Gooding & Co à Pebble Beach 2019 gros catalogue sportif

Publié le par Benjamin

Gooding & Co à Pebble Beach 2019 gros catalogue sportif

Après les catalogues de RM Sotheby’s et Bonhams, regardons maintenant celui de la vente officielle du concours de Pebble Beach. La vente Gooding & Co à Pebble Beach 2019 s’annonce bien remplie et la maison affiche ses ambitions à travers son catalogue.

La vente Gooding & Co à Pebble Beach 2019

Là encore on parle en fait de deux ventes. La première commencera le 16 à 17h, la seconde aura lieu le 17 à partir de 11h. Au total ce sont 140 lots qui seront mis en vente par la maison américaine.

Les stars de la vente

Une Ferrari comme premier prix

Cela faisait quelques temps qu’on avait pas vu une Ferrari 250 comme plus grosse estimation d’un catalogue. Là la question ne se pose pas. C’est une California Spider « longue » de 1958. En plus d’avoir été restaurée et d’être en excellent état, elle a couru en SCCA. Elle est estimée entre 16 et 18 millions de dollars !

Au dessus de 5 millions, il y a du monde

Il n’y a vraiment que lors de la Monterey Car Week qu’on trouve une telle concentration d’autos TRÈS chères. Au dessus des 5 millions de dollars d’estimation on retrouve encore 4 autos !

On commence par la plus originale, la 312T de 1975. On en a déjà parlé en détail, c’est ici, mais on connaît son prix : entre 6 et 8 millions de dollars.
Deux autres Ferrari 250 sont également dans cette catégorie. La première est une 250 GT Cabriolet Serie I de 1958. Un peu moins fine que la California Spider, elle lui ressemble fortement. Son prix est plus bas, entre 7 et 8 millions de dollars.
Ensuite c’est une 250 GT Tour de France qui nous intéresse. Livrée en Suède son seul palmarès notable est une participation aux 12h de Reims 1958. Elle est estimée entre 5.5 et 6 million de dollars.

Enfin une Alfa Romeo. C’est la 6C 3000 CM Superflow IV, dessinée par Pinin Farina. Une auto qui fit le tour des salons entre 1956 et 1960. Originale et magnifique, elle est estimée entre 6 et 8 millions de dollars.

Les autres millionnaires

Il nous reste encore une trentaine de millionnaires potentielles à passer en revue ! Du délire.

Les Ferrari

Encore des Ferrari ! Et elles sont nombreuses. On retrouvera ainsi une des 99 Ferrari 330 GTS (est. 2-2.4 millions), une 275 GTB « normale » de 65 (est. 1.5-1.8 million) et une à long nez et carrosserie alu de la même année (est. 3.5-4 millions de dollars).

On continue avec une 212 Inter Coupé de 1952 et sa carrosserie Vignale (est. 1.7-2.2 millions) et une 400 Superamerica Aerodinamico (est. 2.8-3.4 millions).

On note aussi une Daytona un peu particulière : la toute première produite, forcément passée par de nombreux salons, estimée entre 1.2 et 1.5 million de dollars.

On termine avec des Ferrari plus récentes. On retrouve une F40 « US » (est. 1.2-1.4 million), une F50 avec peu de kilomètres (est. 2.8-3.2 millions) et les encore plus récentes LaFerrari (est. 2.8-3.2 millions) et une des 6 Ferrari Sergio (est. 2.5-3 millions).

Les autres italiennes

On commence avec une auto qui ressemble à une 8C mais qui n’en est pas une. La Tipo 256 tient sa ressemblance de la carrosserie qu’elle a reçu en 1941… par Touring. Auparavant c’est une auto qui était carrossée en Spider et qui a été développée par la Scuderia Ferrari. Elle a notamment couru aux Mille Miglia 1940 sous cette forme. L’estimation ? Entre 2.75 et 3.5 millions !

Autre Alfa, une 1900 C SS Coupé par Zagato, estimée entre 1 et 1.3 million. Beaucoup plus ancienne on retrouve une Isotta Fraschini IM de 1913 qui fut la voiture officielle de la marque aux 500 Miles d’Indianapolis en 1913 et 1914. Elle est estimée entre 3 et 4 millions de dollars.

Les françaises

La vente Gooding & Co à Pebble Beach 2019 est celle qui proposera le plus de françaises pouvant dépasser le million de dollars. On commence avec deux Bugatti Type 57. La première est une 57C Stelvio de 1938 carrossée par Gangloff et estimée entre 1.2 et 1.4 million.
La seconde est une 57 « normale » Atalante de 1936 dont le châssis et la carrosserie sont longtemps resté dans les réserves de la collection Schlumpf ! Elle est estimée entre 1.75 et 2.25 millions de dollars.

Dernière française, une Renault ! Une 40CV Torpédo Skiff, dernière carrosserie Skiff produite par Labourdette. Cette auto de 1925 est estimée entre 900.000 et 1.2 million de dollars.

Gros contingent d’allemandes à la vente Gooding & Co à Pebble Beach 2019

Beaucoup d’allemandes sont estimées au dessus du million. Et sans surprise deux marques sont représentées.

Mercedes tout d’abord. La plus ancienne est une 500K Cabriolet C de 1936 estimée entre 800.000 et 1 million de dollars. Elle se complète d’une 540k Cabriolet A de 1941 carrossée par Sindelfingen, estimée entre 1.5 et 2.2 millions de dollars.
Ensuite trois 300SL. Le coupé « Framboise » de 1955 n’a jamais été restauré et est estimé entre 1.3 et 1.6 million. Le coupé noir de 55 lui aussi a été entièrement restauré et il est estimé entre 1.5 et 1.8 million. Enfin le roadster de 1958 n’a jamais été restauré non plus et il est estimé entre 1 et 1.25 million de dollars.

Ensuite on passe aux Porsche. La plus ancienne est une des dix 934/5 de 1977 (est. 1.2-1.5 million), suivent une 959 Sport de 1988 (est 2-2.4 millions) et une 964 Carrera RS 3.8 de 1993 (est. 1.6-2 millions).

Beaucoup d’anglaises

Encore un gros contingent avec les anglaises. Toutes époques et tous usages sont au catalogue.

On commence par les routières. La plus ancienne est une Rolls-Royce 40/50 HP Silver Ghost Limousine de 1911 carrossée par Thrupp & Maberly et estimée entre 1 et 1.5 million. Suit une Bentley 4 1/2 Litre Sports Tourer de 1928 carrossée par Van den Plas, estimée entre 1 et 1.3 million. Ensuite une Lagonda V12 Rapide de 1939, estimée entre 900.000 et 1.2 million.
On enchaîne avec un mythe, une DB4 GT en conduite à gauche (30 exemplaires) estimée entre 4 et 4.5 millions !
Enfin la plus récente de ces routières est une McLaren Senna avec 100 miles au compteur, estimée entre 1.4 et 1.6 millions.

Les bêtes de course maintenant. La première est une Lister-Jaguar de 1959, qui a remporté sa catégorie en SCCA cette année là. Elle est estimée entre 1 et 1.4 millions.
Plus récente une Jaguar XJR-10 de 1989. Une glorieuse auto qui n’est pas une groupe C mais une IMSA GTP et qui a un beau palmarès en historique. Elle est estimée entre 1.5 et 2 millions de dollars.
Enfin, une Aston Martin Vulcan, arme absolue pour Trackdays, estimée entre 2 et 2.5 millions.

Les américaines

Une seule américaine de la vente Gooding & Co à Pebble Beach 2019 vise un prix supérieur au million. C’est une Duesenberg Model J Sport mais une Berline carrossée par Murphy. Elle est estimée entre 2 et 2.5 millions de dollars.

Une seule ? Pas vraiment puisque l’autre est une hybride. C’est une allemande de base, une 964. Mais elle a été revue par Singer et est connue comme la « Mountain View Car » et estimée entre 800.000 et 1 million de dollars.

Les autres autos à ne pas rater

En dessous du million on retrouve encore beaucoup d’autos intéressantes.

Notamment des françaises et des Citroën. On commence ainsi avec une DS19 Berline de 1959 entièrement restaurée avec une estimation absolument folle pour une berline : entre 250 et 300.000 $ !
Toujours dans les prix fous, une ID19 Le Dandy estimée entre 300 et 375.000 $.
On continue avec une authentique 2CV Sahara (est. 90-120.000 $) et une plus abordable 2CV Dolly de 1986 estimée entre 35 et 45.000 $.

Autre Citroën, une BX 4TC avec une estimation haute pour le modèle : entre 80 et 110.000 €. Elle fait partie d’une collection de Groupe B d’homologation où on retrouve une autre française : une 205 T16 estimée entre 200 et 250.000 $. Pour être complet on ajoute une Metro 6R4 (est. 175-225.000 $) et une Delta S4 Stradale (est. 600-700.000 $).

On termine les françaises avec une Delahaye 135 MS Cabriolet de 1948, carrossée par Faget Varnet (est. 550-700.000 $) et une Delage D6-70 de 1937 carrossée par Letourneur et Marchand (est. 400-500.000 $).

Ensuite toutes les autres. Si RM a une vente dédiée aux Aston elles sont aussi nombreuses dans le catalogue Gooding & Co à Pebble Beach 2019. On retrouve par exemple deux Vantage Zagato sortant de la même collection. La bleue est la 49e des 52, estimée entre 500 et 600.000 $, la rouge est la première des conduites à droite, estimée entre 400 et 500.000 $.

On note aussi une Tatra T77A Limousine de 1938, estimée entre 450 et 650.000 $, une Auburn 8-100A Boattail Speedster pour se prendre pour Gatsby (est. 300-375.000 $), une des 26 Ghia L6.4 Coupé (est. 375-450.000 $) et une Lamborghini 350 GT (est. 650-800.000 $).

Des prix hauts

Le catalogue de la vente Gooding & Co à Pebble Beach 2019 affiche des prix hauts. Très hauts. Sans même parler des DS totalement hallucinantes, les autres autos sont légèrement plus chères que ce qu’on pouvait trouver récemment sur d’autres ventes… ou simplement en face chez les concurrents. Clients gourmands ou stratégie assumée ? Réponse dans trois semaines.

Tout le catalogue est visible ici.

Photos : Mathieu Heurtault, Brian Henniker, Mike Maez, Josh Hway, Matt Howell, Ronen Topenberg pour Gooding & Co.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

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