Le Tour Auto 2019 approche à grands pas et c’est déjà la course pour les équipages qui doivent peaufiner la préparation de leur bolide ! En attendant le début des épreuves, on vous emmène à la découverte de la voiture à l’affiche de ce Tour Auto 2019
Cette année, ce sont les les constructeurs anglais disparus qui seront mis à l’honneur pour ce Tour Auto 2019. Parmi les modèles attendus, on retrouve une Sunbeam Alpine Roadster 1953, une Frazer Nash Le Mans Coupé 1954 mais surtout la Jowett Jupiter dont nous allons vous parler aujourd’hui.
Le Tour Auto, cela ne s’improvise pas !
En 2017, je vous faisais découvrir le coach D.B HBR5 d’Antoine Laureau et Antoine Moreau. Une sportive française engagée afin de poursuivre l’aventure initiée 60 ans plus tôt par Gérard Laureau, grand-père d’Antoine et pilote de la marque D.B. L’équipage remportera l’Indice de Performance au Tour Auto en 2017 (le récit de cette victoire est à retrouver ici) et continuera d’enchaîner les compétitions comme l’année dernière au Mans Classic (une course folle à revivre ici).
Pour ce Tour Auto 2019, Benjamin vous a déjà présenté l’une des favorites de l’épreuve en préparation : la Cobra de Ludovic Caron et Jean-Pierre Gagick ! Une machine incroyable que vous pouvez admirer sur piste ici.
La Jowett #19, bientôt prête pour la course
En première partie Benjamin vous a déjà raconté l’histoire de Jowett, la marque anglaise, victorieuse des 24h du Mans de 1950 à 1952. Nous allons maintenant découvrir la préparation de la Jowett #19.
Notre Jowett Jupiter #19 est un modèle de 1953. Prêtée par un collectionneur pour participer à cette édition 2019 du Tour Auto, son historique est limpide. Achetée par un garagiste dans le Sud Est de Londres, elle participera au Rallye de Monte Carlo avant d’être revendue et de repasser en version « street legal ». Elle aurait ensuite joué dans le film « The fast and the furious » de 1955. La Jowett est ensuite reprise par un anglais qui la fait courir jusqu’au début les années 1980. Enfin, elle est achetée par un collectionneur français avant d’être restaurée.
Pour l’épreuve à venir, la voiture est préparée chez R Breizh Competition, garage ami du propriétaire de la Jowett. La Jupiter a peu roulé ces dernière années et demande beaucoup de travail pour la préparer aux 3 000 km qui l’attendent.
Par mesure de sécurité, un coupe circuit est installé ainsi que des sièges baquets et des harnais montés en remplacement de la banquette. Les carburateurs qui ont retrouvé une seconde jeunesse attendent d’être remontés. Une fois la voiture prête, il faudra faire le maximum de kilomètre pour se familiariser avec la conduite de la Jowett, éprouver sa fiabilité et corriger les éventuelles faiblesses pouvant mettre en péril l’aventure.
L’équipage #19
La vedette de ce Tour Auto 2019 sera pilotée par Stéphane Ruaud et Pierre Laversanne.
Stéphane est natif de Porcaro dans la Morbihan. Il goûte rapidement aux sports mécaniques et est également co-organisateur du Ouest Motors Festival de Lorient avec le club ARSP 56 (retrouvez la dernière édition ici).
Dès que j’ai eu l’âge de conduire, j’ai tout de suite trouvé de l’appétence pour le Rallycross, la course de côte et plus tardivement le circuit, jusqu’à découvrir le championnat 2.0L CUP Peter Auto. L’année dernière, j’étais engagé sur le plateau commémoratif des 70 ans de Porsche au Mans Classic.
Pour ce Tour Auto 2019, nous sommes engagés dans la catégorie « régularité ». L’objectif est avant tout d’arriver au bout de l’épreuve car la mécanique reste fragile.
Premiers tours de roues pour la Jowett #19
Vendredi 26 avril, je retrouve Stéphane à Lorient pour un baptême à bord de la Jowett. Malheureusement, la météo bretonne nous accompagne pendant le trajet. Les essuies-glaces sont aussi efficaces qu’à l’époque et il n’est pas possible de mettre la capote sous peine de devoir conduire la tête penchée.
La position de conduite est assez haute mais il va vite falloir se faire à ce grand volant à droite et à la commande de boîte sur la gauche de celui-ci. La conduite se fait vraiment à l’ancienne : la boîte n’a pas de synchro et demande un double débrayage à chaque changement de rapport et les freins ne sont en réalité que des ralentisseurs. Le moteur est assez nerveux et la sonorité du 4 cylindres à plat se rapproche de celle d’une 2CV.
En route pour le Tour Auto !
Souhaitons bonne chance à cet équipage que nous suivrons bien évidemment de près lors de ce prochain Tour Auto 2019 ! Suivez les aventures de la Jowett #19 sur sa page Facebook
Pour ne rien rater du Tour Auto 2019, suivez notre guide complet est ici.

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