En 1986, Ford transforme sa berline familiale en un coupé super sportif. Avec son aileron démesuré et son moteur préparé, la Ford Sierra RS Cosworth est prête à en découdre aussi bien en rallye que sur circuit. Mais avec la Sierra, la victoire ne s’acquiert pas si facilement… C’est ce que l’on va tenter de vous démontrer dans cet essai !
NOTRE FORD SIERRA RS COSWORTH DU JOUR
La Ford Sierra naît dans un contexte difficile. On est au début des années 80, l’Automobile tente de se relever après deux chocs pétroliers successifs. Au salon de Paris d’octobre 1981, Ford révèle au public son étude Probe III. Son dessin opère une rupture totale avec la gamme de l’époque. Son aérodynamisme très poussé permet d’atteindre un Cx de 0,22 ! Ses formes lisses et tout en rondeurs sont issues du bio design. Un concept signé du styliste français Patrick Le Quément que l’on connaît mieux pour son travail et ses concepts-cars Renault Racoon et Mégane.
En coulisse, Ford tâte le terrain et observe attentivement les réactions du public. En effet, sous le concept Probe III se cachent les lignes de la future Sierra, alors désignée comme la remplaçante de la Taunus européenne et de la Cortina d’outre-Manche.
Les résolutions de sobriété s’estompent rapidement quand Ford veut homologuer la Sierra en rallye pour le Groupe A. Pour cela, la marque doit produire 5.000 exemplaires de la déclinaison sportive de son coupé. On entre alors un peu plus dans la définition même de la voiture mondiale : une marque américaine, un moteur Cosworth anglais, un conception allemande (« RS » pour Rennsport) et une fabrication en Belgique dans l’usine de Genk. La Ford Sierra RS Cosworth est alors présentée au salon de Genève en mars 1986 et la production est lancée en juin de la même année.
Commandée le 5 juillet et livrée le 31 octobre, notre Ford Sierra RS Cosworth présente quelques éléments qui pourraient bien nous faire peur. Dès le premier coup d’œil, impossible d’ignorer les nombreux appendices venant muscler le dessin du coupé. En décodant la ligne générale, on peut voir que les proportions du profil sembles équilibrées.
L’imposante custode arrière est presque complémentaire de la vitre de portière. Les montants sont assez fins. On remarque d’ailleurs que la porte est emboutie d’un seul tenant, elle n’est pas faite de pièces rapportées ou soudées pour encadrer la vitre. C’est quelque chose d’assez inédit pour l’époque. Malgré son aspect assez carré, typique des années 80, la Ford Sierra RS Cosworth hérite d’un Cx de 0,34.

A l’avant, la Ford Sierra RS Cosworth n’a de rond que son ovale bleu. Les feux rectangulaires avec doubles projecteurs lui confèrent un regard assez méchant mais pas vilain ! En dessous on retrouve clignotants et antibrouillards. Plus près du sol, des aérateurs redirigent l’air vers les roues pour accroître le refroidissement des freins. Toujours côté ventilation, Ford a pensé à tout, car un turbo, ça chauffe ! Alors la Sierra intègre une profonde calandre entre ses optiques, mais aussi deux aérations dans le pare-chocs pour le radiateur et des écopes sur le capot pour évacuer l’air chaud.
Ce qui rend cette Ford Sierra RS Cosworth si sportive, c’est bien son kit carrosserie d’origine. En plus de pare-chocs avant et arrières retravaillés et légèrement gonflés, les ailes se dotent d’élargisseurs. Le tout offre une nouvelle dimension au déport croissant de la ligne de caisse partant de l’optique avant, jusqu’au dessus du feu arrière. Au niveau inférieur, une baguette noire joue les pare-chocs latéraux. Etant donné son épaisseur, elle est évidemment plus décorative qu’efficace. Enfin, côté bas de caisse, la jupe latérale se replie vers l’intérieur comme sur les Porsche 928.



On en a pas encore parlé, mais notre Ford Sierra RS Cosworth n’est pas simple à identifier comme une Sierra auprès du béotien. En même temps, cette version 3 portes n’est pas la plus courante mais c’est vrai que c’est la carrosserie qui sied le mieux à cette version d’homologation. Il suffit de regarder les version suivantes, basées sur les Sierra Saphire, en 4 portes donc, pour voir que le dynamisme de la ligne s’est envolé même si on conserve les détails méchants.
Côté détails, justement, la Ford Sierra RS Cosworth s’habille d’une teinte diamond white, comprenez là du blanc, oui, mais nacré. C’était l’une des trois couleurs disponibles pour la voiture aux côté d’un noir et d’un bleu. Comme pour l’ensemble des voitures des années 80, exit les baguettes de chrome, tous les joints et les poignées de porte sont peints en noir. D’habitude, je ne suis pas trop fan du plastique mais là le résultat n’est que plus réussi. Les superbes jantes BBS 15 pouces, spécifiques à la RS, sont les seuls éléments d’aspect métallique qui subsistent. On les retrouve souvent reprises telles quelles en rallye sans leurs caches-écrous.



Enfin, l’élément clé et le plus emblématique de la Ford Sierra RS Cosworth : son aileron. Véritable pièce aérodynamique et performante développée pour le coupé RS, il aussi l’un des plus impressionnants de la production Automobile. Les fans de bolidage vous diront « qu’il y a au moins 80 kg d’appui », les ingénieurs Ford de l’époque et les pilotes vous mettront simplement au défi de rouler sans ce redoutable aileron. Fixé grâce à un support au centre de la malle et accroché par les extrémités aux montants du hayon, l’aileron de la Ford Sierra RS Cosworth semble presque en lévitation !


À l’intérieur
Alors que le style extérieur de la Ford Sierra RS Cosworth a été dessiné en Allemagne par le Patrick Le Quément, l’intérieur a lui été imaginé par Trevor Creed en Angleterre. Moins spectaculaire que le reste de la voiture, tout aussi carré mais surtout plus sobre, l’habitacle de la Ford Sierra RS Cosworth propose tout de même quelques détails sportifs.
La RS abandonne le massif volant au moyeu trapézoïdale de la berline pour un modèle sport à trois branches, dont la jante assez épaisse et légèrement moelleuse, offre une prise en main agréable. A contrario, le levier de vitesse reste strictement identique à celui de la berline.

Les sièges Recaro en velours arborent un tissu spécifique à la RS. Leur forme confère un excellent maintien. Le conducteur et le passager peuvent même étendre le coussin sous leur cuisses vers l’avant pour opter pour une position plus confortable. A l’arrière, la Sierra propose le même niveau de confort avec d’épaisses banquettes dignes de plus grandes routières de l’époque.
Concernant les équipements, la Ford Sierra RS Cosworth affiche un grand compte-tours et un grand compteur de vitesse, mais aussi une jauge essence, de température d’eau, et gagne un manomètre de pression de turbo. Chose étonnante, une partie des voyants (moteur, température d’eau, usure des freins) se trouvent sur la console centrale, sous les aérateurs.
En dessous, la Sierra intègre un écran à affichage digital qui indique lorsque les portes sont ouvertes ou mal fermées. Les feux stop apparaissent en rouge et s’éteignent si leur bon fonctionnement est vérifié par un simple appui sur la pédale de frein.










Sous le Capot
Quand on achète une Sierra RS, c’est avant tout pour son cœur mécanique. Dès l’ouverture du capot, le couvre culbuteurs rouge annonce la couleur : Cosworth, 16 soupapes et turbo ! Le bloc fonte 4 cylindres de 1.993 cm³ est un moteur à double arbre à came en tête et dont le vilebrequin et les bielles sont forgés.
Le Cosworth est suralimenté par un turbocompresseur Garrett T3 qui souffle à 0,7 bar. La puissance portée à 204 ch est transmise aux roues arrières par l’intermédiaire d’une boîte Borg-Warner à cinq rapports et via par un pont différentiel autobloquant.
Côté châssis, rien de très inhabituel. Le poids est notable. Oui, la Ford Sierra RS Cosworth peut être vue comme un coupé avec ses 3 portes mais elle reste basée sur une berline. Du coup avec ses presque 1400kg sur la balance, ce n’est pas une ballerine et Ford ne s’y est pas trompé en imposant des freins avant ventilés avec piston par étrier.


AU VOLANT DE LA FORD SIERRA RS COSWORTH
En conduite normale… ou en chauffe
Lorsque je m’assois au volant de cette Ford Sierra RS Cosworth, ce ne sont pas des termes liés à la sportivité qui me viennent à l’esprit, mais plutôt liés au confort. La position de conduite est excellente. Le maintien des sièges semble impeccable, l’accroche et la prise en main du volant sont agréables et les commodos tombent directement sous la mains. Déjà, je me sens prêt à avaler des kilomètres sans fatigue. J’avoue être surpris, je m’attendais à quelque chose de plus radical, ferme, brute… A croire que ces deux mondes ne sont finalement pas incompatible.
Mais ce que je suis venu découvrir, c’est une bête de rallye ! Ne brûlons néanmoins pas les étapes. Démarrage. Je tends l’oreille… A faible régime, l’échappement d’origine est doux et feutré. J’exerce une légère pression sur l’accélérateur. La Sierra suggère qu’elle n’est peut être pas si sage…

Je passe la première. Nul besoin de mettre trop de gaz, le moteur est assez coupleux. La boîte est ferme mais précise. Réputée quasi-indestructible, elle est largement surdimensionnée pour la puissance de la RS. Je regrette seulement la position trop haute du levier de vitesse qui lui donne un côté poids lourd… Malgré cela, les rapports semblent bien étagés. La prise en main de la Ford Sierra RS Cosworth s’avère moderne. Elle ne pousse pas au crime, si on ne cherche pas la conduite sportive. Le régime monte progressivement avec la température.
On en profite pour avaler les kilomètres. Sans taper dans le moteur, la Ford Sierra RS Cosworth est finalement une auto dont on soupçonne le caractère puisqu’on ne le ressent. Au moins, la puissance est là pour rouler à bon rythme sur les voies rapides. Avec son confort, qu’on aurait pas soupçonné, lui, on se dit que si ce n’étaient le physique de bête de rallye, notre Sierra aurait été à ranger dans la catégorie des autoroutières. Mais on va aller le chercher ce caractère de bête de rallye.
En conduite sportive
Le moteur est en température, il est temps de mettre un peu plus de rythme et de réveiller la cavalerie. La Ford Sierra RS Cosworth sait se montrer bestiale dès le premier appel du pied droit. La sonorité sage devient tout autre, le moteur révèle sa vraie personnalité. La musique lancée, l’adrénaline monte. Malgré le moelleux des sièges et les accélérations linéaires, les 204 ch se font ressentir mais sans nous brusquer. Le Cosworth donne 80% des 276 Nm de couple dès 2.300 tr/min.
Tout ça… c’est quand on commence à accélérer. Parce qu’avec le rythme qui augmente, le moteur change aussi. En fait, l’accélération linéaire… s’arrête quand on en a besoin. On reste en présence d’un gros moteur Turbo des années 80. Alors oui, ça pousse de façon linéaire, mais en deux fois. Parce qu’une fois que le gros Garrett se met à souffler, ça pousse encore plus fort. Et la mise en vitesse est alors vraiment surprenante sans pour autant verser dans le brutal.



Le freinage est impeccable. Les étriers à 4 pistons ne peinent vraiment pas à stopper les plus de 1300 kg de la Sierra et l’assistance au freinage par ABS n’est pas prêt de se déclencher. La direction assistée est assez directe. La Ford Sierra RS Cosworth met rapidement en confiance et c’est là tout le piège !
Le châssis n’est pas aussi sain qu’il n’y parait. La suspension avant est triangulée, tandis que l’arrière à bras tirés est équipé d’une barre antiroulis. Rien de très moderne pour l’époque. La tenue de route demeure excellente, à condition de rester sur le sec… En tout cas, on ne ressent pas spécialement le poids de la voiture une fois qu’on a haussé le rythme. Le sous-virage est là pour nous indiquer que ce n’est pas le genre d’auto à danser dans les épingles mais elle reste vive sur les changements d’appuis.
Cela m’a donné déjà un bon aperçu de ce qu’est la Ford Sierra RS Cosworth. Pour la conduite plus sportive, c’est à son propriétaire qu’il faut demander la vérité. François a par ailleurs participé à quelques courses de côte en Sierra notamment lors de la Coupe Florio à Saint Brieuc ou Montée de Saint Gouéno.



« La Ford Sierra RS Cosworth accroche très bien sur route sèche. Mais il faut véritablement prendre garde avant de mettre les watt sur piste humide ! Il faut de la dextérité pour la tenir car le train avant est un peu trop léger, mais seulement quand on l’emmène dans ses retranchements. Une fois qu’on la connaît, la Sierra se montre joueuse et donne beaucoup de sensations. Cela ne doit jamais faire oublier un principe essentiel : toujours mettre la puissance quand les roues sont droites. Sinon, gare aux sueurs froides ! »
« A la moindre perte d’adhérence, au mieux, elle patine, au pire l’arrière peut partir en vrille sans prévenir ! D’autant plus lorsque le turbo devient efficace, cela peut donner de sacrés coups de raquette. D’ailleurs le turbo se sent même à vitesse élevée. En Allemagne quand on relance à 200 km/h, on le sent redonner de la poussée ! »
Au-delà
Vous l’aurez compris, la Ford Sierra RS Cosworth n’est pas à mettre entre toutes les mains. Cela n’en fait pas pour autant une mauvaise compétitrice. En effet, elle fut par le passé une concurrente plus qu’efficace sur piste face aux BMW M3 e30 et Mercedes 190 e 2.3-16. Pour preuve, Jean-Claude Andruet participa à son volant aux 24h du Nürburgring et aux 24h de Spa en 1988.
En rallye, la Ford RS Cosworth sera championne de France en 1987 et 1988 avec Didier Auriol. Colin McCrae participera également avec elle au championnat d’Angleterre pour la saison 1989 en Gr N. Enfin, Christian Rigollet, pilote et spécialiste de la Sierra RS Cosworth, aura longtemps joué les ouvreurs et fait le show sur les rallyes de France.

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CONCLUSION
Malgré ses nombreux atouts, la popularité la Sierra RS ne se montre pas à la hauteur du potentiel sportif et plaisir de la voiture. Avec sa pelle à tarte et ses extensions, la Ford Sierra RS Cosworth propose un look ravageur sur une voiture à la fois polyvalente, robuste, fiable, performante et joueuse. Même sportive, sa conduite ne posera aucun problème si vous ne jouez pas trop les apprentis sorciers. Ajoutez un arceau et un extincteur et la Sierra sera prête pour la prochaine course en rallye historique ou sur circuit.
Les plus de la Ford Sierra RS Cosworth | Les moins de la Ford Sierra RS Cosworth |
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Le puissant cœur Cosworth | Les sueurs froides sur route mouillée |
Le turbo jamais à bout de souffle | La rareté du modèle et des exemplaires d’origine |
L’aileron aussi impressionnant qu’efficace | La disponibilité des pièces |
Son confort et sa polyvalence | Sa popularité |

Fiche technique | Ford Sierra RS Cosworth |
Années | 1986-1987 |
Mécanique | |
Architecture | 4 cylindres en ligne |
Cylindrée | 1.993 cm³ |
Alimentation | Gestion électronique Magneti Marelli + turbo Garrett T03B (0,7 bar) + intercooler |
Soupapes | 16 |
Puissance Max | 204 ch à 6.000 trs/min |
Couple Max | 276 Nm à 4.500 trs/min |
Boîte de Vitesse | Manuelle 5 rapports |
Transmission | Propulsion 2 roues motrices |
Châssis | |
Position Moteur | Longitudinale |
Freinage | Disques ventilés 283 mm 4 pistons AV et disques 272 mm AR |
Voies | AV 1.452 mm / AR 1.468 mm |
Empattement | 2.608 mm |
Dimensions L x l x h | 4.425 x 1.725 x 1.420 mm |
Poids (relevé) | 1373 kg |
Performances | |
Vmax Mesurée | 234 km/h |
0 à 100 km/h | 7 s |
400m d.a | 15,5 s |
1000m d.a | 27,3s |
Poids/Puissance | 6 kg/ch |
Conso Mixte | ± 9,2 litres / 100 km |
Conso Sportive | ± 15 litres / 100 km |
Prix | ± 50.000 € |
CONDUIRE UNE FORD SIERRA RS COSWORTH
Ayant déjà possédé une discrète berline à moteur Cosworth, François souhaitait revenir à ses premières amours mais en se laissant tenté cette fois-ci par le coupé RS.
« A l’époque de sa sorite, j’avais eu la berline quatre portes en voiture de tous les jours avec le moteur Cosworth. Volée par deux fois, c’est un agent Ford qui a fini par me la reprendre pour la restaurer. Volée une fois de plus, elle est finalement retrouvée après un casse. Avec son style passe partout et sa puissance, c’était une voiture très prisée des voyous. »
Notre Ford Sierra RS Cosworth du jour a été commandée par son premier propriétaire en remplacement d’une Ford Escort 1600 RS. Le moteur a été changé avant les 100.000 km car les premiers blocs avait tendance à fêler. Second propriétaire, François achète cette Sierra en 2013 avec 190.000 km. A son volant il en fait 15.000 de plus. Un kilométrage total qui peut paraître élevé mais son état exceptionnel témoigne d’un entretien rigoureux, d’une utilisation sérieuse et régulière. La voiture n’a jamais passé une nuit dehors. Si elle vous plait, cette Ford Sierra RS Cosworth est disponible à la vente en cliquant ici.
La Ford Sierra RS Cosworth est restée seulement deux ans au catalogue. Avec 5.545 exemplaires produits, dont 500 transformés en RS 500 par Tickford en 1987, la Sierra RS n’est pas un modèle très répandu. En trouver une en excellent état et dans sa configuration d’origine comme celle-ci ne sera pas si aisé. Comptez en moyenne 35.000 € pour un modèle modifié, roulant peu, arrêté ou avec travaux plus ou moins lourds. Pour un exemplaire d’origine avec historique limpide, tablez sur 50.000 à 55.000 €. Pour une préparation sérieuse et homologuée, comptez facilement 10.000 à 15.000 € de plus.
Enfin pour trouver la RS 500, version ultime de la Sierra de 224 ch, c’est principalement du côté des enchères qu’il faudra se tourner, tant l’auto est rare. Elles partent à des prix largement supérieurs à 90.000 €, voire bien plus, suivant la préparation et l’historique. En 2017, on s’étonnait de voir une Sierra RS 500 vendue à 100.000 £, en 2023 un modèle avec seulement 192 miles au compteur a été adjugé 596.250 £ par Iconic Auctioneers à Silverstone ! Notez donc bien cette tendance du marché à la hausse.
Pour l’entretien, rien de particulier à signaler. Pas la peine de passer chez Ford pour se procurer des pièces courantes car ils n’en auront pas à vous proposer. Orientez-vous plutôt chez des préparateurs et spécialistes de sportives qui auront leurs fournisseurs anglais.
Merci à François, Hugues et Pierre pour cet essai.





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