Essai d’une Mercedes 560 SEC Wide Body, coupé impérial

Publié le par Benjamin

Essai d’une Mercedes 560 SEC Wide Body, coupé impérial

Noire, large, imposante. Alors oui, on fait pas dans la dentelle pour cet essai. Attention cependant, on ne s’emballe pas. Nous ne sommes pas en présence d’une voiture préparée par AMG. Non, la Mercedes 560 SEC Wide Body, c’est un peu de la recette AMG, mais pas tout le menu non plus. C’est finalement une auto qui intrigue et nous replace à la fin des années 80 quand les grands coupés étaient encore statutaires et que le « tuning » se démocratisait. Mais en tout cas, va falloir l’essayer pour vraiment la cerner.

Notre Mercedes 560 SEC Wide Body

Cette gueule ! Avouez que vous ne vous retourneriez pas forcément sur une Mercedes C126, le coupé Classe S des années 80 si vous la voyez dans la rue. Une grosse voiture noire, finalement, ça devient commun. Mais l’œil est attiré par notre Mercedes 560 SEC Wide Body du jour. Oui, Wide Body, carrosserie large et faut avouer que ça fait une sacré différence.

D’où est-ce que ça sort ce Wide Body ? La question est légitime, Mercedes ne s’est toujours pas mis à produire des voitures de série avec ce genre d’appendice. Sauf… bah oui, sauf quand on colle un logo AMG quelque part, que ce soit devant le nom d’une motorisation ou maintenant avec un AMG Line qu’on peut même ajouter sur une voiture dotée du plus petit diesel de la marque. Et finalement, notre Mercedes 560 SEC Wide Body, c’est l’ancêtre de ces autos. Sauf qu’on ne parle pas du plus petit moteur de la gamme, mais du plus gros.

Notre voiture du jour n’est PAS une AMG. Non, AMG s’est bien penché sur l’auto au niveau technique. Et à l’époque déjà, il fallait que ça se voit aussi à l’extérieur. Et on a pas trouvé mieux que de créer un kit carrosserie pour faire passer la C126 d’un gros coupé finalement massif et assez classique à un coupé encore plus massif et tous muscles dehors.

Si on rentre dans le détail, dès l’avant on voit qu’il y a quelque chose. On retrouve bien la large calandre et la grosse étoile Mercedes, les phares carrés complétés par les clignotants (qui rendent bien en blanc à la place du orange) et sous le pare-chocs massif, deux grilles et les feux. Mais juste en dessous on retrouve une petite lame. C’est pas grand chose mais ça change déjà l’auto tandis qu’on voit bien que, derrière, les passages de roue de la Mercedes 560 SEC Wide Body sont… larges, justement.

C’est en étudiant le profil qu’on se rend vraiment compte du travail esthétique et de l’apport du kit dans l’esthétique de la Mercedes 560 SEC Wide Body. Déjà au niveau des roues. Les grosses jantes alu, frappées du logo AMG donnent un aspect massif. Elles sont abritées dans des ailes élargies et ça se voit au-dessus de ces ailes avec un décroché qui est parfaitement raccord avec la ligne de caisse. Et ça la dessine bien plus que sur une C126 classique.

D’ailleurs, une C126 classique est haute sur patte de base. Notre Mercedes 560 SEC Wide Body l’est aussi… mais ça se voit moins. Merci le kit, encore une fois, qui permet d’ajouter ces bas de caisses, plutôt bien dessinés et qui donnent vraiment plus de caractère à la voiture.

Tant qu’on y est, on peut aussi saluer le dessin « de base » de la C126, notamment ce profil. En effet, ce n’est certainement pas évident d’arriver à créer une ligne plutôt sympathique sur un coupé de presque 5m de long. Ok, ça laisse plus de place pour bien dessiner l’avant et l’arrière, mais ici l’habitacle est, certes carré comme le reste de l’auto, mais avec de grosses surfaces vitrées, bien intégrées et aidées par l’absence de montant central.

Regarder la Mercedes 560 SEC Wide Body de l’arrière permet encore de bien voir les ailes larges. On passe ensuite sur la jupe qui descend plus bas sans adopter pour autant un dessin trop tuning. C’est bien réalisé et presque discret. Au-dessus, les gros feux sont toujours striés. Vous savez pourquoi ? Rien à voir avec un élément de style ou d’aéro, c’est simplement que cela évitait de concentrer la saleté et permettait de garder un bon éclairage même avec une voiture bien sale… ce qui ne devait pas souvent être le cas des Classe S. En Europe en tout cas.

On termine avec un détail de la Mercedes 560 SEC Wide Body. Oui c’est un vrai détail parce qu’il faut vraiment regarder l’auto de l’arrière pour prêter attention au petit becquet placé sur le haut de la malle. Comme le reste du kit, on se doute que son impact réel sur l’aérodynamique est limité mais on laisse le bénéfice du doute.

Au final, comment juger cette Mercedes 560 SEC Wide Body du côté esthétique ? Et bien tout simplement en disant que c’est plutôt réussi. Oui, à l’époque, c’était du tuning, discret mais du tuning quand même. Un tuning à la sauce Mercedes en fait. Et de nos jours ? On est finalement bien plus habitués aux voitures kitées… et à celles qui reçoivent ce genre de kit « de série » pour que ça choque.

Sous le capot : un monstre

Avant toute objection : un monstre européen ! Certes, les américains ont produit des V8 bien plus costauds que celui-ci. Même en Europe on a fait mieux en cylindrée. Mais nous sommes dans les années 80 et le constructeur à l’étoile se lance dans une opération de greenwashing bien avant que le terme n’apparaisse. C’est le Energiekonzept qui vise à améliorer le rendement énergétique puis on installe des catalyseurs sur les voitures. Pour autant, en 1985 on ajoute à la série des C126 le gros V8 de 5,6 litres de cylindrée. Et c’est le début de l’histoire de cette Mercedes 560 SEC Wide Body en fait.

AMG n’est pas encore une société appartenant à Mercedes mais ça reste une société créée par des anciens de Mercedes et ne travaillant presque que sur des voitures à l’étoile. Et AMG va alors décider de sortir sa mouture du moteur en sortant 385ch de la bête. Pour accompagner cette évolution technique, on fait aussi une évolution esthétique avec un kit carrosserie large : le Wide Body. Et comme AMG est un préparateur ET un vendeur d’accessoires, on peut aussi installer le kit sur une 560 SEC normale. Et c’est le cas de notre auto du jour.

De fait, le V8 cube toujours 5,6 litres et sort un bon 300ch. Forcément, avec une telle cylindrée, le couple est à l’avenant avec 455Nm de couple ! Oui c’est du costaud mais finalement c’est assez logique vu l’ambition de l’allemande. La 560 SEC Wide Body (ou pas d’ailleurs) est pensée pour le marché américain. Il faut donc un bon gros moteur pour une voiture aussi statutaire. Par contre, vous m’avez vu venir à des miles, un gros V8 sur une auto qui ne vise pas forcément le sport, ça veut dire boîte auto. Bingo, on retrouve une boîte 4 rapports sur notre voiture du jour, couplée à un capteur qui surveillait la pente sur laquelle était engagée l’auto.

Côté technique, la Mercedes 560 SEC Wide Body pouvait adopter une suspension hydropneumatique et la présence du réservoir sous le capot nous le conforme bien. Sur cette auto de 1989, une Série 2 donc, la Hydropneumatische Federung III (qu’on appellera HPF III, on est pas au Scrabble) permet d’abaisser la hauteur de caisse de 24mm à moins plus de 120km/h pour une meilleure stabilité. On ajoute également un contrôle de traction côté électronique et on se retrouve avec une liste d’équipement déjà longue… qui ne va faire que s’allonger à l’intérieur.

À l’intérieur : Komfort

560 SEC Wide Body ou pas Wide Body, l’intérieur est typiquement celui d’une Mercedes de la fin des années 80. C’est sombre, très sombre, c’est chargé en boutons en tous genres et niveau dessin, rien de très original… mais si c’est fonctionnel, c’est pas grave !

Première remarque : le Kit AMG est présent jusque sur le volant. Gainé de cuir, il est impose dans cet habitacle mais son dessin ne varie pas énormément par rapport à une autre C126.
Deuxième remarque : c’est sombre et c’est encore pire avec notre 560 SEC Wide Body du jour puisque l’habillage en bois qu’on aurait du retrouver sur la console centrale, sur le levier de vitesse et le bandeau de planche de bord est passé au noir. Celui qui a fait ça voulait du monochrome, pourquoi pas, mais l’ambiance s’en trouve largement assombrie.

Là où on confirmera une fois de plus que notre 560 SEC Wide Body est équipée d’un kit, c’est au niveau des compteurs. Leur dessin ou leur disposition n’auraient pas différé si on avait été en présence d’une AMG. Par contre, ils auraient eu un fon blanc et un marquage AMG. D’ailleurs cette instrumentation n’a rien de très sportif… mais reflète bien une auto dévolue aux Autobahn avec un tachymètre au centre et un compte-tours à droite, combiné avec une montre. À gauche, c’est un combiné reprenant les diverses jauges qui nous renseignent sur la santé du moteur.

Rien à redire sur les sièges, le cuir épais a bien vieilli et est prêt à nous accueillir. D’ailleurs, cela vaut pour l’avant comme pour l’arrière. Parce que l’arrière aussi est accueillant avec de la place pour des adultes dans des fauteuils, des vrais, profonds et bien confortables. Ça donne envie d’emmener le crew en balade.

Au volant de la Mercedes 560 SEC Wide Body

La porte s’ouvre et se referme en la claquant bien fort. Ce n’est pas un cliché que de dire que je suis immédiatement coupé du monde extérieur. Le moteur démarre et si je n’avais pas mis un petit coup d’accélérateur et que le compte-tour ne s’était pas réveillé, j’aurais pensé au bruit d’une péniche qui passait à côté. C’est feutré, c’est calme… et je suis confortablement installé. Le bras s’est déployé et m’a amené la ceinture que je n’ai qu’à boucler. C’est parti, non pas pour zoom zoom zang, mais juste pour rouler.

Pas besoin de jouer du levier de vitesse. C’est simple, on passe en R pour une petite marche arrière… pas si facile avec le gabarit de l’engin et la Seine juste à côté, avant de passer la première et c’est parti. Les premiers mètres pourraient être un test de confort. Une petite rue pavée permet de sentir… rien en fait. La 560 SEC Wide Body évolue, certes, à faible vitesse mais le confort est royal. La suite se fait dans de toutes petites rues. Clairement pas le meilleur endroit pour le gros gabarit de notre coupé du jour, mais la Mercedes s’en sort bien… tandis que je dois bien viser pour certains passages un peu étroits.

Voilà que ça se libère un peu. Un stop, de la circulation, et 300ch sous le pied droit. Ça va le faire non ? Je ne tente pas un démarrage façon dragster mais j’appuie fort et c’est parti. La Mercedes s’élance et s’insère parfaitement. La poussée ? C’est pas fou. Rien qui ne cloche concernant la mécanique. La boîte ? Jusqu’à présent elle est parfaite, sans à-coups et bien pilotée. Non, je crois que c’est simplement la définition de l’auto qui fait ça. La 560 SEC Wide Body me rappelle tout simplement la 560 SL R107. Pourtant cette dernière était moins puissante.

On continue jusqu’à sortir de la ville. Voilà des routes plus adaptées à un gros coupé comme notre Mercedes 560 SEC Wide Body. Cette fois, ce n’est plus le regard des passants qu’elle attire mais ceux des autres automobilistes. C’est vrai qu’elle en impose, mais on avoue qu’on préférerait qu’ils regardent comment ils insèrent leur SUV sur le rond point. En cas de frayeur, le freinage est efficace et pourtant il a fort à faire avec le poids de notre engin du jour.

Allez, la route s’ouvre, c’est le moment de vraiment rouler. J’appuie plus franchement sur l’accélérateur. Il semblerait que le capteur comprenne vraiment que je suis en montée. Jusque là on grimpait sur notre lancée mais hop, à peine l’accélérateur effleuré, sans même que le V8 ne commence à devoir puiser dans ses ressources qu’un rapport tombe. La 560 SEC Wide Body attaque la montée et le fait de façon volontaire mais j’avoue que je m’attendais à mieux niveau poussée. 300ch quand même…

Quand les virages arrivent, elle enchaîne. Merci la suspension HPF III, ça vire à plat et ça enchaîne. Le feeling de la direction n’est pas fou fou mais au moins j’arrive à placer la voiture correctement. En sortie de virage, j’écrase l’accélérateur pour une réponse finalement assez molle. Comme si le moteur me répondait « Vraiment ? Ok j’y vais… » mais sans mettre de la bonne volonté. Pourtant, la vitesse grimpe, mais c’est long.

La route continue et me confirme dans mon idée : la Mercedes 560 SEC Wide Body est vraiment avare de sensations. Côté virages, c’est un bon point puisque c’est qu’elle vire à plat et sans nous faire peur. Côté moteur, c’est une déception. Finalement, ça confirme l’à priori que j’ai de ces allemandes à l’étoile des années 80. Même avec leur confort et leur équipement très européen, la conduite et les sensations sont vraiment prévues pour le marché américain, de l’impression de puissance finalement vite maitrisée à celle d’avoir un moteur rond qui mise beaucoup sur le couple. Sans parler de la boîte auto évidemment.

Les sensations, c’est acté. Mais les performances ? Là-dessus on ne se fait pas trop de souci. Certes on manque de dynamisme mais la 560 SEC Wide Body est plutôt performante. Pas en drag race, les temps de réaction sont trop mauvais. Mais en tout cas, c’est le genre d’auto qui permettait de tenir une « bonne moyenne » du temps où les boîtes grises et autres tourelles étaient absentes des bords de route. Le must devait être de l’emmener grand train sur l’Autobahn. Avoir un tel vaisseau spatial qui passe pleine balle à côté de soi devait être impressionnant. Forcément, dans la campagne Seine-et-Marnaise je n’ai qu’un infime aperçu de ce potentiel.

Je retente encore ma chance d’apercevoir un vrai dynamisme dans la conduite de notre allemande, mais sans réussite. J’espère pour les propriétaire de la version AMG que les 85ch en plus offraient une réelle différence. En tout cas, j’ai beau tenter de la maltraiter et aller dans les tours, au moins le châssis reste impérial. Allez, direction la nationale, on rentre au bercail !

Conclusion

Impériale. Oui c’est le mot qui va bien à cette auto. Au moment de sa sortie, l’Empire pouvait renvoyer à Star Wars et c’est vrai qu’il y a un côté Dark Vador dans l’aspect de cette voiture. Par contre, c’est plutôt le rejeton rebelle d’un riche empereur (noble ou industriel) qu’on aurait vu au volant de cette auto. Parce que cette voiture a quelque chose d’antinomique.

La 560 SEC Wide Body c’est en effet deux voitures en une. D’un côté, l’aspect statutaire d’un gros coupé Mercedes avec un gros V8 sous le capot. D’un autre côté l’aspect rebelle incarné par le tuning à l’époque, quand bien même le kit carrosserie provenait de chez AMG. Il en résulte une auto qui en impose, un objet qui attire les regards et qui intrigue. Et c’est tout à fait le but recherché non ?

Que de la gueule ? Avec cette différence de prix, on s’en contente !

Les plus de la 560 SEC Wide BodyLes moins de la 560 SEC Wide Body
Pas le prix d’une AMGPas les perfs d’une AMG
Le look et ses détailsÉléments spécifiques et rares
L’agrément du V8Pas un poil de sport
Son image
Mercedes 560 SEC Wide Body : les notes
Fiche techniqueMercedes 560 SEC Wide Body
Années1986-1991
Mécanique
Architecture8 cylindres en V
Cylindrée5547 cm³
AlimentationInjection Monopoint
Soupapes16
Puissance Max300 ch à 5000 trs/min
Couple Max455 Nm à 3750 trs/min
Boîte de VitesseAutomatique 4 rapports
TransmissionPropulsion
Châssis
Poisition MoteurLongitudinale Avant
FreinageDisques Ventilés AV et Pleins AR
VoiesAV 1545 mm / AR 1527 mm
Empattement2845 mm
Dimensions L x l x h4935 x 1828 x 1407 mm
Poids (relevé)1825 kg
Performances
Vmax Mesurée249 km/h
0 à 100 km/h7,4s
400m d.a14,9s
1000m d.a27,1s
Poids/Puissance6,08 kg/ch
Conso Mixte± 13 litres / 100km
Conso Sportive± 20 litres / 100 km
Prix± 50.000 €

Conduire une Mercedes 560 SEC Wide Body

Rouler en Mercedes 560 SEC Wide Body, ce n’est pas facile. Et c’est cher ! Pour les versions AMG, les vraies AMG au niveau du moteur, qu’elles soient en 5,6 (rares) ou 6 litres (un peu moins rares), il va falloir se saigner : on démarre aux alentours de 150.000€ et on peut taper bien plus haut selon la configuration, quand le premier client a choisi une autre couleur que le noir par exemple.

Une Mercedes 560 SEC Wide Body « pas AMG » est moins onéreuse et c’est logique. Notre auto du jour le prouve. D’accord, elle n’est pas exempte de tous reproches au niveau esthétique ou même électronique ce qui abaisse encore le prix. Elle est actuellement en vente aux enchères. Tout se passe en ligne chez Collector Cars Auction et vous aurez les détails ici.

Côté guide d’achat, il faut faire très mais alors très attention à ces voitures. Une C126, c’est increvable sur le papier. Sauf que beaucoup ont pris ça comme argent comptant et n’ont pas entretenu leur auto ! Ça peut se voir avec des traces de rouille (même une Mercedes n’est pas à l’abri). Ce genre de défaut d’entretien peut aussi laisser des traces côté électronique et, plus embêtant, côté clim et suspensions. La réparation de ces deux organes coûte cher.

Sinon, le souci d’une Mercedes 560 SEC Wide Body, ce sera au niveau des pièces spécifiques. On a parlé du volant mais les jantes ou les différentes pièces du kit ne seront pas forcément faciles à trouver non plus.

Merci à Arnaud de Collector Cars Auction pour avoir organisé cet essai et merci à Alexis pour les photos supplémentaires.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. clarkguebeul38

    Les perfs faut se méfier dans ces gros machins, on a l’impression qu’on se traine et quand on regarde le compteur on est déjà à 200.

    Répondre · · 5 mars 2024 à 9 h 08 min

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