Cette année encore News d’Anciennes couvrait Goodwood Revival, et vous avez déjà pu voir notre article général, et un autre dédié aux courses. Comble de l’ironie, c’est au bout de presque quatre ans de vie en Angleterre que j’arrive enfin à y assister. Je dois avouer que c’est une très grave erreur, mais la vie à ses raisons.
L’avarice
Mea maxima culpa, j’ai été avare en temps. Une journée qui prend la forme d’un marathon, c’était une très mauvaise idée. Cependant c’était bien indépendant de ma volonté.
En revanche, les différents plateaux, eux, sont tout sauf avares en termes de choix et de spectacle !
La colère
Que ce soient les autos, les motos, ou les avions, les mécaniques ont délivré tout ce qu’elles avaient à offrir durant le week-end. Cela en devenait même parfois oppressant dans la ligne des stands, mais c’est absolument enivrant.



L’envie
Rien n’y fait, même en côtoyant des belles mécaniques régulièrement, j’ai toujours envie d’au moins une fois dans ma vie me glisser derrière le volant d’une de ces machines (même une Mini ou une A35, je n’aurais pas l’outrecuidance de demander plus) pour faire l’expérience de ce que les pilotes vivent.
Entendre Nick Swift rire au volant de sa Mini Marcos alors qu’il bataillait ferme pour la première place contre la Lotus Elan de Robert Barrie est probablement l’archétype de la course à l’anglaise, mais cela fait rêver.
La gourmandise
Pour assister à Goodwood Revival, il faut être gourmand. Entre les voitures et les pilotes engagés, si vous ne l’êtes pas, vous atteignez l’écœurement en à peine quelques mètres. Même si Silverstone Classic m’a bien mal éduqué, me rendant de plus en plus demandeur, là… On est encore sur une expérience différente, clairement au superlatif.
Le plus bel exemple, à mes yeux, c’est le St Mary’s Trophy, un plateau de voitures de tourisme entre 1950 et 1959. Il rassemble des voitures populaires ou courantes de l’époque, allant de la simple Austin A40 à la massive Studebaker Silver Hawk en passant par la Volvo PV544 ou encore la Jaguar Mk I. Un plateau pas forcément folichon, jusqu’au moment où vous prêtez attention aux nom des pilotes ! Derek Bell, Nicolas Minassian, Romain Dumas, Tom Kristensen, John Cleland, Stig Blomqvist ou encore Karl Wendlinger… Et ce n’est qu’un rapide échantillon.
La luxure
Goodwood Revival, c’est aussi une atmosphère particulière. Du fait du dress code très fortement recommandé. Comme la plupart des visiteurs s’y plie, il faut reconnaitre qu’il y a une part de glamour non négligeable dans l’appréciation de l’événement.




Entre les robes d’époque et les costumes de bonne coupe, il y a de quoi ravir les yeux, sans même s’attarder sur les mécaniques.
L’orgueil
Qu’il ait pris sa retraite de la compétition, ou non, un pilote reste un pilote, même pour un événement qui tient plus de la démonstration/promotion que de la course de championnat.



Tous nous ont donné le meilleur d’eux-mêmes pendant le week-end, et, même si cela a mené à un peu de casse, il faut reconnaitre qu’ils ont assuré un sacré spectacle en piste.
La paresse
Cette fois-ci, je suis le coupable. Après plus d’un an sans croiser aucun de mes collègues (vie à l’étranger oblige), j’en ai profité pour passer un peu de temps avec eux et découvrir le circuit que je ne connaissais pas encore.



Cela mène donc à un nombre de photos limité, et je m’en excuse platement. Mais c’est promis, l’année prochaine (car cela fait maintenant partie de mes incontournables), j’y serai sur trois jours, avec probablement trop de photos. En espérant juste que la pluie ne vienne pas s’inviter comme elle l’a fait à Silverstone Classic cette année !
Il m’a bien fallu expier tous ces péchés, et je vous le promets, j’ai fait pénitence !

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