Essai d’une Cadillac Coupé DeVille 1959, une vraie croisière

Publié le par Benjamin

Essai d’une Cadillac Coupé DeVille 1959, une vraie croisière

Quand on parle de voitures anciennes américaines, on pense aux Corvette, aux Mustang. En même temps ces deux familles sont les plus recherchées sur notre marché national. Et c’est vrai que les très grosses berlines, et donc les coupés qui en dérivent sont plus rares. Voilà pourquoi, au moment où Guillaume de la maison Osenat me dit qu’il a une Cadillac Coupé DeVille de 1959 au catalogue de leur vente de Mars, ça éveille ma curiosité. Cela fait partie de ces autos qui m’intriguent parce que je n’en ai jamais pris le volant. Prêt pour une nouvelle expérience, je vous embarque avec moi.

Notre Cadillac Coupé DeVille du jour

C’est parti pour un texte plein de superlatifs. Parce que notre auto du jour, c’est quelque chose. Une grosse bête de 5,7m de long pour 2m de large, ça ne passe pas inaperçu. Même de loin, on sait que c’est une grosse auto. Elle dégage quelque chose d’énorme tout simplement. L’avantage, c’est que le quidam sera tout de suite orienté au moment de se demander « qu’est ce que c’est comme voiture ». Faut dire que notre Cadillac Coupé DeVille transpire l’Amérique de la calandre chromée aux ailerons.

Ceux qui connaissent un peu ce genre de bestioles pourraient être tentés de la prendre pour une Eldorado. Après, il faut dire que les famille DeVille et Eldorado descendent toutes deux de la Série 62 et qu’elles sont restées longtemps similaires. Ainsi notre Cadillac Coupé DeVille est un modèle 59 (on vous expliquera comment la reconnaître) et l’Eldorado Seville de la même année est quasiment identique à l’extérieur.

Identique jusqu’à cette calandre qui en impose. Ce n’est pas une grille qui la compose, en tout cas pas une grille comme on pourrait la connaître en Europe. Non, c’est une constellation de petits picots qui l’ornent auxquels on ajoute une barre chromée au milieu. De chaque côté, on retrouve deux phares ronds qui semblent postés symétriquement à ceux insérés dans l’énorme pare-chocs chromé qui intègre aussi le support de plaque. Rien qu’à voir ce pare-chocs, je plains le mécano qui doit le déposer à l’occasion.

On pourrait croire qu’on a fait le tour, mais ce serait oublier les quelques détails du capot. Notre Cadillac Coupé DeVille propose deux mini ailettes sur la baquette qui marque la délimitation entre les ailes et le capot. Le logo Cadillac est discret et souligné par un V inversé. Très US tout ça.

Le profil, c’est l’occasion de s’interroger. Oui, avec autant de place, on aurait pu caser 4 portes. D’ailleurs la berline existait aussi, c’était la Sedan DeVille… avec le même empattement ! On remarque vite que ce profil est finalement le côté le plus sobre de l’auto. En tout cas sa partie centrale puisque le chrome du pare-chocs déborde sur le flanc et que les ailerons sont inratables à l’arrière. L’Eldorado faisait moins sobre que la Cadillac Coupé DeVille d’ailleurs avec une grosse baguette chromée sur le haut de la ligne de caisse.

Une baguette fine est cependant présente et barre le centre de l’auto, naissant très fine à l’avant et s’élargissant vers l’arrière. Du côté des roues, les flancs blancs sont parfaits et on les voit bien, à l’avant en tout cas puisqu’à l’arrière la Cadillac Coupé DeVille est équipée de spats. En tout cas ces roues sont bien rentrées à l’abri sous la carrosserie avec une belle différence entre la largeur des voies et celle de la carrosserie.

L’arrière maintenant. Le too-much, c’est maintenant. Mais du too-much 100% américain et d’époque. De nos jours le too-much est synonyme d’aileron, de diffuseur et gros échappement. Rien de tout cela ici, le tube d’échappement de la Cadillac Coupé DeVille paraît même minuscule au regard de la cylindrée.

Mais c’est un détail. Et cet arrière en comporte bien d’autres des détails. Commençons par la lunette arrière, qu’on oublierait devant la surcharge de tôle mais qui présente une taille énorme pour une auto de 1959. Le coffre est immense lui aussi et bien encadré par les fameux ailerons. Ils sont ici à leur apogée. Les générations précédentes de Cadillac Coupé DeVille en avaient de plus petits, la génération 1960 aussi. C’est donc le trait distinctif de notre voiture du jour.

Certes, ils ont un but stylistique au moment où le monde entier rêve d’aéronautique et d’espace, quand premières fusées partent vers les étoiles et qu’aucun humain n’a encore quitté la terre. Ce côté fusée est d’ailleurs renforcé par les quatre feux rouges de la Cadillac Coupé DeVille, bien fuselés et attachés à ces ailerons comme des mini propulseurs le long d’une carlingue. En dessous, d’autres propulseurs, plus gros encore sont dessinés de chaque côté de la voiture avec ce qui fait office de pare-chocs et encadre des feux.

Au centre, un semblant de calandre dissimule la trappe à essence (on a eu beaucoup de mal à la trouver) et la plaque est noyée dans un océan de chrome.

Pour conclure ? Les designers de la Cadillac Coupé DeVille ne devaient avoir aucune limite. Toute idée était ajoutée en mode « j’en ai encore, j’en met un peu plus » et ça donne cette accumulation de chromes et de détails que la taille « paquebot » de l’auto n’arrive même pas à écraser. C’est le genre de design qui pose une voiture, celui qui l’ancre dans la tête de tous ceux qui la croise.

Intérieur : 100% US

La porte est longue et elle est donc lourde. Elle permet d’accéder à un habitacle qui est à la fois énorme en taille et clair. Ça, c’est autant du aux vitrages qu’aux couleurs utilisées. Côté vitrages, oui, la Cadillac Coupé DeVille est ce genre de coupé qu’adoraient les américains à l’époque : sans montant. D’ailleurs, les coupés n’étaient pas les seuls, les berlines n’en embarquaient pas non plus.

À l’avant, la banquette est accueillante. Oui, une banquette, c’est moins haut de gamme que de vrais fauteuils mais notre Cadillac Coupé DeVille est une 6 places. Une preuve ? Il y a même la ceinture au milieu. La prochaine fois qu’on vous vante un Multipla, vous aurez une auto pour contrer.

Côté conduite, tout est centré sur le gros volant. Bicolore comme le reste, un commodo et la commande de boîte y trouvent racine. Derrière le volant, l’instrumentation est réduite : un compteur de vitesse (en miles bien sûr), la température moteur, l’odomètre et la jauge de carburant. Ajoutez une petite partie dédiée au rapport de boîte et vous avez déjà fait le tour.

Les autres commandes, c’est pour le confort. La ventilation, le dégivrage, une commande sur la portière dédiée au rétroviseur et l’autoradio qui trône devant les places de droite. On est plutôt choyé à bord de la Cadillac Coupé DeVille et on a de la place. Même si c’est un coupé, l’arrière est accueillant et offre beaucoup de place. Et de clarté aussi avec des vitres qui descendent (en pivotant), un accoudoir central de bonne taille et un gros logo Cadillac sur fond blanc pour rappeler dans quel engin a pris place.

Bref, c’est relativement simple à décrire, mais c’est finalement comme l’extérieur, plutôt chargé et surtout d’une taille vraiment hors-norme. Une vraie cabine de bateau… et certains n’offrent même pas autant de place !

Technique : encore 100% US

Quand on parle de technique et de voiture américaine, on a deux mots d’ordre dans la plupart des cas : démesure et rusticité. La Cadillac Coupé DeVille n’y coupe pas. Forcément le très gros morceau côté technique, c’est bien le moteur. Certains constructeurs US proposaient plusieurs motorisations à cette époque et commençaient souvent avec un 6 cylindres en ligne avant de passer au V8. Pas de ça sur les Série 62 de l’époque qui démarraient directement avec UN SEUL moteur, un V8 et même un gros V8.

Niveau cylindrée, on tape directement dans l’artillerie lourde : 390ci. Ça fait 6,4 litres et c’est d’ailleurs 400cm³ de plus que la Cadillac Coupé DeVille de 1958. Notez qu’on ira encore plus loin sur les générations d’après avec 7 puis 7,7 litres et même 8,2 litres (500ci) dans les années 70. On vous l’a dit : démesure et rusticité, donc niveau puissance on est limité avec… 325ch. Oui, c’est une belle puissance (l’Eldorado en sortait 20 de plus avec des carbus différents) mais ramené à la cylindrée… les européens et les japonais se marraient. Niveau rusticité, un des chiffres est carrément agricole : le couple. 548Nm. On a déjà eu mieux, mais plus jeune.

Des chiffres énormes, qu’il faut mettre en rapport avec un autre : le poids. Et vous vous doutez qu’avec une Cadillac Coupé DeVille qui fait la taille d’une péniche, on se retrouve à 2280kg. Néanmoins, avec 6,6kg/ch, le rapport poids puissances est plutôt intéressant. On a pas parlé de la boîte mais vous vous doutez de ce qui envoie la puissance aux roues arrières : une boîte auto, mais avec 4 rapports.

La rusticité on va enfin la retrouver niveau châssis. Pour arrêter l’américaine, on est en 1959 donc il n’y a pas de miracle : ce sont bien des tambours qui font le job. En tout cas qui essayeront. Ça tombe bien, on va aller tester ça.

Au volant de la Cadillac Coupé DeVille

Après avoir refermé le capot, je lance toutes mes forces dans la bataille pour ouvrir la porte. Elle est grande et ça évite trop de contorsions au moment de se glisser à bord. Parce que finalement, notre Cadillac Coupé DeVille a oublié la hauteur dans son gigantisme. Il faut donc passer sous le toit et une fois à l’intérieur, on ferait pâlir d’envie un étudiant parisien coincé dans son studio. Ceinture bouclée, démarrage avec un coup de gaz.

Le V8 se réveille avec un glouglou. Et là, vient la question : comment je la sors moi ? Levier sur R pour commencer… mais je n’ai pas beaucoup de marge de manœuvre et, évidemment, pas de radar de recul. Heureusement mes compères du jour tiennent leur place de vigie et me guident. Au moins la direction est suffisamment assistée pour m’éviter d’avoir trop mal aux bras.

Un slalom entre les maisons plus tard et me voilà sur la route, la vraie. Heureusement je ne commence pas cet essai de la Cadillac Coupé DeVille… en ville. Le moteur répond mollement à ma sollicitation et nous voilà à une vitesse de croisière qui donne l’impression de se traîner. La même impression qu’on aurait en Airbus A380 à 950km/h ! Lors de l’accélération, volontairement lente, je n’ai pas vraiment compté les rapports. Il faut dire qu’ils passent bien, sans à-coup… en fait comme ça devrait normalement se passer avec une telle voiture. En tout cas, on tient le 80 et on avance.

Je n’en mène pas large parce que la Cadillac Coupé DeVille est large, justement. Malgré les petites ailettes que j’aperçois au bout du capot (même sans jumelles), j’avoue qu’à un moment je finis par demander à Mark, assis à l’arrière droit, si je tiens bien ma droite. Son « Nickel » m’interpelle… parce que j’ai quand même l’impression d’être quasiment au milieu de la route.

Et puis la direction ne m’aide aucunement. C’est pas flou, c’est pire que ça ! Manquerait plus qu’elle fasse des bulles pour parfaire son côté bubble-gum. J’ai l’impression d’être Edward Smith, demandant à Hichens de virer à bord du Titanic. Entre le moment où je décide de le faire et le moment où les roues tournent, j’aurais tapé 5 fois l’iceberg. Mais ça tourne.

J’en rajoute ? Allez, voilà le premier feu rouge. C’est le moment d’arrêter notre Cadillac Coupé DeVille. En tout cas c’est le moment d’essayer. J’ai pris large, je freine très loin du feu. Comme ce même Smith demandant de faire machine arrière, j’ai le temps de voir le feu se rapprocher, se rapprocher… et pourtant j’appuie fort sur la pédale. Sur une DS j’aurais envoyé tout le monde à travers le pare-brise. Là je me suis juste fait peur. Note pour la prochaine : anticiper encore plus !

La route continue. Tout ce que j’ai pu présenter comme défaut, finalement, on s’y fait. Rien à voir entre cette grosse américaine et la petite italienne allégée que j’avais entre les mains le matin. Même au niveau de l’accélération. La Cadillac Coupé DeVille a beau être trois fois plus puissante j’ai du mal à obtenir une relance franche. Mais finalement, comme le capot de notre américaine, c’est une question de perspective puisque je ne met pas longtemps à atteindre la vitesse limite. La puissance, c’est bien, mais la réserve de puissance c’est encore mieux. On évolue en sachant qu’on peut toujours faire plus à ce niveau et que le couple nous arrachera de beaucoup de situations plus ou moins périlleuses.

Sur un axe plus large, l’impression que notre américaine se traine est vite dissipée. En fait, avec une bonne ligne droite on se retrouve vite à des vitesses trop élevées. Sur ces grands axes que la Cadillac Coupé DeVille se révèle plus qu’elle ne se réveille. J’ai moins besoin de jouer avec la direction. Surtout, son confort est également en rapport avec celui de ce qu’on pouvait offrir aux 1eres classes du Titanic à son époque. C’est princier. Les banquettes sont confortables et leur manque de maintien n’est qu’anecdotique.

Quand la route se dégrade un peu et que les dos d’âne approchent, je fais attention mais le confort est toujours là. Alors, certes, l’arrière danse un peu mais le confort est toujours au rendez-vous. La direction ? Elle est toujours aussi floue mais n’empêche pas d’enrouler dans les ronds-points tandis que le gabarit est à peu près maîtrisé. Le seul hic sera le feu orange. J’ai beau anticiper, pas la peine de freiner quand c’est mon tour, la Cadillac Coupé DeVille aurait de toute façon traversé l’intersection.

L’américaine roule, sans souci. Entre le confort et le glouglou du moteur, l’autoradio est définitivement utile. Il ne s’agirait de ne pas s’endormir quand même ! Oui, on en est là ! Heureusement un passage en ville nécessite toute mon attention avant qu’une toute petite route de forêt ne fasse encore pire. Quand un pick-up sans permis s’arrête pour me laisser passer… je me demande s’il a vraiment regardé dans ses rétros. La Cadillac Coupé DeVille est obligée d’escalader le bas-côté gauche pour passer. Même punition, de l’autre côté, à chaque fois qu’on croise une autre voiture.

Les virages sont un peu plus serrés. Certes, la direction est toujours floue, le gabarit toujours « classe Olympic » et le poids qui va avec entraînent un comportement qui peut faire peur… mais la Cadillac Coupé DeVille est plutôt bien conçue. Ne me faites pas dire qu’elle va danser comme une berlinette, mais elle a été conçue en sachant qu’on allait plus se rapprocher du poids lourd que de la sportive et qu’il faudrait malgré tout que ce soit conduisible par tout le monde. Et vous savez quoi ? Bah ils sont plutôt forts à Détroit et ça marche bien !

Une fois les photos dans la boîte, reste le chemin du retour. Il ne m’apporte pas grand chose de plus niveau ressenti si ce n’est la peur de la panne. Ok, on a remis du sans-plomb, mais l’appétit gargantuesque de la bête et le fait que l’aiguille bouge au gré des virages ne me rassure pas. Finalement, je réussis à la ramener à bon port et je la gare à son point de départ. Oui, c’est beaucoup plus facile en marche avant, mais j’ai surtout réussi à bien viser. Comme quoi, on finit par s’y faire.

Conclusion :

N’ayant pas rencontré d’iceberg en chemin, je peux vous livrer ma conclusion. Quand on pense à une américaine, on pense à un gros V8 et celle-ci en a un sous le capot. Par contre, avec nos yeux d’européens on pense trop vite que ça veut dire que l’auto sera performante. Erreur. Les Mustang, Corvette et autres Pony-Cars sont finalement des autos à part dans la production américaine qui a longtemps produit des paquebots comme notre Cadillac Coupé DeVille.

Elle offre donc un certain dépaysement mais aussi « une autre vision de la mobilité » et ce n’est pas une accroche de levée de fond pour des vélos électriques. Non, on parle toujours d’automobiles, d’automobiles de tous les jours même. Pourtant une Cadillac Coupé DeVille est une auto hors-normes (sur nos routes en tout cas) qui est extrêmement attachante, une fois qu’on l’a cernée.

Les plus de la Cadillac Coupé DeVilleLes moins de la Cadillac Coupé DeVille
Un V8 vraiment rondLe freinage trop juste
Un confort princierLe gabarit qui met du temps à rentrer
L’espace intérieurDéconseillé aux amateurs de style épuré
Le physique 100% « pas de chez nous »Sa conso évidemment
Pas si compliquée à appréhender
Notes de la Cadillac Coupé DeVille
Fiche techniqueCadillac Coupé DeVille
Années1959-1960 (Génération IV)
Mécanique
Architecture8 cylindres en V
Cylindrée6384 cm³
AlimentationCarburateur
Soupapes8
Puissance Max325 ch à 4600 trs/min
Couple Max548Nm à 3000 trs/min
Boîte de VitesseAutomatique 4 rapports
TransmissionPropulsion
Châssis
Position MoteurLongitudinale Avant
FreinageTambours AV et AR
VoiesAV 1549 mm / AR 1549 mm
Empattement3302 mm
Dimensions L x l x h5715 x 2037 x 1379 mm
Poids (relevé)2280 kg
Performances
Vmax Mesurée205 km/h
0 à 100 km/h10,5s
400m d.a17,3s
1000m d.a31s
Poids/Puissance6,60 kg/ch
Conso Mixte± 25 litres / 100km
Conso Sportive± 40 litres / 100 km
Prix± 40.000 €

Conduire une Cadillac Coupe DeVille

Souvent confondues avec les Eldorado, les Cadillac Coupé DeVille sont une alternative très intéressantes à ces vaisseaux amiraux de la marque. En fait, c’est quasiment la même voiture, tant esthétiquement que techniquement. Par contre la Cadillac Coupé DeVille commence sa carrière un peu plus tôt, 1949 au lieu de 1952, mais toujours sur base de Série 62.

La grosse différence, c’est que la Cadillac Coupé DeVille étant moins haut de gamme, elle est beaucoup plus produite. L’Eldorado Seville équivalente n’a été produite qu’à 975 exemplaires contre 21.924 exemplaires du Coupé DeVille. C’est donc plus facile d’en trouver une… et encore, ce n’est pas si simple que ça puisque l’auto est surtout restée américaine. Côté cote, l’écart est infime de notre côté de l’Atlantique et si on débute autour des 25.000€, il faudra plus du double pour trouver une voiture parfaite.

L’auto qu’on a essayé sera en vente le 25 Mars sous le marteau d’Osenat (notre sélection dans le catalogue ici). Elle est estimée entre 40 et 50.000€, dans la partie haute de la cote mais son fonctionnement n’a révélé aucun défaut et elle est quasi parfaite sur tous les autres points. Notez surtout que la boîte a été refaite et que ça se sent (justement, on ne la sent pas). Tous les détails ici.

Côté guide d’achat, pensez d’abord à votre garage. Si votre SUV du quotidien n’y rentre pas, oubliez cette américaine ! N’oubliez pas non plus le budget carburant qui sera conséquent quelle que soit l’utilisation que vous aurez de l’auto. La mécanique est fiable et robuste tout comme les tôles mais la rouille n’épargne aucune voiture donc pensez à contrôler partout (et les recoins sont nombreux). Enfin, la boîte de vitesse doit fonctionner sans à-coup, une réfection pourra couter très cher !

Merci à Stéphane, Guillaume et Louis de la maison Osenat pour avoir permis cet essai.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. denis

    IMPRESSIONNANTE!!
    ma petite nsu 1000 TT, que je conduis en rallye…………
    je me souviens d’avoir fait une grosse randonnée, moi en TT et une Eldorado !!!
    elle ne passait pas partout !!
    « america first! » quoi

    Répondre · · 18 mars 2024 à 20 h 45 min

  2. Brézout

    L’accroche publicitaire des Packard des années 30 disait : « Ask the man who owns one  » : « Demandez à celui qui en possède une » ! La conduite d’une De Ville ne peut être appréciée que des connaisseurs, au volant d’une automobile parfaitement mise au point. Croyez moi, ne vous lancez plus jamais au volant d’une 2.3t avec une direction aléatoire et des freins approximatifs, sans une bonne assurance personnelle . . . Dans cette optique, et afin de distiller un jugement satisfaisant, demandez donc à essayer une voiture ayant reçu une restauration d’usine, vous nous éviterez quelques frayeurs.

    Répondre · · 18 mars 2024 à 23 h 40 min

  3. Ben

    Superbe essai et auto d’une grande originalité dans nos contrées ! Comme d’habitude on a l’impression d’y être, tant les sensations sont bien retranscrites.
    Bravo à vous pour cet essai hors normes…
    Mention spéciale à ECTO des Ghosbusters qui est aussi une Cadillac 1959.

    Répondre · · 21 mars 2024 à 14 h 37 min

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