De découvertes en décapotables, L’Association Nantaise l’Atelier du Temps avait dû prévoir la meilleure météo pour accueillir les plus jolis cabriolets des environs. Les extérieurs du Restaurant « Chez Bénureau », sont fraichement fauchés et la fête prend rapidement la thématique estivale souhaitée. Le programme reste inchangé, Bourse aux pièces, ouverte pour les lève-tôt, Balade matinale en anciennes et, après les réconforts du midi,un Concours d’Élégance.
Le décor est planté, et probablement que les élections législatives ont dû ralentir les arrivées de toutes parts. L’urgence n’était pas forcément de rigueur, mais cela s’est probablement ressenti sur le nombre de participants à la balade et peut-être ailleurs…





Alors on s’est baladé dans ce sympathique parc, tout en jetant un regard du côté de la bourse et aux divers stands et commerçants en place.






C’était la fête aux cabriolets Français…
Ça ne pouvait pas mieux tomber, que d’honorer les cabriolets Français, avec une telle météo. Les clubs et assos Nantais, notamment, se sont donc fait plaisir, en nous proposant de sympathiques spécimens roulants, qui méritaient bien d’être épousseter.
L’éventail était évidemment bien fourni, avec des torpédos et des Avant-Guerre, De Dion Bouton Torpédo, Peugeot 201 et 301, Renault NN et Monastella, Citroën Traction… et même une imposante Hotchkiss.








Continuons avec des moins anciennes. Les formes évoluent et là encore, on s’est fait plaisir autour des clubs locaux. Les Peugeot étaient fortement représentées, avec une gamme quasi complète de cabriolets, 203, 403, 404, 204, 304, 504 et même 205 et 306…






Ailleurs, et toujours dans les clubs
On nous proposait par ici, quelques Citroën encore, dont des différents modèles DS, une Traction Avant, ce p’tit bout chou, de Panhard X de Michel, l’Alliance Renault de Benoit et quelques autres Renault (Caravelle), Talbot Samba, etc…






Toujours aussi sympas les « Plein Air »
Elles étaient au bon endroit, ces petites bases de Renault, et en plein soleil. Puisque L’Atelier du Temps a prévu cette météo et cette thématique, la brochette aux couleurs nationales se hâlait sans crème spéciale, Super 5 Belle-Ile, une JP4 et un Rodéo Sinpar…








Coup d’œil sur les cabriolets des visiteurs
Toujours autour des françaises, on a un coup de coeur sur ces véhicules originaux et rares : Renault Monoquatre, Panhard Dyna Junior, et roadster Brissonneau et Lotz Louis Rosier (base de 4cv Renault, on en parle ici). Sinon, notre Citroën 2 cv, ne serait-elle pas, quelque part un cabriolet?






Ceux là, viennent d’ailleurs
Commençons par les p’tites anglaises, notamment, avec des MG, Morgan, Triumph, puis une Porsche 911. Entre autres Américaines, on a bien aimé ces deux Chevrolet, et d’âges bien différents, Corvette C1 et Corvair.






Une « Mismaque » « Chez Bénureau »
Toutes ces raretés à découvrir, on ne court qu’après elles, finalement. Et « Chez Bénureau » il faut toujours s’attendre à quelques bonnes surprises. En voilà une, qui nous aura encore tapé dans l’œil.
Bienvenue à cette Mismaque, que nous ne rencontrons pas si souvent. Avec sa robe jaune canari, ça ne peut être qu’une Nantaise, effectivement. Rappelez-vous de ce coupé Squal, celui-ci camoufle une superbe structure tubulaire, et s’inspire de nombreux éléments Citroën, dont une mécanique de 2cv un peu affûtée. Un vrai kart…



Moss Monaco, ça vous dit quoi ?
C’est une autre belle surprise, cette originale Moss Monaco. Ce n’est pas un cabriolet, elle non plus, mais on doit bien profiter des courants d’air, quand on est à son volant. On la connait moins par ici, alors un peu d’histoire, ne nous fera pas de mal.
Le nom et l’héritage de MOSS Motors proviennent de Stirling Moss. Il souhaitait avoir sa concurrente de la Lotus Seven, de Colin Chapman, à la fin des années 50, début 60. Du fait que Moss, ait remporté le GP de Monaco, en 1956 sur une Maserati 250F, celle-ci hérita de l’appellation Moss Monaco.



Pour info, la Moss Monaco emprunte sa mécanique aux Triumph…


Quelques deux roues, par ici
Les motos du jour ont bien profité de l’ombre matinale. Deux modèles nous ont agréablement surpris, la petite 125 Yamaha et son carénage, puis ce magnifique spécimen, 1000 CRX Martin.



L’heureuse élue du concours d’élégance
Elle aurait pu être française et cabriolet, mais elle sera seulement cabriolet, cette Américaine Fort T de 1910. C’est un très joli torpédo, qui n’est autre que la plus ancienne, des anciennes présentées » Chez Bénureau » 2022. Belle récompense.





C’est toujours avec une certaine amertume, que l’on abandonne une si belle cérémonie. Un p’tit tour de prairie, ne sera pas de refus, d’autant que bien d’autres véhicules n’ont pas échappé à notre attention.
Merci encore à l’Atelier du Temps et à l’Espace « Chez Bénureau ». Quand à nous, on se retrouve très vite et évidemment… en anciennes.































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