C’est l’été, l’ambiance Dolce Vita. La route ensoleillée sous les cyprès, ça fait penser aux autos italiennes et pour certains, l’incarnation idéale de tout ça, c’est la Fiat 500. Tout le monde connaît la petite italienne, vraie star du milieu de la voiture ancienne. Mais en fait sa carrière a été très riche et on retrouve finalement beaucoup de modèles différents. On revient sur son histoire, ses évolutions… et ses nombreux dérivés !





Question de nom et de succession
Non, la Fiat 500 n’est pas vraiment apparue à la fin des années 50. Il faut bien se rappeler que la Fiat 500 est le vrai nom de la Topolino, celle qui apparaît en 1932. Cette petite voiture a pour but de motoriser le peuple italien et, malgré son nom, embarque un moteur de 595cm³. Elle va connaître un beau succès et continuer sa carrière après-guerre et terminer sa carrière en 1955 sur un score de 519.847 exemplaires produits. On ajoute aussi des fabrications françaises (la Simca 5), Allemandes, Polonaises ou Autrichiennes.


Quand elle quitte les lignes de production en 1955, elle est remplacée… par la Fiat 600. C’est elle qui reprend le rôle de la petite voiture de la marque et va connaître, elle aussi, un gros succès. Tout le monde croit la 500 définitivement enterrée et pourtant le géant turinois va relancer la machine.

C’est l’équipe de Dante Giacosa qui se remet au travail. Le but est de proposer une voiture encore plus accessible que la Fiat 600. L’idée vient du fait que les italiens sont fans des scooters… mais que les microcars ne percent pas sur le marché. L’Isetta est en effet construite en Allemagne, au lieu de l’Italie, où elle remporte un certain succès.
Une conception à tâtons
Le premier choix qui doit être fait est celui du moteur. On oublie vite le principe d’un moteur en V conçu par Moto Guzzi. Le monocylindre est également oublié à cause des vibrations qu’il provoque. On s’oriente donc vers un bicylindre à quatre temps qui sera positionné à l’arrière (comme sur la 600). La première idée, celle d’un moteur à plat est rejetée.
Finalement on choisit un moteur à deux cylindres… en ligne. Refroidi par air, ce moteur pose aussi de gros soucis de vibration. C’est le choix d’une fixation élastique sur la caisse qui va solutionner le problème… en utilisant une solution très économique puisque cette fixation est en caoutchouc !
Pour le châssis, on va surtout s’inspirer des solutions mises en place sur la 600. La future Fiat 500 va recevoir des roues avant indépendantes… mais une lame transversale ! Celle-ci est prise sur le pivot et composée de différentes lames séparées par des feuilles de polyéthylène sensées être inusables. Au-dessus on retrouve un bras trapézoïdal oscillant et un amortisseur. Le tout est efficace et pas si complexe. À l’arrière, ce sont des bras triangulaires qui supportent les roues et un système ressort-amortisseur assure la suspension.

Côté carrosserie, on propose deux versions. La première est directement dérivée de la Fiat 600 en version réduite. L’autre est plus innovante et marquante et c’est elle qui va être choisie à la fin de l’année 1955. La nouvelle Fiat 500 va mesurer moins de 3 mètres (2,97m) et être aussi large que haute : 1,32m. Les choix sont arrêtés et on lance alors les essais préalables à la mise en production.
L’immense carrière de la Fiat 500
Le 4 Juillet 1957, Fiat dévoile sa Nuova 500. Son 479cm³ de 13ch la limite à 85km/h. Elle n’emmène… que deux personnes ! En fait on est allé au bout de l’idée de la voiture « un peu plus grosse qu’une microcar ». Puisqu’on veut que ce soit une vraie alternative d’un scooter, il faut limiter le prix (490.000 lires).
La nouvelle venue est extrêmement dépouillée à l’extérieur : aucun chrome ni baguette, pas d’enjoliveur sur les roues, c’est le strict minimum. À l’intérieur c’est à peine mieux. La tôle peinte n’est percée que par un gros cadran et les commandes sont rares. On a comme seul « luxe » une boîte à gant et le chauffage… mais les vitres ne s’ouvrent même pas et de nombreuses vis sont apparentes. Enfin, si on a toit ouvrant, celui-ci comprend la lunette arrière et il est réalisé ainsi pour limiter les coûts !
Finalement, la Fiat 500 débute très mal. Son dépouillement extrême est pointé du doigt. On ajoute que finalement l’écart de prix avec la Fiat 600 est minime et ne suffira pas à convaincre l’acheteur de passer d’un scooter à la nouvelle voiture. Et puis la puissance est pointée du doigt. 13ch, c’est vraiment trop peu !
Fiat est un géant, mais un géant habille. Très vite on rectifie le tir. Au salon de Turin en Octobre 1957, la Fiat 500 se scinde en deux versions qui seront commercialisées le mois suivant. La puissance des deux versions passe à 15ch (nouveau carbu 20mm au lieu de 18, filtre à air différent et arbre à cames modifié) et on dépasse alors les 90km/h.
C’est d’ailleurs la seule différence que présente la Fiat 500 Economica par rapport à cette première version. Son prix est abaissé à 465.000 lires et Fiat propose même de rembourser la différence aux premiers clients de la 500 en appliquant les modifications qui lui offrent une meilleure puissance !
Le salut vient donc de la deuxième version, la Fiat 500 Normale. À l’extérieur on note des cerclages de phare, des baguettes latérales et des enjoliveurs de phares. À l’intérieur ce sont les vitres descendantes et une commande des phares et des clignotants au volant. Surtout on ajoute une banquette arrière bienvenue.


À partir de Décembre 1957, la Fiat 500 s’exporte aux USA. Toutes les versions vendues sur place se reconnaîtront avec leurs phares. Ceux-ci sont plus grands et comme exorbités. En fait c’est la seule solution qui existait pour que les feux aient la hauteur minimale requise par le code de la route local ! L’aventure démarra bien, par curiosité surtout mais on arrêta les importations en 1961.

Malgré tout, la Fiat 500 n’est toujours pas un succès. Les ventes ne suivent pas et il faut relancer (ou simplement lancer) sa carrière avant qu’il ne soit trop tard. Alors qu’Abarth propose un kit depuis 1957 pour booster la petite Fiat, c’est le constructeur qui prend les choses en main en proposant une version Sport. Le moteur passe à 499,5cm³. On modifie également le carburateur, l’arbre à came, les soupapes et leurs ressorts, on augmente le taux de compression et on polit les conduits d’admission. Le moteur passe à 21ch, une belle hausse qui permet à la Fiat 500 Sport de dépasser les 105 km/h.
On la reconnaît facilement. La Sport est dotée d’un vrai toit en dur, nervuré. On ajoute une couleur blanche avec une bande rouge sur les flancs et des roues peintes dans le même rouge. Par contre, elle est vendue beaucoup plus cher.

1959 : année charnière pour la Fiat 500
Le succès tarde vraiment à venir mais les développements ne sont pas stoppés, loin de là. Ainsi en Mars 1959 on présente la Fiat 500 « Tetto Apribile », une nouvelle auto à toit ouvrant. Ici, plus question d’un toit en toile. On garde un toit ouvrant au-dessus des places avant mais l’arrière est en tôle et la lunette devient fixe.
Le pavillon en profite pour devenir légèrement plus haut au-dessus des places arrières. Et comme on creuse le plancher au niveau de ces places arrière, l’habitabilité augmente vraiment et permet à la Fiat 500 d’offrir, enfin, 4 vraies places. La nouvelle venue propose également une puissance augmentée (16,5ch) et un train arrière renforcé puisqu’il a plus de poids à supporter. Elle remplace la « Normale » dans la gamme tandis que la Sport peut être commandée avec ce toit ouvrant (et est alors bien moins chère).

En fin d’année, Dante Giacosa se voit remettre le Compas d’Or (Compasso d’Oro de son vrai nom), prix qui récompense le design de produits industriels italiens, pour la Fiat 500.
Et on ne s’arrête pas là ! En fin d’année la Fiat 500 doit de conformer aux nouvelles règles du code de la route italien. Les répétiteurs de clignotants sur les ailes deviennent des ronds oranges et les feux arrières sont semblables à ceux de la Fiat 600.
La voiture s’est grandement améliorée depuis la première version de 1957 et ce n’est pas fini. Au printemps 1960 apparaît la Fiat 500 Giardiniera. Elle vient prendre la place laissée vacante par l’arrêt de la 500 C Belvédère en 1955. Si le géant turinois a essayé d’apporter un petit utilitaire à sa gamme avec la Fiat 600 Multipla, il n’en est pas satisfait notamment à cause de la position de son moteur qui empêche un seuil de chargement raisonnable.
La Fiat 500 offre l’avantage que son moteur est refroidi par air. On décide donc de basculer le moteur à 90°… mais on est bien obligé de faire de profondes modifications. Le carbu passe à l’horizontale, carburation, l’allumage est revu tandis que le refroidissement est désormais dévolu à deux grilles verticales placées derrière les vitres arrière.
Forcément, la Fiat 500 Giardiniera doit proposer des vitres arrière plus grandes. D’ailleurs, on ne touche que l’arrière de la petite citadine. L’ouverture de l’arrière est dévolu à une porte qui s’ouvre sur le côté. Si elle permet de gagner de la place pour les passagers arrières, on peut également… les oublier avec la version tôlée (le toit devient alors tôlé lui aussi) appelées Commerciales.





Et ce n’est pas fini pour l’année 1960 puisqu’en fin d’année on dévoile la Fiat 500 D. La lettre reprend finalement les différentes versions sorties jusqu’à présent. Et si la D peut sembler similaire à la toit ouvrant de l’année précédente, les évolutions minimes apportent un mieux, un vrai mieux.
Côté technique, on abandonne le 479cm³ pour reprendre le moteur 499,5cm³ de la Sport. Par contre la puissance est abaissée à 17,5ch. D’ailleurs, la Sport (dans ses deux versions) disparaît alors du catalogue.
À l’intérieur, il y a plus de travail. La banquette arrière est mieux rembourrée et son dossier est rabattable au besoin. On améliore aussi les protection à la tête des passagers au niveau des montants. Des poignées de maintien sont proposées tandis que le klaxon est actionné par un anneau placé sur le volant. On change également la forme du réservoir de carburant.





Cette Fiat 500 D va enfin mettre la série sur de bons rails. Les ventes augmentent et on ne cesse de faire évoluer l’auto. En 1961 on propose un cendrier, un pare-soleil et une protection pour les genoux sous la planche de bord. En 1964 on permet aux essuie-glace de revenir automatiquement à leur place tandis qu’on ajoute une 6e lame au ressort avant.
En Mars 1965 on arrête la production de la Fiat 500 D après 640.518 exemplaires. Place à la Fiat 500 F (la E est une version export « America » apparue dès 1957). La principale évolution, c’est celle de l’ouverture des portes qui se fait désormais « dans le bon sens »… puisque les portes suicides sont désormais interdites en Italie (même si la Giardiniera peut les conserver). On la reconnaît également avec la disparition des baguettes latérales et de celle du capot tandis que les roues reçoivent des enjoliveurs chromés au lieu de ceux en aluminium des versions précédentes tandis que le répétiteur de clignotant et les feux arrières, désormais plus carrés, perdent leur platine métallique. Moins visible : son pare-brise est agrandi.
À l’intérieur, la Fiat 500 F offre une large place au plastique qui se retrouve sur la poignée de fermeture du toit, sur les commodos et la boîte à gant. Le compteur est désormais gradué de 20 en 20 avec 120km/h au max… pour une voiture qui n’atteint pas les 100 ! Niveau technique, un système de recyclage des vapeurs d’huile est ajouté. En modifiant l’échappement mais surtout le filtre à air, on parvient à une augmentation de puissance… minime : on arrive alors à 18ch. Le réservoir est également modifié et occupe toute la longueur du coffre.





De nouveau, l’auto évolue par petites touches. En 1966, l’emblème de capot et l’éclairage de plaque passent au plastique. Le succès entrevu avec la D est renforcé. Après presque 10 ans de commercialisation, la Fiat 500 arrive à maturité et se vend enfin à la hauteur des attentes.
Grosse évolution ? On passe à la Fiat 500 L en Août 1968. Mais il ne s’agit plus de suivre les lettres de l’alphabet. Alors qu’on pense que la 500 va être remplacée, le géant turinois dévoile en fait une version Luxe de sa citadine. À l’extérieur on note vite le tube chromé qui « double » le pare-chocs. Le nouveau logo Fiat, sans ses « moustaches » orne l’avant tandis qu’à l’arrière l’inscription « Nuova 500 » disparaît pour un logo en forme de losange marqué Fiat 500. On ajoute enfin des joncs de pare-brise, de lunette arrière, de gouttière chromés et de nouveaux enjoliveurs.
Forcément, le luxe doit aussi se percevoir à l’intérieur. Le tableau de bord reçoit un revêtement noir « anti-reflets » et un nouveau compteur rectangulaire provenant de la Fiat 850 (et gradué jusque 130km/h alors même que rien ne change techniquement) et, pour la première fois, d’une jauge de carburant ! Le volant à deux branches est nouveau. Les sièges avant sont inclinables et basculants et les contre-portes se parent du même simili que les sièges et une moquette est placée sur le sol.





La Fiat 500 L est plus chère, environ 10%, que la Fiat 500 F qui reste présente dans la gamme. D’ailleurs, en 1969 elle reçoit les mêmes logos que la L. Mais ce qui étonne chez Fiat, c’est que la L rencontre tellement de succès que les ventes de la F en pâtissent. On ne se plaint pas mais, en 1971, il se vend 7 fois plus de L que de F !
La Fiat 500 (presque) remplacée
Au salon de Turin 1972, on annonce en grande pompe la remplaçante de la Fiat 500. C’est la Fiat 126 avec des formes et une technique plus modernes. C’est le glas de la Fiat 500 ? Des versions F et L, oui, mais elles sont remplacées toutes les deux par la R (Rinnovata), dévoilée au même moment. En fait on ne veut pas stopper le bel élan pris par la 500 depuis l’apparition de la F.
Les deux voitures partagent d’ailleurs le même moteur : un 594cm³. Si il développe 23ch sous le capot de la 126, la Fiat 500 R reste à 18ch mais peut dépasser les 100 km/h avec le couple conique récupéré des Abarth et 500 Sport. Par contre, on conserve sa boîte de vitesses non synchronisée. Toujours pour ne pas faire d’ombre à la 126, quand les L pouvaient recevoir des pneus radiaux, ils deviennent une option sur la R.
L’intérieur reprend le compteur et le volant de l’Autobianchi Giardiniera tandis que la banquette arrière n’est plus rabattable. De petites évolutions impactent les panneaux de portes et les poignées. À l’extérieur, on découvre une Fiat 500 dépouillée. Plus aucune baguette, nouveau logo Fiat à l’avant et nouvelles jantes au dessin plus sportif arborant le logo déjà vu à l’arrière des versions précédentes.



Signe de l’évolution de la gamme, la production de la Fiat 500 quitte Turin. Désormais elle est fabriquée chez Autobianchi à Milan et finira même à Termini Imerese près de Palerme. On note d’ailleurs que la Fiat 500 R n’est pas distribuée en France, laissant place nette pour la 126.
La Fiat 500 R sera la toute dernière de la famille. Le 1er Août 1975, l’aventure s’arrête après plus de 4,2 millions d’autos produites en comptant les dérivés. Pas mal pour une voiture dont le début de carrière fut si poussif ! Stop définitif ? Pas réellement puisque la Fiat 500 Giardiniera, produite par Autobianchi depuis 1966 résiste jusqu’en 1977 et se termine avec 327.000 véhicules produits.
Les dérivés notables de la Fiat 500
En Italie, plus qu’ailleurs, les carrossiers et autres officines de préparation étaient nombreuses du temps où la Fiat 500 s’imposa progressivement sur les routes. On compte, de fait, de nombreux dérivés de la petite populaire.
Déjà, à l’intérieur du groupe Fiat. Dès 1957 Autobianchi produit la Bianchina, une découvrable avec ses arches caractéristiques. La filiation ne saute pas aux yeux pour cette auto voulue bien plus luxueuse qui sera produite jusqu’en 1962. Cette année là on présentera aussi une version 4 places. On a aussi produit la version Giardiniera de la Bianchina, la Panoramica et elle sera remplacée sur les chaines par la version Fiat qui sera la dernière à être produite. Enfin, à partir de 1960 et jusqu’en 1969 on produit une version cabriolet, connue en France sous le nom d’Eden Roc et qui aura un certain succès.





Ensuite on passe chez le Scorpion, Abarth. Dès le salon de Turin 1957, l’officine propose un kit permettant de transformer l’auto en Fiat 595 Abarth. Avec un nouvel arbre à cames, un carburateur et un carter spécifique on atteint 19ch et des performances remarquées à tel point qu’on en dérivera une auto de records.
À partir de 1963, Abarth et Fiat collaborent vraiment. Abarth reçoit des Fiat 500 incomplètes ce qui permet la commercialisation de la Fiat Abarth 595. Le moteur est porté à 594cm³ et largement préparé pour atteindre 27ch. On ne s’arrête pas là puisqu’on propose aussi la 595 SS avec 32ch et une vitesse de pointe supérieure à 130 km/h ! Elle suivra les évolutions de la 500, se parant même des tubes de la L si besoin. En parallèle, les kits sont toujours disponibles.
En 1964 la Fiat Abarth 695, version plus civilisée (en fait pas destinée à la course) avec un moteur de 689cm³ et 30ch. Toutes ces versions s’arrêtent en 1971 quand Abarth est absorbé par Fiat.





On note d’ailleurs qu’Abarth ne fut pas le seul préparateur à s’intéresser à la Fiat 500. En 1963 Giannini propose également des Kits pour sa 500 TV. Différentes versions seront proposées, avec des moteurs gagnant en cylindrée, jusqu’en 1971.



En dehors du groupe Fiat, en Italie, ce sont donc les carrossiers qui s’emparent de la base de la Fiat 500. Dès 1957, Ghia va appliquer à la 500 la recette déjà vue avec une base de 600 : la Fiat 500 Ghia Jolly. Cette voiture de plage à la carrosserie minimaliste a été produite jusqu’en 1966 avant d’être largement copiée.



En 1967 c’est Vignale qui propose son dérivé de la Fiat 500. Appelée Gamine en France, son dessin évoque la Coppa d’Ore. Petit cabriolet luxueux, on en produira 400 exemplaires jusqu’en 1970.



À partir de 1968 et jusqu’en 1971 c’est Francis Lombardi qui propose sa version de la Fiat 500, la My Car. C’est une version plus luxueuse. Elle a notamment été proposée avec un toit rigide mais on la reconnaît avec son intérieur spécifique et mieux équipé, sa calandre arrondie et ses finitions chromées.

Enfin, il ne faut pas oublier les Fiat 500 fabriquées à l’étranger sous licence. Les premiers à dégainer sont les autrichiens de Steyr-Puch. Leur 500 est originale dans la mesure où le moteur est une version boxer, celle envisagée au départ par Fiat. Dès 1957 on la produit avec ce moteur de 493cm³ pour 16ch.
En 1961 apparaît un moteur de 643cm³ et 25ch d’abord réservé aux versions Kombi (équivalentes de la Giardiniera) puis d’une version 660cm³ de 27 voire 41ch ! La Steyr-Puch 500 terminera sa carrière en 1975 en retrouvant le 493cm³. Au total on en produira 57.871 exemplaires.






À partir de 1959 NSU-Fiat, qui deviendra Fiat Neckar, va également produire des Fiat 500… particulières. La Weinsberg 500 reprend une carrosserie de « Limousette Coupé » en fait largement inspirée de la Bianchina. Techniquement, elles suivront les évolutions de la 500 jusqu’à la version D et on arrête sa production en 1963 après 6190 exemplaires produits.



La Fiat 500 de nos jours
On ne va pas se mentir : c’est une star de la collection. La petite citadine est très recherchée, malgré tout les reproches qu’on peut lui faire niveau habitabilité ou technique et les prix sont montés en flèche. On lui a dédié un article complet sur sa place en collection, c’est ici :
Source principale : Nuova 500
Photos : Wheelsage, FCA Heritage






Carond
Un article complet qui résume bien l’histoire de la Fiat 500 … bravo !!!
Je constate également que la Fiat 500 est devenue une star de l’auto de collection, ceci depuis l’avènement de la 500 moderne de 2007, qui a relancé l’intérêt pour ce modèle.
On la retrouve de plus en plus dans les rassemblement d’autos anciennes.
Dorénavant, nombreuses sont les 500 importés d’Italie et nombreux sont les marchands qui en propose à la vente en France. Ceci est également vrai pour les vendeurs de pièces détachés, qui propose un catalogue de pièces conséquent.
Une belle revanche pour Fiat qui a longtemps été dénigré en France, parfois à raison, et souvent à tort.
Mais il est important de dire que la Fiat 500, doit être une auto que l’on achète avec raison, ceci pour éviter les déceptions.
C’est une auto à la conception « ancienne » et rustique : les performances sont modestes, et surtout la boite de vitesse n’est pas synchronisé, et même si aujourd’hui, certains marchand propose à la vente des boites de vitesses synchronisé.
Pour tout ceux qui sont conscient des qualités et des défauts de cette auto, c’est une expérience et une ambiance inoubliable.
· · 1 septembre 2024 à 7 h 24 min