarque surtout avec sa face avant très basse proposant quatre phares sous Perspex contre deux auparavant. Côté moteur, on fait toujours appel au V8 Chevrolet de 5 litres mais ce dernier reçoit l’injection et la boîte Hewland compte désormais 5 rapports.

Dans les faits, c’est une nouvelle voiture. Mais Eric Broadley va réussir à suffisamment bien argumenter pour que la Lola T70 MkIIIB soit vue par les autorités sportives comme une évolution de la MkIII. De fait, le nombre de voitures produites est suffisant pour que la voiture puisse rentrer dans la catégorie Sport, dont le nombre a d’ailleurs été abaissé à 25 exemplaires au lieu de 50.

Surtees s’étant réorienté vers la Formule 5000, il n’y a plus vraiment de team semi-usine pour engager l’auto qui va faire ses débuts avec Penske-Sunoco et Sportscars Unlimited Switzerland aux 24h de Daytona. En réalité, cette première manche du championnat n’accueille « que » des Porsche 908 (les 917 ne sont pas encore homologuées) et aucune Ferrari. Et c’est bien la Lola T70 MKIIIB Sunoco de Donohue et Parsons qui l’emporte devant la MkIII « à l’ancienne » de Leslie et Motschenbacher.

Ce succès lance parfaitement la saison et les commandes affluent ! Si les résultats ne sont pas là à Sebring, les Lola T70 MkIIIB sont bien présentes dans le championnat britannique des voitures de sport où elles performent. En championnat, à Brand Hatch, Monza, Spa et au Nürburgring, les nouvelles autos se contentent de places d’honneur, tandis que les Porsche 908 sont imbattables… en attendant que les 917 trouvent les bons réglages.

Lola T70 MkIII 12h de Sebring 1969 Dave Friedman Henry Ford Collection 1- Lola T70

Avant ces courses, aux tests des 24h du Mans, c’est Lola Cars qui engage une voiture pour Paul Hawkins, qui prend une belle 3e place. Plusieurs teams se préparent à s’attaquer à la classique mancelle mais l’aventure va tourner court. Tout d’abord Paul Hawkins se tue au Tourist Trophy. Ensuite, Penske qui devait faire le déplacement se fait voler son matériel. Au final, seule la voiture de la Scuderia Filipinetti, engagée pour Bonnier et Gregory va prendre le départ (depuis une décevante 11e place) avant d’abandonner à 3h15 du matin suite à une casse moteur.

Lola T70 MkIIIB aux 24h du Mans 1970 Zantafio56- Lola T70

La même auto se rattrapera en signant le meilleur résultat de l’année en championnat, lors de la manche finale en Autriche quand Bonnier et Müller accrochent la 2e place permettant à Lola de devancer Ferrari ou encore Matra et obtenir la 3e place du classement constructeur.

La Lola T70 MkIIIB n’est pas acceptée en Can-Am mais brillera en fin d’année lors de la tournée en Afrique du sud avec 3 victoires (dont un doublé) et deux autres podiums.

Les Lola T70 MkIIIB sont de nouveau engagées en championnat du monde en 1970, les dernières autos sont d’ailleurs fabriquées en Janvier. Mais cette année-là, les Porsche 917 et autres Ferrari 512 sont enfin rôdées et Lola stoppe le développement se contentant d’assurer la fourniture des pièces. En championnat, les Top 10 s’accumulent, mais pas les points.

Aux 24h du Mans, le Racing Team V.D.S engage une voiture pour Pilette et Gosselin qui ne partira que 28e et abandonne à la 10e heure.

Quelques victoires et podiums sont à noter dans des courses mineures sur la fin d’année, mais aussi en 1971. Les belges retenteront d’ailleurs leur chance aux 24h du Mans cette année là mais ne verront toujours pas l’arrivée.

1971 10 1k 263.nda- Lola T70

La carrière de la Lola T70 MkIIIB se résume alors à quelques courses nationales, notamment en France mais on ne les reverra plus au sommet… avant quelques années !

La Lola T70 MkIIIB reine des courses historiques

Les Lola T70 ont eu une belle carrière et ont été produites en grand nombre :

Lola T70 « MkI »196515 exemplaires
Lola T70 MkII196633 exemplaires
Lola T70 MkIII1967-196831 exemplaires (17 Spyders + 14 Coupés)
Lola T70 MkIIIB Spyder19674 exemplaires
Lola T70 MkIIIB Coupé196916 exemplaires
Total :1965-196999 exemplaires

Ajoutez à cela le fait que les V8 américains soient facilement disponibles, et préparables, et cela en fait une voiture taillée pour les courses historiques. Aux Etats-Unis, les Spyders des premières années sont les plus nombreuses. Forcément, en Europe, ce sont les Coupé MkIII et MkIIIB qui sont souvent sur la piste.

Mais ce qui fait surtout la force des Lola T70 MkIIIB, c’est le fait que les autos aient été souvent copiées ou refabriquées.

Ainsi on notera divers fabricants comme Gardner Douglas qui produisit des T70 Spyder à châssis tubulaire et à la carrosserie fibre. Race Car Replica a fait mieux, avec des MkII et MkIIIB aux châssis Tubulaire. Sbarro, ancien mécano de la Scuderia Filipinetti a d’abord construit une Lola T70 MkIII de route pour Eric Broadley lui-même avant de construire 12 autres voitures équipées de V8 Chevrolet, de V12 Ferrari ou de Flat 6 Porsche !

Sbarro LolaT70 face- Lola T70
© Philippe Calvet, site « Franco Sbarro, l’autre façon de concevoir l’automobile »

Surtout il faut noter la marque Broadley Automotive. Derrière cette marque lancée en 2013 on retrouve Fox Racing Developpement et Eric Broadley lui-même qui vient alors de vendre Lola. La marque a récupérer l’outillage et les dessins originaux avant de se lancer dans la fabrication de continuations. Ces Broadley T76 sont des copies parfaites des Lola T70 MkIIIB, à tel point qu’elles peuvent recevoir un PTH. On les voit souvent en courses historiques et la marque produit également les pièces permettant de réparer après une course… musclée !

Continuation- Lola T70

Cela explique en partie l’affluence des Lola T70 dans les courses historiques. Des courses qu’elles dominent souvent, que ce soit en CER1 chez Peter Auto, au Mans Classic, ou encore en FIA Masters Sportcar Championship.

Images supplémentaires : Lola Heritage, Racing Sports Cars les 24 Heures et Henry Ford Collection

Et on se quitte avec encore plus de photos des Lola T70 lors des courses historiques :

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. Vergès

    Formidable article tres documenté

    Répondre · · 21 juillet 2023 à 17 h 54 min

  2. Gougnard

    tres beau reportage à propos des differentes versions de Lola merci Benjamin

    Répondre · · 21 juillet 2023 à 19 h 04 min

  3. Reynard

    Lola # 33> C’est ne pas Lavant-Cup-Goodwood-1965..mais International Sports Car Race Silverstone International Trophy Meeting:05.15.1965

    Répondre · · 25 juillet 2023 à 19 h 25 min

  4. Elbaresi

    Merci Benjamin, tip top cet article.
    Cela me fait penser aux Type E, un palmarès pas très glorieux dans les années 60 mais par contre en courses historiques, s’en est une autre !

    Répondre · · 27 juillet 2023 à 16 h 35 min

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