On connaît les résultats de la vente Osenat à Epoqu’Auto 2017

Publié le par Benjamin

On connaît les résultats de la vente Osenat à Epoqu’Auto 2017

Une des animations du salon lyonnais, dont le reportage complet est à voir ici, c’est la vente aux enchères. La vente Osenat à Epoqu’Auto 2017 avait lieu le dimanche après-midi, devant des gradins combles et de nombreux curieux.

Tout le week-end les belles autos, et les insolites ont été scrutées. Voici les résultats, tout ne se vend pas, dont certains gros morceaux, mais il y avait quelques belles affaires à trouver sur place !


Beau contingent d’anglaises

Les anglaises font de beau score dans cette vente Osenat à Epoqu’Auto 2017. La superbe Jaguar Xk150, qui avait eu son article, c’est ici, estimée entre 85.000 et 100.000 € est la seule de celles qu’on a noté qui ne soit pas vendue.

Suivaient les deux Rolls. La plus ancienne la Phantom II de 1930, recarrossée dans les années 60 et qui demande une grosse remise en route était estimée entre 100 et 150.000 €. Bien montée dans les enchères, elle aussi s’arrête trop bas pour être vendue.
L’autre Phantom, une V ayant appartenu à l’icône de la mode Mona Bismarck était estimée entre 60.000 et 80.000. Celle-ci s’envole puisque son prix final est de 99.600 €.


Du côté italien, les Ferrari assurent

C’est du côté des Italiennes qu’on trouve la plus grosse vente pour Osenat à Epoqu’Auto 2017. La Ferrari Dino 246 GT de 1972, estimée entre 200.000 et 250.000 €, est finalement vendue pour 252.000 € ! La Mondial 3.2L de 1991 estimée entre 35.000 et 45.000 € et quelqu’un a fait une affaire en s’achetant une Ferrari à 36.000 € !

Sorti de chez Ferrari, l’Alfa Giulia Spider de 1965, encore affublée des lignes de la Giulietta équipée d’un 2 litres de 150ch était estimée entre 65.000 et 75.000 €. Elle ne se vend pas. La Lancia Fulvia Zagato de 1972 enfin ne part pas, malgré un prix estimé entre 30 et 35.000 €.


Occasion manquée pour les deux Talbot T15

Deux Talbot T15 Baby dans le catalogue d’Osenat à Epoqu’Auto 2017… deux invendues. Dommage. Le roadster bleu, estimé entre 200 et 250.000 € s’arrête à 195.000 €. Trop juste pour le propriétaire. Même chose pour le coach rouge qui a eu droit à son article, ici. La voiture était estimée entre 60 et 85.000 €, et ne monte qu’à 45.000, encore une fois, c’est trop juste.

Quelques lots qui sortaient de l’ordinaire et ont été remarqués

On commençait avec Oldsmobile Toronado de 1967. Estimée entre 20 et 30.000 € cette grosse américaine part pour 24.000 €. La Panther J72 de 1972 était elle estimée entre 30 et 40.000 € mais ne se vend pas.

La plus originale du catalogue d’Osenat à Epoqu’Auto 2017 était l’Oswald Soxle. Estimée haut, entre 60.000 et 80.000 €, elle ne monte pas assez haut et ne se vend pas…

Les françaises pas en reste

Des ancêtres pour commencer

La vente Osenat à Epoqu’Auto 2017 proposait un authentique Taxi de La Marne, un Renault Type AG de 1912. En bon état et estimé entre 20.000 et 30.000 €, il part pour 28.800 €.
La Charron BA 10HP Torpédo, elle aussi de 1912 était encore plus rare. Estimée entre 25.000 et 35.000 € elle ne monte pas assez haut pour atteindre le prix de réserve.

De la populaire à la berline de notable

Les françaises étaient donc nombreuses à la vente Osenat à Epoqu’Auto 2017. On trouvait aussi quelques populaires. La très belle Renault Dauphine dont seul l’intérieur est d’époque part pour 9000 €. La Citroën 2CV de 1963, estimée entre 10 et 15.000 € ne part pas, mais une Mehari s’envole à 13.200 €.

Du côté des françaises plus haut de gamme, la belle Chenard et Walker à carrosserie Labourdette ne part pas. La Peugeot 404 Cabriolet de 1965 et son Kit Nardi qui renvoie le levier de vitesse au plancher étaient estimée 40 et 45.000 € et atteint la belle somme de 53.400 €.
Enfin la Citroën Traction 15/6 estimée entre 35 et 40.000 € se vend pour 44.400 € !


Et des sportives pour terminer

Dans le catalogue d’Osenat à Epoqu’Auto 2017 on trouvait deux sportives françaises. La petite Renault 5 Alpine présentée était superbe et estimée entre 19.000 et 23.000 €. Peut-être trop, elle ne se vend pas. L’Alpine A110 Groupe 4 de 1970 avec un beau palmarès ne part pas non plus. Son estimation était comprise entre 110.000 et 150.000 € !

L’intégralité du catalogue est visible ici.

Pour être complet, quelques surprises

On ne parle pas de surprises niveau prix, mais niveau état des véhicules. Le Combi étaient superbe, magnifiquement restauré. Il part pour 48.000 €, et dans cet état, c’était une affaire.
Même chose pour la BMW M3 qui monte à 64.800 €. En état proche du concours, c’est amplement mérité… et elle est définitivement inaccessible à beaucoup.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. Alex

    Le blanchiment d’argent via les salles des ventes se porte encore très bien on dirait…

    Mis à part blanchir de l’argent, quel intérêt peut on avoir d’acheter une auto à une vente aux enchères le double de ce qu’on peut la trouver chez un professionnel ?

    L’explication, c’est que contrairement au professionnel ayant pignon sur rue, la maison des ventes, elle, elle accepte les virements en provenance de n’importe quel pays (paradis fiscal). Il suffit même d’enchérir par téléphone, depuis n’importe quel endroit sur le globe.

    J’ai 100 000 € à blanchir qui provient d’une quelconque magouille, je te les donne en espèces, tu les déposes sur un compte dans une banque dans un pays pas regardant sur la provenance et tu m’achètes la voiture que j’ai mise en vente à la vente aux enchères.
    Le commissaire priseur garde une commission, toi, en tant que complice, je te refile 10 000€ et en gros au départ j’avais 100 000€ en liquide que je ne pouvais pas facilement rapatrier sur un compte bancaire « classique » et au final, pour en gros 20 000€, j’ai 80 000€ « propres » sur un compte bancaire on ne peut plus respectable.

    En cas de contrôle fiscal, j’ai juste à dire que cet argent provient de la vente d’un véhicule de collection (ce qui est le cas) et voilà… Régulièrement, pour blanchir mon argent j’achète une auto, une oeuvre d’art ou que sais-je et je refais la même chose, un coup en France, un coup en Italie voir bien plus loin etc etc…

    Voilà le vrai visage des ventes aux enchères mais les magazines automobiles, les marchands spécialisés dans ce type de biens, les commissaires priseurs etc etc se gardent bien d’en parler, ce ne serait pas bon pour le business…

    Je possède des véhicules de collection, jamais je ne suis parvenu à les vendre au même tarif que celles qui s’échangent lors des ventes aux enchères mais bon moi… m’acheter ma voiture le double de sa valeur, ça n’a pas d’intérêt pour les voyoux…

    Répondre · · 18 novembre 2017 à 5 h 25 min

    1. Fifty_Five

      Mon pauvre Alex, outre que votre commentaire est diffamatoire, il dénote surtout une méconnaissance totale des ventes aux enchères.
      Les ventes Osenat, je connais depuis les années 80, j’en ai gardé quelques catalogues d’époques et, pour l’exemple, vous n’auriez pas trouvé chez un professionnel la Bugatti de Jacques Dufilho ni aucune des raretés régulièrement mises sous le marteau de Maître Osenat ou maître Poulain que vous traitez gaillardement de complicité de blanchiement d’argent… rien que ça !
      En dehors des « têtes d’affiche », chaque vente a son lot de belles opportunités contrairement à tous ces particuliers qui croient avoir un trésor avec la vieille deuche du pépé !

      J’ai acheté des biens lors de ventes aux enchères mais je peux vous assurer que j’ai toujours payé mes impôts ou taxes sans jamais « bidouiller » comme vous semblez si bien connaître les mécanismes… si, si !

      Merci de corriger vos propos avant qu’ils ne se retournent contre vous. Internet, n’est pas une tribune pour accuser n’importe qui sans preuve, quand bien même cette tribune serait ouverte aux imbéciles de tous poils.

      Répondre · · 27 mars 2018 à 17 h 55 min

    2. Frédéric Bruneau

      Mon pauvre monsieur, vous avez l’air bien aigri… et visiblement vous n’avez rien compris du marché de la voiture de collection et de ses acheteurs potentiels.

      De toute façon votre commentaire n’a rien à faire sur cette page et heureusement que vous êtes une exception dans le monde des collectionneurs… bon vent.

      Répondre · · 29 mars 2018 à 10 h 02 min

    3. torax

      Tout à fait bien analysé !
      Sans parler des ventes carrément truquées où on prend les vessies pour des lanternes (faux numéros, fausses restaurations, copies, etc.)

      bien à vous Alex

      Répondre · · 13 novembre 2018 à 11 h 09 min

      1. Fifty_Five

        torax, avez-vous des noms, des lieux, des exemples ? Je n’imagine pas que vos écrits ne soient que le blabla internet d’un pauvre type bien caché derrière son écran. Non, pas vous !
        Mais votre expérience, qui semble très pertinente, pourrait nous éviter de graves erreurs dont la complicité de blanchiement d’argent, voir le financement du terrorisme. Ce n’est tout de même pas rien et votre contribution de citoyen éclairé et responsable en devient ainsi obligatoire.
        Et, plus égoïstement, cela m’ouvrierai les yeux… la semaine dernière, j’ai encore acheté à une vente aux enchères…
        Merci d’avance.
        Cordialement.
        FiFi.

        Répondre · · 13 novembre 2018 à 16 h 11 min

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