Les résultats de la vente d’été Aguttes

Publié le par Benjamin

Les résultats de la vente d’été Aguttes

C’était ce dimanche. La vente d’Été Aguttes proposait un catalogue riche avec beaucoup de belles autos. Voici les résultats.

La Vente d’Été Aguttes

Ce Dimanche 20 Juin ce sont 100 lots qui étaient proposés à la vente par Aguttes après deux journées consacrées à l’exposition des autos.

Des lots variés avec notamment de très belles anglaises, mais aussi des populaires, des youngs ou encore des sportives qui se termine avec 83% de lots vendus mais quelques autos phares qui n’ont pas trouvé preneur.

Les stars de la vente

Elle était en couverture du catalogue de la vente d’été d’Aguttes et c’était la plus grosse estimation. L’AC Ace Bristol de 1958 proposée avec 27.899 miles avait la particularité de n’avoir jamais été restaurée et d’avoir couru aux USA. Estimée entre 400 et 500.000 €, elle part pour 390.360 €.

Ensuite on retrouvait trois belles Rolls-Royce de 1934 qui avaient toutes la particularité d’avoir été carrossée par Fernandez & Darrin.

La crème et verte, une Phantom II Continental, était estimée entre 150 et 200.000 €. Les deux autres, des 20/25 étaient estimées entre 120 et 180.000 €. Néanmoins ces trois autos luxueuses ne se vendent pas…

Les sportives de la vente d’été Aguttes

La vente d’été Aguttes proposait une belle sélection d’autos sportives, pour courir ou simplement se faire plaisir sur les routes.

On avait noté plusieurs françaises. D’abord une auto qu’on connaît la Pichon-Parat Dolomites qu’on a pu voir au Tour Auto 2020. Originale et éligible dans de belles épreuves, estimée entre 60 et 80.000 €, elle part contre 65.260 €.

L’Alpine A110 1600 S de 1971 en parfait état car restaurée dans les années 2000 était estimée entre 100 et 120.000 €, mais elle ne se vend pas.

La Matra Djet V S de 1965, estimée entre 45 et 65.000 €, est vendue à 47.560 €.

On avait ensuite noté une italienne, une Abarth 750 Sestriere Zagato de 1960. Restaurée, prête pour de beaux événements elle termine bien dans son estimation (entre 80 et 110.000 €) avec 100.660 €.

Ensuite, deux anglaises et tout d’abord une Lotus Europa Twin Cam de 1972. Restaurée à grands frais, estimée entre 20 et 30.000 €, elle termine à 21.600 €. La MGB préparée pour la course était estimée entre 18 et 24.000 € mais fait partie des invendus.

De belles françaises

Les belles françaises haut de gamme étaient bien de la partie pour la vente d’été Aguttes.

On retrouvait ainsi trois Delahaye. La 135 M Cabriolet Chapron de 1937 estimé entre 80 et 120.000 € dépasse ce prix avec 141.960 € au final. La 135 Coupe des Alpes de la même année, ex-Jean-Michel Cérède, estimée entre 40 et 70.000 € se contente de 47.784 €. Enfin la 148 L carrossée par Letourneur et Marchand en 1949, estimée entre 50 et 80.000 € part pour 57.000 €.

On ajoutait à ces trois auto une autre, plus ancienne, une Sizaire et Naudin Sport Type F de 1906. Avec une mécanique a été refaite à neuf et une estimation située entre 40 et 60.000 €, elle se vend 41.660 €.

Quelques raretés

On avait noté trois raretés dans ce catalogue. La première était une Lancia, mais une Lancia Automobiles… donc une auto française ! Cette Ardennes, carrossée par Pourtout était estimée entre 30 et 50.000 € mais ne se vend pas.

Ensuite on trouvait une Citroën M35, sortie de grange il y a quelques semaines, complète, estimée entre 8000 et 12.000 € et (logiquement) vendue bien plus cher à 21.032 €.

La dernière rareté était une auto de course, une Antony « Bergamotte » de 1929 ayajnt participé 6 fois au Bol d’Or, pour 4 victoires de classe ! Restaurée, estimée entre 35 et 55.000 €, elle atteint 41.660 €.

Les populaires

La vente d’été Aguttes proposait plusieurs autos populaires françaises, toutes venues d’une même collection.

Puisque les Simca sont rares en salles des ventes, on vous en avait sélectionné trois. Comme toutes les autos de cette collection, c’étaient des projets de restauration.

La première, la Simca 1100 blanche de 1972, estimée entre 1200 et 1800 € part pour 1360 €. La Simca Aronde Châtelaine de 1958, un break plutôt rare, estimé entre 2500 et 4500 € se contente de 2815 €. Enfin la Chambord de la même année, jolie mais tout de même à restaurer se vend au dessus de son estimation (entre 3000 et 6000 €) avec 8566 € sous le marteau.

On termine avec encore d’autres photos de l’exposition prises par Bertrand. L’intégralité des résultats est à retrouver en cliquant ici.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

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