Même en l’absence de Rétromobile, les maisons de vente aux enchères étrangères étaient présentes dans la capitale cette semaine. On commence avec la vente RM Sotheby’s à Paris, première à s’être déroulée, avec un duo de lieux inédits.
La vente RM Sotheby’s à Paris
Pas de place Vauban cette année, le Festival Automobile International, avec qui la maison de vente canadienne partage la structure ayant été annulé.
C’est donc dans le parking souterrain situé sous la Place Vendôme que se déroulait l’exposition des 74 lots mardi et mercredi avant que la vente n’ait lieu, dans les locaux de Sotheby’s, mercredi à partir de 17h.
Dit comme ça, le lieu pouvait faire peur… mais s’est révélé plutôt bien trouvé pour mettre en valeur les autos. Notez par ailleurs que quelques autos n’étaient pas sur place mais restées dans le Golfe.









La Collection Petitjean
C’était LA collection stars de la vente vente RM Sotheby’s à Paris. 28 Ferrari sans réserve et 4 des plus grosses estimations de la vente.
On commençait avec une Ferrari 288 GTO de 1985. Moins de 10.000 km pour cette auto forcément très « authentique ». Estimée entre 2,4 et 2,6 millions d’euros, c’est l’auto la plus chère de la vente en dépassant son estimation : 3.464.375 €.
Ensuite on retrouvait une Ferrari 275 GTB/4, tout simplement la toute première de la série. Ex-Salon de Paris 1966 et acquise dès 1969 par M. Petitjean, elle était estimée entre 1.7 et 2 millions d’euros mais termine à 2.367.500 €.
Après du rouge, du gris avec une Ferrari 250 GT Lusso de 1964, estimée entre 900.000 et 1.1 million d’euros, elle part pour 2.186.250 €.
Quatrième auto, la 250 GT Serie II Cabriolet de 1959, transformée avec des phares sous bulle, elle était estimée entre 850.000 et 1.1 million d’euros et atteint 1.141.250 €.





Sans vous présenter toute la collection, on avait encore noté quatre autos.
Il y avait 6 Ferrari 308 GTB au catalogue de la vente RM Sotheby’s à Paris, mais on a choisi la Vetroresina de 1977, estimée entre 75 et 110.000 € et vendue 158.700 € !
Ensuite une cousine, pas Dino 308 GT4 mais bien une 208 GT4, celle avec le petit moteur, réservée au marché italien. Estimée entre 35 et 50.000 €, elle termine à 37.950 €.
On avait retenu la 365 GT4 BB de 1975, plutôt rare, estimée entre 200 et 300.000 € et vendue contre 281.750 €.
Enfin la Ferrari F310 de 1996. À vrai dire c’est une version d’exposition, sans mécanique, ayant appartenue au musée de Mougins. Estimée entre 60 et 100.000 € elle grimpe finalement jusque 216.000 €.




À part la collection Petitjean…
Il n’y avait pas que ces Ferrari proposées lors de la vente RM Sotheby’s à Paris. Du côté des autres autos au cheval cabré on retrouvait de beaux modèles.
D’abord une F50 de 1996 peu kilométrée estimée entre 2.8 et 3.2 millions qui termine à 3.436.250 €.
On continuait avec une auto de course, une 550 GTC de 2003, une des deux seules commandées par Ferrari, estimée entre 2 et 2.5 millions et toujours disponible à la vente.
On avait aussi sélectionné une auto unique, la Ferrari Meera S, basée sur une 400i et dernière Ferrari dessinée par Michelotti en 1983 pour le compte de la famille royale saoudienne. Estimée entre 90 et 110.000 € elle pulvérise cette estimation avec 432.500 € sous le marteau !




Autre italienne, bien que sa marque soit française à l’origine, la Bugatti EB110 GT de 1994, une des 10 dernières, récemment révisée et estimée entre 1 et 1.2 million d’euros, elle s’envole pour 1.805.000 €.
Autre beauté 100% italienne, la Fiat 8V, ici une Serie II de 1954 avec carrosserie d’usine. Estimée entre 825 et 925.000 €, elle se vend pour 905.000 €.
On avait aussi noté l’Alfa Romeo 155 V6 Ti qui a couru en DTM et en ITC avec deux victoires à la clé. Totalement reconstruite, estimée entre 600 et 700.000 €, elle n’est pas encore vendue.
La vente RM Sotheby’s à Paris proposait aussi un marronnier des ventes, une Mercedes-Benz 300 SL. Ce roadster de 1958, restauré il y a 25 ans, était estimé entre 800.000 et 1 million d’euros et se vend 916.250 €.
On avait aussi noté une voiture rare en France, une Cadillac V16 de 1930, carrossée en roadster façon Fleetwood. Estimée entre 325 et 375.000 €, sans réserve, elle se contente de 149.500 € sous le marteau.





Les françaises
Quatre autos « locales » étaient proposées lors de la vente RM Sotheby’s à Paris. D’abord, la plus ancienne, qui ne l’était pas tant que ça, une Facel Vega HK500 de 1958 en boîte auto, restaurée chez un spécialiste, estimée entre 170 et 200.000 € qui termine à 207.000 €.
La DS 19 Décapotable de 1965, un cabriolet usine en très bel état avec de gros travaux ces 6 dernières années était estimée entre 150 et 175.000 €, était exposée, mais a été retirée de la vente.
On retrouvait aussi une belle Renault 5 Turbo 2 de 1983 avec 7835 km au compteur. Estimée entre 100 et 130.000 €, elle tape bien au milieu avec 126.500 €.
La dernière auto est bien une Renault mais est-ce qu’une Renault R24 de F1 de 2004 est bien française ? Celle-ci permit à Fernando Alonso d’obtenir deux 4e places en Chine et au Japon et une 5e au Brésil. Estimée entre 350 et 450.000 €, elle se contente de 258.125 €.




On se quitte avec quelques photos supplémentaires de la vente. Et pour les résultats complets, c’est sur le site de RM Sotheby’s en cliquant ici.


















Commentaires