Artcurial signe un bon résultat avec Automobiles sur les Champs

Publié le par Benjamin

Artcurial signe un bon résultat avec Automobiles sur les Champs

Ce dimanche c’est Artcurial qui avait sorti le marteau. C’était la vente Automobiles sur les Champs, à Paris donc, et le catalogue était taillé sur mesure pour les fans de rallyes… mais comportait bien d’autres beautés.

La vente Automobiles sur les Champs d’Octobre 2021

Après une journée et demi d’exposition publique, les 97 lots ont été proposés aux enchères. Pour une fois, pas de très gros prix proposé, aucune auto ne visait le million d’euro (rendez-vous à Rétromobile pour se rattraper ?) et au final 71 d’entre eux ont trouvé preneur.

Les autos de rallye à la une

Plusieurs semaines avant la vente, la maison parisienne avait déjà révélé la présence de deux Groupe B dans le catalogue de sa vente. Les deux autos sortaient du Manoir de l’Automobile et faisaient suite à celles passée par la vente « La Parisienne ».

D’abord, la Nissan 240 RS, rareté en manque d’image et de palmarès, estimée entre 130 et 190.000 €. Malgré ces quelques handicaps, elle dépasse son estimation et termine à un bon 214.560 €.

Suivait une BX 4 TC Evolution (et pas une BX 4 TC de route comme celle qu’on a essayé). Particularité : c’est la seule auto de compétition qui ait terminé un rallye, la Suède en 1986, avec Andruet en marquant des points en plus ! Jamais sortie du musée depuis son dernier rallye à l’Acropole, elle était estimée entre 250 et 350.000 € et dépasse largement ce montant : 417.200 €.

On trouvait aussi une auto plus ancienne, une Alpine A110 de 1973, ancien mulet de l’usine sur cette campagne du premier Championnat du Monde des Rallyes, estimée entre 220 et 280.000 €. Finalement c’est à 262.240 € qu’elle s’arrête.

Enfin une auto plus récente, mise en avant par la maison Artcurial sur le catalogue de la vente Automobiles sur les Champs, une Subaru Impreza de 1993, la première d’une longue lignée à avoir marqué des points avec Vatanen aux 1000 Lacs 1993. Burns et McRae l’ont aussi piloté mais ça n’a pas empêché cette auto estimée entre 450 et 650.000 € de rester invendue.

Du sport, encore

On avait aussi sélectionné trois autres sportives dans le catalogue de cette vente Automobiles sur les Champs.

D’abord une Talbot-Lago T14 America barquette, la reconstruction de celle de Rosier aux 24h du Mans 1956. Une auto vraiment spéciale, estimée entre 80 et 110.000 € mais restée invendue !

Ensuite une Bugatti Type 35B, mais une « argentine » de 2005. Une auto parfaite pour de bonne sensations, estimée entre 180 et 220.000 € et partie à 226.480 €.

Dernière française, une Renault 5 Turbo 2, une des rares compétition client avec un moteur 1432 cm³, préparée « Cévennes » et partie pour 89.400 € (est. 55-75.000 €).

On retient aussi

Pour le reste de notre sélection on avait trouvé d’autres autos peu courantes.

Déjà une paire d’autos, deux Mercedes-Benz 600. La première, en parfait état datait de 1968 et avait appartenu à Jean-Louis Trintignant. Elle était estimée entre 110 et 140.000 €. La seconde avait besoin de plus de soins (et n’avait finalement pas appartenue à l’Aga Khan). Son estimation était fixée entre 60 et 90.000 €. Résultat : ces deux autos si particulières ne trouvent pas preneur.

On retrouvait ensuite une Nash Healey de 1953 en version Le Mans, encore plus rare. Estimée entre 70 et 90.000 €, sans prix de réserve, elle part pour 57.216 €.

On avait aussi une Ferrari 365 GTB/4 Daytona, une des autos transformée en Spyder quand c’était la mode. Estimée entre 400 et 600.000 €, elle termine à 488.720 €.

On terminait notre sélection avec trois autres beautés / raretés.

Les deux premières sont bien de chez nous. D’abord une Facel Vega HK500 de 1959. Dans un bel état de conservation, cette auto estimée entre 120 et 150.000 € termine à 159.192 € sous le marteau.
Ensuite on retrouvait une Simca Plein Ciel S, bien restaurée et en bel état. Estimée entre 15 et 25.000€, elle se vend contre 20.264 €, bonne pioche pour l’acheteur !

Enfin on retrouvait une Avanti II. Non, pas une Studebaker, c’est la version sortie en 1962, mais une version II, produite de 1966 à 1983 avec le même dessin. Une auto originale et rare, estimée entre 18 et 24.000 € et vendue 21.456 €.

Pour voir l’intégralité des résultats, c’est par ici.

Allez, on vous remet quelques photos de l’exposition :

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

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