Beau catalogue pour la vente RM Sotheby’s de Paris

Publié le par Benjamin

Beau catalogue pour la vente RM Sotheby’s de Paris

Dans une dizaine de jours, ce sont trois ventes qui auront lieu à Paris durant la semaine de Rétromobile 2023. On vous a déjà parlé de celles de Artcurial et de celle de Bonhams, attaquons-nous au catalogue de la vente RM Sotheby’s de Paris, qui sera en fait la première de la semaine.

La vente RM Sotheby’s de Paris

Ce sera donc la première vente de la semaine. L’exposition publique se tiendra dès le Mardi 31 Janvier, de 10h à 20h avant de reprendre le lendemain de 10h à 15h… avant le début de la vente, programmé à 16h.

Le lieu à changé. Après la Place Vauban pendant des années, c’est la Place Vendôme qui avait accueilli la vente RM Sotheby’s de Paris l’année dernière. Cette année, nouveau changement. Exposition et vente auront lieu dans les Salles du Carrousel, au Louvre donc !

Au programme : 98 lots. Un catalogue, certes, plus réduit que les deux autres ventes (mais il y a moins d’espace) mais pas forcément moins bien garni !

Les stars de la vente

Les stars de la vente sont estimées… plusieurs millions. Mais c’est courant avec les ventes RM Sotheby’s de Paris. Autre chose courante : la présence en nombre de belles Ferrari. On en a sélectionné trois.

La plus ancienne c’est une 275 GTB/4 de 1967. Restaurée il y a moins de 10 ans, en parfait état, elle est estimée entre 3.1 et 3.3 millions d’euros.

Ensuite on passe à 1990 avec une Ferrari F40, italienne d’origine, avec moins de 10.000 km au compteur. Elle est estimée entre 2.1 et 2.5 millions d’euros. Le prix des F40 vient de doubler en quelques mois !

Et puis une auto remarquée : une Ferrari 643. C’est LA Ferrari de F1 de 1991 et elle fut pilotée par Alesi et Mordibelli (mais pas par Prost), mais sans victoire au compteur, ce n’était pas la meilleure période de Ferrari. Prête à rouler, elle est estimée entre 2.9 et 3.4 millions d’euros.

Deux française de la vente RM Sotheby’s de Paris ensuite. Vous vous doutez qu’avec des prix comme ça… ce sont des Bugatti. On commence donc avec Type 55, une auto de 1932 qui a couru au Luxembourg. Sa carrosserie d’origine, un cabriolet 4 places réalisé par Pritchard & Demollin, a été perdue et remplacée par une autre, dans le style de l’usine (dessin Jean Bugatti). La belle est estimée entre 1.8 et 2.2 millions d’euros.

La seconde est une Type 43 de 1928. Elle aussi a couru, c’est même elle qui a remporté le Paris-Nice 1932 ! Avec sa carrosserie roadster signée Lavocat et Marsaud, l’auto est estimée entre 1 et 1.3 million d’euros.

On retourne en Italie. D’abord avec les deux (!) Lamboghini Miura de la vente RM Sotheby’s de Paris, toutes deux de 1969 d’ailleurs. La première est une P400 S restaurée dans les années 90 et avec une mécanique revue en 2015. Elle est estimée entre 1.4 et 1.8 million d’euros.

La seconde est une S, mais elle a été revue pour ressembler à une Jota (400.000 € de boulot apparemment). Une auto rare… mais cela affecte son estimation : entre 900.000 et 1 million d’euros.

On continue en Italie avec deux Alfa Romeo potentiellement millionnaires de la vente RM Sotheby’s de Paris. Honneur à la plus ancienne, une 6C 2300B Mille Miglia de 1938. Elle a encore sa carrosserie originale signée Touring, a été primée à Pebble Peach et Amelia Island… malgré la présence d’une boîte 5 (la boîte originale est dans le lot). Elle est estimée entre 1 et 1.4 million d’euros.

On ajoute une Alfa Romeo TZ de 1965, une auto qui a couru au Mugello et au Nürburgring, et qui n’a pas été restaurée. Une belle patine au programme, mais une mécanique tournante et une estimation comprise entre 1.2 et 1.4 million d’euros.

Dans les stars de la vente RM Sotheby’s de Paris, on note aussi deux allemandes. La première est une voiture de rallye, une Mercedes-Benz 450 SLC, qui a signé des podiums au Bandama 79 et au Safari 80. Une auto rare estimée entre 800.000 et 1.1 million d’euros.

On retrouve aussi une Porsche 904 GTS, une auto qui a couru de 1964 à 1966 avec comme meilleur résultat une victoire de classe aux 1000 km du Nürburgring en 1965. En parfait état, elle est estimée entre 2 et 2.25 millions d’euros.

Et puis il faut évidemment parler de trois supercars plus modernes puisque deux d’entre elles ont les deux plus grosses estimations de la vente RM Sotheby’s de Paris.

D’abord la Bugatti Chiron Profilée, une voiture unique datant de l’an dernier… en fait au moment où l’auto était étudiée, les dernières Chiron étaient vendues. Ne reste que cette unique auto qui est estimée entre 4.2 et 5.5 millions d’euros.

On poursuit avec une Ferrari Enzo de 2003, livrée en France et bien entretenue et relativement peu kilométrée. Noire sur noir, elle est estimée entre 3.8 et 4.2 millions d’euros.

Enfin une McLaren, une Speedtail de 2020, avec 114 km au compteur et une estimation comprise entre 2.2 et 2.6 millions d’euros.

Peu de françaises au programme

En dehors des deux Bugatti présentées, la vente RM Sotheby’s de Paris proposera finalement assez peu de françaises dans son catalogue.

Commençons avec une Delahaye 148 L Cabriolet de 1939. Cette carrosserie « 3 positions » était désignée Mylord par Chapron. Il n’y a que deux exemplaires existants sur châssis 148. L’auto a été restaurée et elle est estimée entre 200 et 300.000 €.

Autre réalisation de Chapron : une DS 21 Cabriolet de 1965. Avec le plus gros moteur de l’époque, cette auto est estimée entre 180 et 220.000 €.

Autre grande marque française présente à la vente RM Sotheby’s de Paris (mais aussi chez les autres, on dirait que ça devient une habitude), une Facel Vega. Ici c’est une HK500 de 1960, avec boîte manuelle, estimée entre 140 et 180.000 €.

Et puis on retrouve aussi une Alpine A110. Celle-ci est une V85 de 1974, accompagnée de pièces et de documentation, estimée entre 80 et 110.000 €.

Note : on a sorti l’Hispano-Suiza de cette sélection de française, elle est de 1908, année-modèle où l’usine française n’existait pas encore.

On note enfin…

On termine la sélection dans ce catalogue de la vente RM Sotheby’s de Paris avec 5 lots.

On commence par l’une des 50 BMW 635 CSi Groupe A. Cette auto de 1983 a couru 11 courses du Championnat d’Europe de Tourisme entre 1984 et 1986. Préparée, prête à courir, elle est estimée entre 200 et 260.000 €.

On trouve ensuite une De Tomaso Mangusta de 1970. Européenne dès sa livraison, elle fait partie d’une collection française depuis 2012. Elle est estimée entre 200 et 250.000 €.

Superbe auto signée Zagato ensuite, une OSCA 1600 GT de 1963. 98 ont été construites et, en plus d’être belle, elle est éligible aux plus grands événements. Elle est estimée entre 380 et 450.000 €.

Et puis quand même, pour votre info, les deux plus basses estimations de la vente RM Sotheby’s de Paris : entre 40 et 60.000 € ! Il s’agit de deux tout-terrains.

D’abord un Ferves Ranger 4×4 de 1970, l’un des derniers, construits sur une base Fiat mêlant le moteur de la 500 et les suspensions de la 600.
Ensuite on retrouve un Range Rover « classic » en bel état, très probablement restauré récemment en suède.

Vous voulez en voir plus ? Le catalogue complet de la vente RM Sotheby’s de Paris est ici.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

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