Pebble Beach Auctions : Gooding & Co dégaîne (le premier) un énorme catalogue

Publié le par Benjamin

Pebble Beach Auctions : Gooding & Co dégaîne (le premier) un énorme catalogue

Après une année passée entièrement en ligne, Gooding & Co revient pour une double vente à la mi-Août. Et en attendant les catalogues de RM Sotheby’s et Bonhams, il y a déjà de quoi faire avec celui des Pebblea Beach Auctions.

Les Pebble Beach Auctions

Oui, on utilise le pluriel et c’est normal : il y aura deux ventes aux enchères les 13 et 14 Août prochain, précédés par deux jours dédiés aux expositions. D’ailleurs vous noterez aussi que la vente Gooding & Co est LA vente officielle du concours de Pebble Beach.

Concernant le catalogue, on s’attendait à du lourd, on est pas déçus : 132 lots dont plus d’une trentaine pouvant prétendre à des prix au dessus du million de dollars ! Très, très lourd !

Les stars du catalogue

D’habitude on vous mentionne surtout les millionnaires. Là elles sont trop nombreuses et on va se contenter des 8 plus grosses estimations des Pebble Beach Auctions.

Le plus gros lot n’est pas si ancien. C’est l’une des 64 McLaren F1 de route. Japonaise d’origine, elle n’a que 390 km au compteur. Concernant le prix, l’estimation n’est pas exacte mais Gooding & Co annonce un montant attendu supérieur à 15 millions de dollars.

Du côté des estimations connues, on commence avec une Ferrari 250 GT LWB California Spider Competizione de 1959. Une auto avec tout l’équipement nécessaire pour la course, un passé en course connu, une restauration et des numéros concordants. De quoi justifier l’estimation : entre 10 et 12 millions de dollars.

La seconde estimation est beaucoup plus récente mais non moins mythique : il s’agit d’une Mercedes-Benz CLK-GTR de 1998, la 9e de la série de 25 autos. Forcément peu kilométrée (1442 km), elle est estimée entre 8.5 et 10 millions de dollars.

On passe ensuite à une Ford GT40 de 1966, une auto un peu spéciale car c’est l’une des deux autos équipée d’une carrosserie alu par Alan Mann Racing. Une auto qui a couru à Sebring et aux tests du Mans et qui est estimée entre 7 et 9 millions de dollars.

On retrouve ensuite une autre Ferrari 250 GT, un cabriolet série 1 de 1958, un des derniers de la série, déjà primé plusieurs fois lors de concours et estimé entre 4.5 et 5.5 millions de dollars.

La suivante est également italienne, c’est une Maserait 200 SI de 1957 carrossée par Fantuzzi. Une auto qui a couru aux USA en son temps et qui est estimée entre 4 et 4.5 millions de dollars.

La française la plus remarquée du catalogue des Pebble Beach Auctions : une Bugatti Type 35B de 1929, ex-usine, qui a gagné les Grand Prix de France et d’Espagne cette année là avec Williams et Chiron. Restaurée en 2006, avec son moteur d’origine, elle est estimée entre 3.5 et 4.5 millions de dollars.

On termine avec l’Aston Martin DB4 GT, une des 30 conduite à gauche (sur 75) qui a couru mais possède un historique clair. Restaurée, elle est estimée entre 3.4 et 3.8 millions de dollars.

À ne pas manquer

Le catalogue des Pebble Beach Auctions regorge d’autos superbes. On compte ainsi deux Miura et autant de 300 SL et de Ferrari Daytona ! Mais il y a des autos moins courantes à noter.

On commence avec une Maserati A6G/54 carrossée par Frua et bien connue en France : c’est l’ex-Roger Baillon qui avait fait la couverture de nombreux articles. Restée dans son jus, elle a gagné un prix pour sa préservation (la mécanique a été revue). Elle est estimée entre 2.5 et 3.25 millions de dollars !

Ensuite on passe à une Porsche 935 K3, une auto qui a couru en 1981 et 1982 sous les couleurs de l’Interscope Racing et qu’on a déjà pu voir au Mans Classic. Elle est estimée entre 2.5 et 3 millions de dollars.
Si vous voulez « plus simple » dans le genre Porsche de course, une 934/5, celle qui fit 3e à Sebring en 1977 avec le Brumos Racing, est aussi au programme avec une estimation comprise entre 1.3 et 1.6 million de dollars.

On reste dans les allemandes avec une BMW 507 Serie II de 1958, livrée neuve au Venezuela avec hard-top, roues Rudge et freins à disques à l’avant. Elle est estimée entre 2.4 et 2.8 millions.

Et puis on ajoute aussi une américaine légendaire, une Shelby GT 350 R de 1965 avec 10 victoires en SCCA en 1965 et une carrière qui l’emmènera jusqu’au drapeau à damier de Sebring en 1973 et 1974 ! Elle est estimée entre 600 et 700.000 $.

Trois belles italiennes des Pebbles Beach Auctions ensuite. D’abord une autre Ferrari, une 400 Superamerica Serie II Coupe Aerodinamico de 1963. Superbe, restaurée par un spécialiste, elle est estimée entre 2.2 et 2.6 millions de dollars.

La suivante est une Siata 208 CS de 1953 carrossée par Balbo et qui a gardé son moteur de Fiat 8V. Restaurée en état concours, elle est estimée entre 1.4 et 1.8 million.

Enfin, l’alliance de l’Italie et de l’Amérique avec une Iso Griffo 7 Litri de 1969. Une auto recherchée et estimée entre 550 et 650.000 $.

On termine avec deux curiosités : deux Ferrari revues par Koenig. Qu’on aime ou pas, cela donne des autos très décalées. La Testarossa est estimée entre 100 et 150.000 $, la BB 512i entre 250 et 300.000 $.

Les françaises de la vente

Cocorico, il y a encore des françaises dans le catalogue de la vente Pebble Beach Auctions.

On retrouve ainsi deux autres Bugatti. La première est une rare Galibier carrossée par Vanvooren avec carrosserie et moteur d’origine passée par les collection Schlumpf et Mullin (elle sort de ce musée). Par contre il faudra ajouter la restauration aux 200 à 250.000 $ demandés.

Ensuite une Bugatti Type 52. Vous ne connaissez pas ? C’est une 35 à l’échelle 1/2 qu’Ettore Bugatti construisit pour son fils Roland et qui était mue par un moteur électrique. Cette auto très spéciale est estimée entre… 100 et 125.000 $ !

On ajoutera à ces autos une Talbot-Lago T15 LB carrossée par Chapron, elle aussi passée par les collection Schlumpf et Mullin mais estimée « seulement » entre 15 et 25.000 $.

Et puis on termine ce tour du catalogue des Pebble Beach Auctions avec deux populaires françaises.
D’abord une Citroën Traction 11 BL de 1937, importée aux USA et propriété du musée Mullin depuis 2015. Elle est estimée entre 35 et 45.000 $.
La seconde est une Citroën 2CV de 1991, l’une des dernières donc, également au Musée Mullin depuis 2015 et estimée entre 10 et 15.000 $.

Pour voir tout le reste du catalogue, c’est par ici.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

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