7ème Bourse d’Échange de Ploubalay, un rendez-vous tout public

La 7e édition de la Bourse d’Échange de Ploubalay, organisée par Vintage Mécanique 22, sympathique club que nous avions visité en Février 2022 lors de leur rassemblement mensuel, a rencontré un franc succès auprès d’un public de passionnés mais aussi de nombreux visiteurs locaux venus faire une séance de nostalgie thérapie. Et ça c’est encourageant.

Une bourse mais pas seulement

En ce deuxième week-end de Mars, le climat Breton nous montrait toute sa complexité. Habitué des journées où les 4 saisons se succèdent, le printemps a ouvert le bal ce Dimanche. Partant de ce constat, je l’avoue, j’avais préféré peaufiner le rodage de ma petite dernière, une 103 SP2 de 87 (un amour de plus 35 ans) que de visiter les voisins de Vintage Mécanique 22 à leur bourse d’échange de Ploubalay.

Et bien fatale erreur ami lecteur, car lorsque je me décidais enfin à les visiter, un hiver pluvieux s’était invité. Tout ceci pour expliquer que le faible nombre de véhicules présents sur le parking de la Bourse d’Échange de Ploubalay, n’est aucunement représentatif de la fréquentation de la journée.

Un parking plein d’hirondelles

Malgré ces conditions météo exécrables, de courageux propriétaires avaient décidé de sortir les « belles » du garage. Premier sujet de satisfaction, les Simca et notamment l’Aronde étaient particulièrement bien représentées. De beaux modèles avec entre autre une Elysée accessoirisée. Notons également la Simca 5 découvrable que vous avez déjà rencontré dans plusieurs autres reportages.

Petite pépite de la Bourse d’Échange de Ploubalay, cette Aronde « intendante » de toute beauté, véritable bête de somme de l’époque et peu visible lors des événements d’anciennes.

Les autres marques Françaises étaient évidemment représentées par leurs modèles emblématiques, Renault 4, 8, 16 et Caravelle pour le Losange, 204 cabriolet s’il vous plait pour le Lion, l’incontournable 2 pattes pour les chevrons.

Côté Ricaines, une Challenger à la couleur déconcertante, mais après-tout, on s’y fait rapidement. Elle crève l’écran dans la grisaille.

Autre sujet de réjouissance, une Audi « GT ». Dieu que c’est beau mes enfants ! Pas vraiment ancienne et cependant pas si courante que ça. Cette auto quelques soit le moteur et son type de transmission qui l’équipe, respire l’envie de tâter du bitume. Icône d’un temps révolu où l’automobile n’était pas « un gros mot ». Elle fût déterminante avec dans ce que le constructeur aux quatre anneaux deviendra ensuite.

7ème Bourse d’Échange de Ploubalay, moteur !

L’exposition intérieur avait deux thèmes, les deux roues et les moteurs agricoles. Pour les cyclos, les productions Françaises, Motobécane, Peugeot étaient représentées par des modèles dans des états variables, mais qui évoquaient nombre de souvenirs aux visiteurs.

Concernant les moteurs exposés et notamment les moteurs agricoles aux multiples usages, ce fût particulièrement bien vu des organisateurs, de nous présenter ce patrimoine trop rarement évoqué et qui mériterait qu’on s’y intéresse davantage. Des trésors dorment encore et ne demande qu’à être réveillés.

Des marchands de miniatures avec des stands bien fournis et présentés avaient répondu présent. Il était difficile de repartir les mains vide. Perso, je n’ai pu résister à cette petite Pleinciel qui ne demandait qu’à être adoptée. J’aurais bien pris aussi la belle « Aurélia » au 1/18 dont je vous avais parlé lors d’un article commun à propos de Rétromobile récemment, mais j’ai voulu éviter une tension familiale inutile…

Pour résumer cette 7ème édition de la Bourse d’Échange de Ploubalay, le succès fût au rendez-vous. Organisée par des passionnés de mécanique qui ont à coeur de bien faire sans avoir de gros moyens, les commentaires glanés ici oui là me font dire que l’année prochaine, les exposants, collectionneurs et simples visiteurs y retourneront assurément.

Flânons encore un peu…