Rallye des Routes de Sologne 2021 : roadbook en 5 étapes

Publié le par Thibaut

Rallye des Routes de Sologne 2021 : roadbook en 5 étapes

Alexandre Pierquet, on ne le présente pratiquement plus… si vous lisez nos lignes, vous le voyez régulièrement à la baguette des Roadbooks d’Anciennes ; si vous êtes plutôt porté rallye caritatif, vous le trouvez mener de main de maître le Rallye des Cracks (qu’on vous a raconté en 2020). Bref, il fait partie des organisateurs les plus productifs de France, notamment via sa structure Bed and Historic Motors, il fallait donc bien qu’un jour ou l’autre je vienne prendre part à ses créations. Week-end de libre, prévisions météo favorable, les roues qui démangent à la suite de trop d’inaction… contact pris avec Alexandre : direction St Aignan le Jaillard pour le Rallye des Routes de Sologne 2021.

Etape 1 : de Niort à St Aignan le Jaillard, préparation du rallye

Le rendez-vous nous est donné par Alexandre, sur ses terres, à 11h00. Un coup d’œil à Google Maps / Waze / Coyote / <insérer votre GPS favori> : 350km, 3h30 de route. Prenant part au Rallye en moderne, ce sera autoroute pour ne pas avoir à se lever aux aurores, j’aurais préféré éviter mais nécessité fait loi.

Mais avant ça, il faudrait peut-être penser à trouver un copilote… personne de dispo chez News d’Anciennes et je sors bien trop de ma zone géographique de confort pour facilement trouver un équipier. Message passé sur Facebook, je trouve quelqu’un qui n’était jusque là qu’un ami virtuel : il fait des photos, il est sympa, n’est pas un grand habitué de la navigation… mais il roule en MX5 NC. Tope là Arnaud, on roulera ensemble.

On prépare rapidement la voiture : extincteur 2kg, compteur odométrique, planchette pour fixer le roadbook, pressions des pneus… et départ à 6h30 pour filer en direction du Loiret.

Etape 2 : découverte du domaine, du plateau, des copains de route du jour

C’est vers 10h30 que le GPS finit par m’indiquer que je suis « arrivé à destination ». Stationné le long de la route, je n’aperçois pour le moment du site de départ qu’un portail vert, une allée en pierre blanche bordée d’arbres, de bon augure donc.

Un léger ronronnement survient derrière moi et un petit bolide bleu nuit s’approche, suivi quelques instants plus tard par une superbe ligne rouge qui ne m’est pas inconnue : sans avoir parlé du rallye avant cela, on se retrouve Patrice (auprès de qui je suis copilote 90% du temps, j’en parlais dans un papier sur le Rallye de la Vienne), sa Lancia Fulvia et moi-même à rouler de concert, à arpenter ces routes de Sologne qui ne nous sont pourtant pas si familières.

On passe alors le portail et on s’avance vers le domaine où stationneront les autos et déjeuneront les équipages. Alexandre nous guide vers nos emplacements et présente face à nous un plateau aussi complet que varié : si les anglaises (Aston Martin, MG, Rolls…) trustent le podium aux côtés des allemandes (Porsche en tête), d’autres nationalités viennent assurer le côté hétéroclytes qui fait l’attrait de notre passion : Lancia, Ferrari, Saab, Ford, Renault… ou Mazda complètent la liste.

Briefing, rapide formation à la lecture du road-book pour les copilotes puis direction la terrasse pour déjeuner de produits 100% locaux. Ne reste plus qu’à sauter dans la voiture et démarrer.

News d'Anciennes sur les Routes de Sologne 2021

Etape 3 : de l’ombre des arbres au feu des projecteurs

C’est parti pour la première partie de notre périple en Sologne. Dès les premiers kilomètres, le Château de Sully sur Loire donnera le ton de la balade : bienvenue dans un véritable Office de Tourisme mobile au gré des Routes de Sologne.

On enchaîne les kilomètres entre petits villages, route forestière… je découvre totalement la région, non sans un certain plaisir.

Mais le clou de cette première partie du rallye, c’est le lieu de la pause, le Old Star Garage. Si vous avez lu notre papier sur l’émission Enchères Mécaniques, le nom de ce garage devrait vous parler : en effet, il s’agit bel et bien du garage présenté dans le programme. L’occasion pour notre groupe de poser devant la fresque graph’ qui orne l’un des murs de l’établissement, puis de s’aventurer entre les autos et motos dont il a la charge actuellement.

Le temps d’un ravitaillement pour les équipages et d’une photo pour la presse écrite locale (en l’espèce, la République du Centre), retour aux commandes pour la deuxième partie du roadbook, Alexandre nous l’annonce « plus roulante » que la précédente. Filons donc à découvrir une autre facette des Routes de Sologne…

Etape 4 : « au détour de la rivière » qu’ils chantent chez Disney…

… oubliant que la Loire est un fleuve ! Car pour cette avant dernière étape, c’est la Sologne fluviale que nous allons arpenter. Depuis le Canal de Briare à l’approche de Rogny jusqu’au Château de Gien surplombant les eaux de la Loire, les routes de Sologne se font aussi bucoliques et le rythme vient naturellement se réduire pour profiter d’un côté dolce vita.

Rapidement, on se retrouve à 2 ou 3 équipages à flâner… jusqu’à ce que l’un d’entre nous se trompe, embarque le peloton, sauf Arnaud et moi-même qui flairons l’embrouille. Eh bien oui, si l’organisateur prend la peine d’écrire qu’il faut « rester sur la Dxxx », ce n’est pas pour le plaisir : piège classique s’il en est un, efficace pour ne rien gâcher ! Mais les choses étant bien faites, l’erreur de navigation ne sanctionne pas l’équipage qui retomberont naturellement sur ses pattes… pour s’acheminer vers l’arrivée de cette promenade.

Alexandre et Laurence, en hôtes prévenant, nous attendent avec une collation qui permettra de rafraîchir les équipages. Sont alors remis les derniers cadeaux à leurs récipiendaires et vient l’heure de partir. Arnaud de son côté et moi d’un autre…

Etape 5 : retour sur Niort, débrief en solitaire

La journée, forcément trop courte, touche à sa fin, retour sur l’autoroute pour le retour tout court… l’occasion de jeter un œil dans le rétro de la journée passée.

Soyons francs, pour un amateur de rallye, les routes de Sologne ne sont pas un terrain de jeu vraiment favorable : routes rectilignes, pas toujours propres… difficile d’y trouver son compte. Qu’elle est donc ardue la tâche d’Alexandre ! Et pourtant, le parcours n’aura pas été particulièrement barbant…

Reste la question du plateau et du roadbook. Le 100% fléché métré c’est un choix… qu’en copilote je désapprouve mais qu’en organisateur j’utilise parfois aussi, surtout pour ce genre de rallye : il s’agit ici de se promener, de profiter des paysages, alors il faut un roadbook accessible et facilement lisible, aucun intérêt à s’arracher les cheveux. Niveau plateau, les amateurs d’anciennes y auront croisé quelques très beaux spécimens et les amateurs de GT aussi, duo gagnant donc.

Et quel bonheur… quel bonheur qu’est la reprise des événements, celle de pouvoir de nouveau rouler en groupes.

En bref, une journée très sympa, à refaire, qui sait…

Merci à Arnaud pour ses photos, petit florilège ci-dessous !

Thibaut

Copilote, président de l'AutoMoto Classic de l'Ouest, Directeur de Course FFSA... et rédacteur/photographe pour News d'Anciennes (depuis 2017) lorsque les évènements s'y prêtent. C'est au guidon d'une Terrot TENOR de 1963 et au volant d'une Lancia FULVIA 1.3S de 1971 que j'arpente les routes de France... c'est fort de ces différentes casquettes que je tâcherai de vous faire vivre par procuration autant d'évènements que possible : pas toujours de manière professionnelle, mais avec une constante sincérité...Viendriez-vous avec moi découvrir ce que la passion de l'auto ancienne a de plus diversifié ?

Commentaires

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.