Il y a parfois, par le biais des réseaux sociaux, des endroits abandonnés et magiques mis en avant via des photos, permettant de faire rêver tous les passionnés de voitures anciennes. Cette fois-ci, ce fût mon tour de voir de mes propres yeux l’un de ces endroits si mystérieux, impressionnant et triste à la fois.
Les précédents épisodes de Nos Anciennes Abandonnées sont à voir ici.
Comment trouver ces voitures abandonnées ?
C’est grâce à Guillaume, contributeur de News d’Anciennes, qui a réussi à chopper la localisation que nous avons pu nous rendre sur le spot. Après quelques jours de réflexion, la décision était vite vue malgré les températures hivernales et l’expédition photo fut planifiée accompagnés de Mark (lui aussi contributeur) et de sa compagne.
Bon évidemment, comme le veut l’une des principales règles de l’urbex nous ne dévoilerons rien sur la localisation de peur de ne voir débarquer une vague de pilleurs et casseurs.

L’histoire de ces voitures abandonnées
Evidemment quand on rencontre ce genre de bâtiment, on se pose des questions jusqu’à se demander ce qui a bien pu se passer pour laisser autant d’autos à l’abandon. Nous nous sommes fait sur place notre propre scénario qui au final se révélera assez proche de la réalité puisque nous avons pu discuter avec une personne connaissant l’épouse du défunt collectionneur.
D’après elle (je la remercie au passage), ces différentes autos ont été rassemblées par un passionné de longue date qui avait acheté le bâtiment pour y stocker ces autos et les bricoler au chaud. Mais l’âge a pris le dessus, l’obligeant à renoncer à sa passion, puis à abandonner ses propres voitures. Il achetait beaucoup et ne vendait jamais !
La collection en elle-même
L’endroit est au final difficile à trouver, il est plutôt bien protégé puisqu’il est invisible depuis la route. Il s’étend sur un long bâtiment qui était composé d’un étage. Oui « était » puisque les trois quarts du bâtiment se sont écroulés… avec les voitures du rez-de-chaussée écrasées par le poids de celles en dessus. On voit d’ailleurs les roues de certaines voitures à travers le plancher, un avenir sombre et prévisible pour elles, qui finiront comme toutes les autres.

Malgré tout ce malheureux bordel, on comprend qu’elles étaient autrefois classées par marques. On y retrouve par exemple le coin des Peugeot représenté par plusieurs 403 dont un pickup et 504.


A côté se trouvaient les Renault. Deux R16, une R10, deux 4L, et une autre que nous avons eu bien du mal à identifier (j’en parle en fin d’article).



Le rez-de-chaussée était visiblement réservé aux camionnettes comme le témoignent les différentes Estafettes, Citroën T55 Heuliez et Renault Goélette/Galion présents.




D’autres étaient disposées à côté sans être classées, peut-être par souci de disposition mais il faudra pour cela travailler votre imagination. On a pu y voir une 2cv dépouillée, une GS, une 4L, un malheureux Volkswagen Type 3 Fastback (qui me tue rien que de le voir en photo !) et plusieurs Simca dont une 1501 en très mauvaise posture et une Beaulieu.



Et ce n’est pas fini puisque d’autres véhicules sont stationnés derrière, à attendre que la nature reprenne ses droits. Celles-ci sont partiellement démontées ce qui laisse imaginer qu’elles étaient là pour de la pièce. C’est là qu’on retrouve les deux doyennes du site, à savoir une Renault Colorale accompagnée sur sa remorque d’une Peugeot 202 dite paquet de tabac à cause de son compartiment arrière.
Plus loin dans le bois, ce sont plusieurs Panhard bien fatiguées qui attendent dont une Dyna Z et une PL17.





Le lieu étant en état de délabrement important, il est possible qu’il y soit dissimulé d’autres voitures ou motos (puisqu’un réservoir était visible à même le sol). On peut même imaginer que des plaques émaillées ou autres outils d’époque y soient définitivement enfouis mais nous avons évidemment préféré ne pas nous y aventurer car le lieu est dangereux. Si toutefois vous reconnaissez le lieu, merci de ne pas divulguer de localisation ni d’informations qui pourraient permettre de le trouver.
Bonus
Et une petite devinette pour conclure cet article… Il y avait une auto entre l’une des R16 et la R10 à l’étage dont nous n’apercevions qu’une partie et que nous n’arrivions pas à identifier. Après plusieurs jours de recherche, nous avons eu notre réponse mais je vous laisse avec cette photo pour vous faire votre propre idée (celle de gauche).
Regis Yan
Ça ne serait pas une R12 Break ou une R5 ?
Le caoutchouc noir servant d éclaireur de plaque m y fait fortement penser
En plus vu qu a l étage étaient stockés quelques Renault …
· · 13 février 2021 à 18 h 30 min
Ludovic
Non mais c’est bien une Renault 😉
· · 16 février 2021 à 13 h 51 min
Perrier
IL FAUT SAUVER TOUS SE QUI EST RECUPERABLE AVANT QUEL CONTINUE A SE DETRUIRE BORDEL C’est pauvre bagniole
· · 14 février 2021 à 11 h 43 min
lelong
Il faut sauver tout ce qui est récupérable avant qu’elles continuent à se détruire bordel ! Ces pauvres bagnoles…
· · 22 février 2021 à 22 h 07 min
Bernard
Renault Torino
· · 16 février 2021 à 9 h 00 min
Bernard REMY
C’est une Renault Torino
· · 16 février 2021 à 9 h 09 min
Esteban EDT
ça me fends le coeur de voir ça !
· · 21 février 2021 à 11 h 46 min
Bodin
Jolie endroit
Génial de voir encore aujourd’hui qu il reste des collections comme celle ci
Après pour ceux qui pensent qu elle sont foutu
Moi je les trouve encore en bon état et qu il n y a jamais rien de foutu…
Merci pour l article
· · 28 février 2021 à 17 h 14 min
BREZOUT-FERNANDEZ+Robert-Louis
Je lis « collection » là où je ne vois qu’un immonde dépotoir ! Alea jacta est : direction la casse !
· · 6 janvier 2022 à 11 h 46 min
Combi89
Géniale cette trouvaille et cette ambiance, si cela t’intéresse Ludovic, j’en ai un autre dans la région
· · 7 juillet 2022 à 6 h 49 min