Boisseau-Pomez tiendra sa prochaine vente au Musée de Brassac-les-Mines (63)

Publié le par Benjamin

Boisseau-Pomez tiendra sa prochaine vente au Musée de Brassac-les-Mines (63)

On vous a déjà parlé de cette maison de vente aux enchères troyenne. Après sa vente des 48 Heures Automobiles de Troyes, à l’occasion de laquelle nous avions essayé la BX GTI, la maison Boisseau-Pomez / Ivoire Troyes, proposera bientôt une nouvelle vente aux enchères dédiée aux automobiles anciennes. Cette fois, ce sera à Brassac-Les-Mines avec 26 anciennes.

La vente Boisseau-Pomez à Brassac-les-Mines

Mais pourquoi se rendre dans le sud du Puy de Dôme ? Parce c’est bien là qu’on retrouve, au sein d’un des plus anciens garage Peugeot de France, le Musée de la Virée d’Antan, on l’avait visité, c’est à voir ici. Ce musée de 1500 m² renouvelle chaque année 80% de sa collection. Voici une belle occasion de faire le tri !

Certaines autos proviennent également du Musée de Bellenaves (03) et elles sont toutes très variées, allant des caisses carrées des années 10 aux GTI des années 80 ! Populaires, sportives, prestigieuses, elles seront 26 et seront variées. Autre particularité de la vente : des frais acheteurs réduits à 10,8%.

Les stars de la vente

Difficile de trouver une star dans cette vente variée et plutôt orientée sur les populaires. Pourtant on trouve une auto qui sort vraiment du lot, niveau estimation : la Harris Leon Laisne Type R 10cv de 1931. Motorisée par un 4 cylindres SCAP de 1700cm³. Elle a été primée par la Fondation du Patrimoine et Motul qui ont financé une partie de sa restauration. Elle était, du coup, exposée à Rétromobile en 2016. La restauration n’est pas terminée mais cette auto unique doit changer de main. Estimation : entre 65 et 75.000 €.

Autre auto plutôt originale, une Alvis TD21 Série II de 1962. Avec son 6 cylindres de 3 litres et sa carrosserie très british réalisée par Park Ward, c’est une auto à restaurer intégralement, avant de la faire immatriculer en France. Estimation ? Entre 18 et 20.000 €.

Moins exotique, on retrouve une reine de la route, française, une Citroën DS 19 de 1961. C’est donc une auto avec « ailes cendrier ». Beaucoup de travail à prévoir sur l’auto, tant en mécanique qu’en carrosserie, mais elle est estimée entre 15 et 18.000 €, beau prix pour une telle base.

3 avant-guerre

En plus de l’Harris Léon Laisne, on note plusieurs avant-guerre dans la vente Boisseau-Pomez de Brassac-Les-Mines. On en a sélectionné trois.

La plus ancienne, c’est une Peugeot 127 de 1910. Ce Torpédo 4 portes a appartenu à Marcel Legros, taxi à Paris. Sans qu’aucune preuve ne soit apportée, ce véhicule faisant partie de la Compagnie Française des Automobiles de Place, qui deviendra G7, il aurait été réquisitionné, en compagnie des nombreux Renault AG1 en tant que « Taxi de la Marne » ! En bon état, nécessitant une révision, cette auto est estimée entre 27 et 30.000 €.

Plus sportive dans sa forme, on retrouve ensuite une Donnet Zedel 10cv de 1932. Cette auto, originellement un fourgon, a été transformé en « skiff » avec son arrière bois. Freins et embrayage sont à refaire mais le moteur tourne et le châssis est en bon état. Elle est estimée entre 20 et 25.000 €.

La troisième, c’est une Renault Celtaquatre de 1937. Contrairement à celle que nous avions essayé, c’est à relire ici, celle-ci est un coach décapotable. Là aussi elle démarre mais la mécanique et surtout le châssis devront être repris. L’estimation est située entre 10 et 12.000 €.

Trois auto classiques… et trois qui le sont moins

Commençons avec trois grands classiques de la voiture ancienne. La vente Boisseau-Pomez de Brassac-les-Mines proposera ainsi, avec la deuxième plus grosse estimation, une Ford Mustang Cabriolet de 1965. Restaurée il y a quelques années aux USA et a roulé régulièrement depuis. Deuxième main, pour l’instant, elle est estimée entre 40 et 45.000 €.

Ensuite on repart dans les avant-guerre mais avec une Traction 11 BL de 1938, bleue et noire. Une belle auto fonctionnelle mais non fiabilisée avec sellerie à rafraichir. Elle est estimée entre 10 et 12.000 €.

Et puis on trouve aussi une Fiat 500 de 1966, dans son jus, avec de la tôlerie et de la mécanique à prévoir. Néanmoins c’est une base attractive avec un prix bas : entre 4000 et 5000 €.

Ensuite on passe à des autos qu’on voit peu lors des ventes aux enchères. Celle de Boisseau-Pomez à Brassac-les-Mines proposera ainsi une Opel Commodore Coupé B 2.8 GS/E de 1973. État d’origine excellent, peu de rouille, bon fonctionnement et bonnes performances, elle est estimée entre 12 et 14.000 €.

Ensuite on passe sur une auto de course ! C’est une auto des Nascar Cup Series de 2003. Construite en 2003 et utilisée jusqu’en 2005, elle n’a gardé ni son tableau de bord, ni son moteur. Une déco en somme, possiblement à remettre sur la route, estimée entre 12 et 15.000 €.

On termine notre sélection avec une petite japonaise, une Mazda RX-7 de 1980. Entièrement à restaurer, de la peinture à la mécanique, elle est affichée à prix bas : entre 2000 et 2500 €.

Vous voulez en voir plus ? Le catalogue est ici.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. Hervé

    De bien bells autos.dont les estimations paraissent basses, à moins que ce soit pour attirer le chaland à enchérir…les prix vont ensuite probablement s’envoler. Une vente à suivre.

    Répondre · · 12 janvier 2023 à 20 h 33 min

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