Les résultats de la Vente Osenat du 27 Mars

Les dernières semaines de l’hiver et les premières du printemps sont animées dans le milieu des ventes aux enchères de voitures anciennes. Lundi c’était Osenat qui tenait la sienne à Fontainebleau. Voici les principaux résultats.

La vente Osenat du 27 Mars en bref

C’est Lundi qu’avait lieu la vente après trois journées d’exposition. Une vente en semaine qui a forcément attiré du monde sur le net plus qu’en salle. Le résultat est bon avec 16 motos anciennes vendues sur 21, les deux voitures pour enfant qui partent également et les 51 autos vendues sur les 67 du catalogue. On est clairement dans la moyenne du moment.

Les résultats sont indiqués avec les frais.

Les stars de la vente

La grande star de la vente, c’était la Bugatti Type 57 Stelvio de 1934 qu’on avait essayé. Deuxième Stelvio produite, très authentique, elle n’a pourtant pas trouvé preneur malgré une estimation correcte entre 500 et 600.000 €. Une surprise, assurément !

On avait également retenu trois autres grosses estimations. D’abord la Citroën DS 21 de 1967, carrossée en coupé par Chapron dans la série des « Le Léman ». Entièrement restaurée, estimée entre 200 et 220.000 €, elle part contre 216.000 €.

On avait aussi noté la Porsche 3562 1600 Roadster de 1960, entièrement restaurée avec un historique, connu depuis sa livraison chez Brumos à nos jours. Estimée entre 180 et 200.000 €, elle dépasse ce montant avec 222.000 € sous le marteau.

Autre allemande plus ancienne, la BMW 327 Sport Cabriolet de 1939, restaurée et en bon état ne part pas (est. 150-200.000 €).

Les Buick en force !

La vente Osenat du 27 Mars dispersait la collection de Monsieur B. et c’est donc logique de retrouver 8 modèles du constructeur américain dans le catalogue. C’est un carton plein, elles sont toutes vendues.

La plus ancienne, la Century Convertible 66C de 1936, parfaitement fonctionnelle, estimée entre 30 et 40.000 € atteint 48.600 €.
La Eight Roadmaster de 1949 en bel état, estimée entre 25 et 30.000 € grimpe à 37.200 €.
Autre Roadmaster, celle 1954 cette fois, bien conservée, roulante et estimée entre 8 et 12.000 € termine à 10.200 €.

On passait ensuite en 1959 avec le Cabriolet Electra, massif, typiquement US. La voiture était estimée entre 20 et 25.000 € et se vend 30.000 €.
Son évolution, la seconde autre Buick Electra Cabriolet, cette fois de 1962 et toujours en bel état était estimée entre 15 et 20.000 € pour terminer à 14.400 €.
Dernier cabriolet Buick de cette vente Osenat du 27 Mars, la Wildcat de 1963, produite à seulement 6000 exemplaire, estimée entre 20 et 25.000 € se contente de 19.200 €.

On terminait avec deux coupés, deux Buick Riviera Grand Sport. La rouge de 1965, avec un V8 7L de 360ch était estimée entre 20 et 25.000 € et part à 25.200 € tandis que la grise de 1967, elle aussi en bel état, roulante et estimée entre 15 et 20.000 € part contre 14.400 €.

Trois avant-guerre

La vente Osenat du 27 Mars proposait quelques avant-guerre, une habitude pour la maison bellifontaine. On en avait sélectionné trois.

D’abord une voiture restaurée mais à remettre en route, une Le Zèbre Type C de 1913, méconnue mais accessible pour accéder aux ancêtres car estimée entre 10 et 12.000 € et finalement vendue 11.400 €.

On avait aussi noté deux Ford. La Type A Phaëton de 1930, en bel état mais à remettre en route, estimée entre 10 et 12.000 €, se vend 9000 €.
La magnifique V8 Deluxe Station Wagon de 1940, une woodie restaurée et estimée entre 30 et 40.000 € grimpe elle à 48.000 €.

La petite sélection finale

On terminait cette sélection dans le catalogue de la vente Osenat du 27 Mars par 7 autres belles anciennes.

D’abord cinq françaises. D’abord un mythe du Groupe B, une Citroën BX 4 TC avec seulement 1792 km au compteur ! Estimée entre 70 et 80.000 € elle se vend pour 81.600 €.

Autre Citroën, la 15-6 de 1951 qui fonctionne parfaitement était estimée entre 29 et 32.000 € et grimpe à un joli 39.000 € final.
Dernière chevronnée, la Visa Grand Raid, une groupe B échappée d’une émission télé, rien que ça ! Estimée entre 25 et 35.000 €, elle se vend 26.400€.

Ensuite on passe sur une Renault avec une Estafette Microbus de 1978. Elle était estimée entre 20 et 25.000 € et l’auto part à 22.200€.
Enfin la Caravelle de 1961 à restaurer après un arrêt de 10 ans était estimée entre 9 et 10.000 € et se vend 10.200 €.

On avait terminé avec deux sportives.

Tout d’abord une réplique de Jaguar Type D par RAM, une auto qu’on avait essayé, c’est à voir ici. L’auto était estimée entre 75 et 80.000 €. Elle dépasse l’estimation en se vendant 90.000 €.

Et pour finir, on avait noté une Porsche 928 de 1978, roulante, avec quelques petits travaux à faire mais une grosse partie déjà faite. Estimée entre 15 et 20.000 €, elle se vend 21.000 €.

Si vous voulez voir tous les résultats, c’est par ici.

La prochaine vente Osenat aura lieu à Paris le 16 Avril prochain avec une vente thématique dont on vous reparle très vite.