A l’approche du printemps, l’hiver a décidé de se rappeler à nos bons souvenirs avant de partir. Cela n’a toutefois pas empêché les amateurs de se réunir pour la Bourse d’échange des Bielles Anceniennes. Comme chaque année, vendeurs, propriétaires se sont donné rendez-vous à l’espace de la Charbonnière situé à quelques encablures du célèbre Pont suspendu d’Ancenis. Ce dernier offre de part et d’autre de magnifiques circuits routiers, à travers les cultures et les vignes. Un régal pour nos anciennes mécaniques….
Même si l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, ici, c’était le passé qui se négociait dès potron-minet. Avec pas moins d’un kilomètre et demi de stands, les acheteurs avaient l’embarras du choix. Et les simples amateurs pouvaient profiter du parking réservé aux anciennes, déjà bien chargé dès 9H00 et comble deux heures plus tard.
Les populaires et laborieuses
En dehors des boursicoteurs, l’espace visiteurs est toujours prisé. Place aux vaillantes populaires. C’est plutôt plaisant toutes ces belles carrosseries.
Mais aussi les motos
Les motos sont également à la fête, et les pièces d’occasions ne manquent pas d’intérêt. Tous les deux roues stationnent ensemble. Trop peu de très anciennes à mon goût toutefois, mais quelques belles droit sorties des sixties en cherchant bien.
La classe Américaine
Les Américaines renforcent bien l’espace visiteurs et vraiment leurs réalisations attirent l’œil. Leurs volumes, autant extérieurs qu’intérieurs, surprennent toujours !
Un peu de place aussi pour les Sportives et Coupés loisir
Du côté des autos plus « loisir » il y en avait pour tous les goûts. Des Alpine A310, des R8 Gordini, des Matra Djet V, des Porsche, des GTI, une belle MG d’avant-guerre et des coupés de toutes époques. Pêle-mêle on trouvait à Ancenis des 404, Triumph Spitfire, Citroën SM, des BMW, une belle Capri ou une TR3.
Quelques coups de cœur
Nous avons eu la chance de tomber sur un modèle rare à la Bourse d’échange des Bielles Anceniennes : une Sterling Nova Défi. Cette « mamie » (le jeu de mots était aisé, certes) est née dans les années 70 en Angleterre, sous le crayon de Richard Oakes et l’ingénierie de Phil Sayers.
Il s’agit d’une de ces innombrables kit cars qui ont fleuri à l’époque Outre-Manche. La carrosserie futuriste en fibre de verre vient se greffer à un châssis et groupe motopropulseur de Coccinelle. Une centaine d’exemplaires ont été assemblés en France, à Lille, dans l’Usine DÉFI, d’où cette appellation.
Il fallait également noter la présence de cette Mercedes 170 S, de ce joli modèle Hotchkiss « Anjou » iu encore de ce spécimen des années 80 de Teilhol, marque aujourd’hui disparue.
Au passage, entre les allées, on croise un certain Lucien Guitteny, en pleine conversation. Une figure sportive Angevine avec neuf « 24 Heures » à son actif. Sa meilleure édition fut en 1982 où il attrapa la 10e place sur une Rondeau M379C, en compagnie d’Yver et Sotty.
Un p’tit tour en bourse
Encore une belle bourse, frisquette. La Bourse d’échange des Bielles Anceniennes a encore tenu ses promesses et on y retournera avec plaisir l’an prochain. Mais on ne se lassera pas de retrouver des belles autour des prochains rendez-vous de la région.
Jean-Christophe
La Peugeot 203 Coupé a vraiment une belle allure !
· · 26 mars 2017 à 18 h 02 min