[2022 Dans le Rétro] Pierre : le changement dans la continuité

Publié le par Pierre

[2022 Dans le Rétro] Pierre : le changement dans la continuité

Je me permets de prendre la relève du grand timonier Benjamin dans cette série de non best-ofs. On entre dans les deux dernières semaines de l’année, c’est l’heure de se replonger dans tout ce qu’on a vécu, qui touche des anciennes, sur l’année 2022. Mon bilan sera probablement moins alléchant que celui du chef, mais, sincèrement, je n’ai aucun regret dessus.

Je me permettrai une petite parenthèse, je n’ai clairement pas pu couvrir autant d’événements que je l’aurais souhaité. La vie personnelle doit parfois prendre la priorité et, à mon plus grand regret, il m’a fallu annuler plus d’un événement à la dernière minute, y compris, ne riez pas, un épisode de Covid (oui, j’ai attendu 2022 pour l’attraper). Maintenant que la partie négative est couverte, telle un vilain sparadrap qu’on arrache, place aux bons moments !

De nouveaux endroits

Plus exactement, je devrais vous parler de « deux » nouveaux endroits. Le premier, Donington Park, a été un vrai coup de foudre. Le dernier circuit ayant accueilli la F1 qui manquait à mon tableau de chasse Outre-Manche est un vrai régal (non, je ne suis pas allé à Brooklands ou Aintree, mais les circuits n’existent plus).

Est-ce parce que j’y suis allé à la dernière minute ? Est-ce parce que je suis vraiment en manque de Spa-Francorchamps que le tracé vallonné m’a fait de l’œil ? En tout cas, le Donington Historic Festival a été un vrai plaisir, malgré la météo maussade. Bon, on ne va pas se mentir non plus, la variété des plateaux était pour le moins agréable, et ils ont su titiller mes cordes sensibles avec un plateau de tourisme et un plateau de Groupe C.

Le second, c’est le Festival of Speed. Les plus assidus d’entre vous doivent déjà se demander ce qui me prend, vu que j’y étais déjà l’an dernier. Ayant un peu plus de temps sur place, j’ai pu pousser jusqu’à la spéciale de rallye, un exercice photographique qui m’était jusqu’alors inconnu (hormis un Eifel Rallye Festival pris avec un compact dans mon jeune temps), et je ne vais pas nier un certain plaisir pour la chose, radicalement différente de l’expérience circuit.

Un nouveau rôle

Puisqu’on parle de nouvelles expériences, parlons du Mans Classic. Ça tombe bien, c’était la semaine suivante, juste le temps pour moi de quitter Goodwood pour prendre le ferry et, hop, me voilà en terres mancelles.

Au programme, pas de photo (ou du moins très peu), car les membres de l’équipe sur place sont plus compétents que moi, mais un exercice qui colle plus avec mon expérience professionnelle : gérer tout ce beau monde. Avec une couverture quotidienne de l’événement, il faut rédiger les articles à la volée, et s’assurer qu’on aura de quoi illustrer tout cela. De ce fait, j’ai laissé mes petits amis cuire à l’extérieur pendant que je profitais de la climatisation de la salle de presse (hormis quelques petites pauses pour profiter un petit peu du spectacle en direct, notamment le passage de la Mazda 787B)

Un record

Bon… je dois faire amende honorable, dans le cas présent, je vais sortir un tout petit poil du cadre des anciennes. Mais c’était une première fois qui m’a profondément marqué. Comme vous le savez sans doute, le Festival of Speed est une des plus belles ôdes à l’automobile des débuts à aujourd’hui, mais c’est aussi une course de côte plutôt relevée, bien qu’en dehors de tout championnat.

Cette année a été purement démente, car si les deux records (officiel et officieux) ont été battus pendant le shootout (la séance chronométrée du dimanche après-midi), ils ont été en réalité battus dès le dimanche matin lors des derniers essais. Malgré le vacarme de la McMurtry Spéirling (les ventilateurs qui la maintiennent au sol génèrent un bruit de 120 dB), le silence qui a accompagné son ascension était pour le moins impressionnant. Pour la première fois depuis que j’arpente les pistes pour News d’Anciennes, j’ai assisté à un public retenant son souffle, et c’est absolument impressionnant. Je n’irai pas jusqu’à dire que ce furent les 39,08 secondes les plus longues de ma vie, mais c’est assurément l’un des courts laps de temps les plus marquants.

En résumé, même si mon activité événementielle n’a pas été la plus dense de l’équipe cette année, elle a été pour le moins intense en terme d’émotions, notamment en croisant de nombreux prototypes qui m’ont fait rêver étant enfant, et qui sont venus rejoindre les voitures traitées dans Concepts et Etudes.

La suite ? Continuer à couvrir les événements anglais et essayer d’en ajouter d’autres, malgré un emploi du temps pas toujours coopératif, d’autant plus qu’il y a de nouvelles choses dans les tuyaux pour News d’Anciennes. Vous aurez le droit à un nouveau type de contenu sous peu, et je prépare également un projet à la logistique plus complexe, qui se réalisera plus certainement à l’horizon 2024, mais l’année 2023 sera occupée, tant du côté des articles que du travail en arrière-plan !

Pierre

Tombé dans la marmite automobile quand il était petit, il a rejoint l'équipe de News d'Anciennes en 2015. Expatrié en Angleterre depuis Mai 2016, il nous partage les évènements de là-bas. En dehors de ça, il partage une bonne partie de son temps sur la route entre une Opel Ascona et une Mazda RX-8.

Commentaires

  1. Le même

    Salut Pierre et comme on dit chez toi, Happy New Year!

    Répondre · · 27 décembre 2022 à 22 h 39 min

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