Le Tour Auto 2025 arrivait à Nice et venait à la rencontre d’un autre événement. Car la cité était également le théâtre des Légendes de Nice le week-end dernier. Un événement aux autos superbes, au cadre sympathique mais qui a souffert des éléments au point de chambouler son programme. Pas de quoi nous empêcher de faire un saut dans le Parc Albert 1er tandis que les premières voitures du Tour Auto arrivaient sur la promenade des Anglais située juste en face.
La pluie vs le sud
Le programme des Légendes de Nice courrait sur trois journées complètes. Malheureusement, il a été bien embêté. Comme sur les hauteurs et sur les derniers concurrents du Tour Auto, les éléments avaient décidé de devenir moins cléments. Si cela n’a pas trop perturbé la journée de Vendredi dédiée à l’inauguration puis aux balades et conférences, ce fut une autre affaire le samedi.
C’est ce jour-là que se tenait le Concours d’Élégance, labellisé FFVE. En réalité la journée commençait avec les motos à partir de 10h. Des engins que nous retrouvions garées place Massena au moment d’arriver sur place.
À côté, nous découvrions les belles qui avaient concouru lors du concours auto. On trouvait là de superbes autos. Leur défilé devant le jury et le public était l’occasion de les présenter et c’est l’enthousiaste duo composé de Matthieu Lamoure et Pierre Novikoff qui était au micro. Le programme était riche avec des autos classées selon plusieurs catégories.
Les belles du concours des Légendes de Nice
On débutait avec les autos d’avant-guerre séparées en deux catégories. La première a sacré la magnifique Delage D8-108 de 1935. Cette auto habillée par Letourneur et Marchand est une beauté, surtout dans sa robe blanche et rouge.
Autre auto primée du côté des avant-guerre, la Mercedes-Benz 320A Cabriolet de 1938. Une auto plus massive mais également élancée dont le gabarit n’est finalement pas aussi gros que sa calandre ne pourrait le présager.
La concurrence était pourtant grosse aux Légende de Nice. Packard Eight, Bugatti Type 57 Ventoux, Ballot 2LTS de 1926, Fiat Ballila, une énorme Hispano-Suiza J12 Delage 145S ou encore une autre Delage D8, une 120S étaient bien présentes. Des beautés qu’on voit peu et qui étaient toutes de sortie.
Du côté des après-guerre, c’est la Mercedes-Benz 300 SL qui a été sacrée. Une belle auto dans sa configuration gris-rouge et qui devance, là encore, une belle concurrence.
Cobra Daytona, Lamborghini 350 GT, Aston Martin DB6 dans son gris si classique, Maserati Khamsin, Ferrari 365 GTS4, la version décapsulée de la fameuse Daytona, ou 275 GTB présentée avec sa carrosserie nue, Chevrolet Corvette C1, Citroën DS (forcément, pour ses 70 ans) et même une plus étonnante et exotique AMC Pacer X étaient de sortie (capotées) pour la concurrencer.
On ajoutait un autre concours, qui sortait de la labellisation FFVE : celui des collectionnables. On parle des autos de moins de 30 ans mais déjà très désirables. Ce concours, initialement prévu le dimanche, s’est finalement tenu le samedi après-midi pour éviter la tempête prévue lors du dernier jour des Légendes de Nice. Là, c’est la Ferrari F50 jaune qui l’a emporté dans une catégorie où on retrouvait des Ferrari encore plus récentes ou encore une Mercedes-McLaren SLR amenée par Raul Marchisio.
Du sport et un beau village
Juste après que le jury se soit retiré pour délibérer, c’était le moment d’une présentation hors concours. Elle était également prévue pour le Dimanche mais la crainte des éléments a fait que c’est bien en cette fin de journée du samedi que les voitures de rallye ont été présentées lors des Légendes de Nice.
On commençait avec une Stratos (qui n’était pas sur le Tour Auto) aux couleurs si reconnaissables d’Aseptogyl. Ensuite on retrouvait une autre légende, une Renault 5 Turbo « de route » transformée à l’époque en Tour de Corse et qui a couru. Classique parmi les classiques du rallye, suivaient deux voitures françaises avec une Alpine A110 et une Simca 1000 Rallye. Plus exotique, c’est une Opel Manta aux couleurs d’un cigarettier et encore stickée pour le Tour de France Auto qui suivait. Enfin, un proto sur base de Renault 4CV fermait la marche.
Tout autour, il y avait aussi de très belles choses à voir. C’était sous les chapiteaux occupés par les exposants des Légendes de Nice. On commençait avec une belle Ferrari 275 GTS qui annonce la prochaine édition des 500 Ferrari contre le Cancer (29 mai – 1er juin cette année). On poursuivait avec une belle Fiat 500 ou une Citroën SM avant de retrouver de plus grosse carrosseries un peu plus loin et même le « Gallet de Nys » réalisé par Hervé Nys.
En se dirigeant vers la promenade des Anglais pour retrouver le Tour Auto, on arrivait sur un vaste espace où les stands se faisaient plus rares. Quelques clubs étaient là et des voitures anciennes de tous types étaient exposés. Les populaires n’étaient pas légion, les Renault Juvaquatre, Fiat 500 ou Mini étaient entourées par des cabriolets anglais, MG ou Jaguar, par des Porsche, Mercedes ou des américaines avec, comme souvent, les Mustang et Corvette en tête !
L’espace suivant des Légendes de Nice était dédié à la moto. Rappelons que Christian Estrosi, qui a inauguré l’événement à 11h le Vendredi a été 4 fois champion de France moto et double vainqueur en 750cm³ avant de devenir concessionnaire Kawasaki. Pour autant, il n’y avait pas que des machines de course exposées dans le parc Albert 1er et pas que des machines récentes non plus. Une belle expo, assurément.
Enfin, on retrouvait un dernier espace automobile plus sportif. BMW M3, Morgan, Pontiac Le Mans, Ford Escort, Alpine A610, Porsche 928 ou encore Simca 1000 attendaient les visiteurs. On notait aussi, un peu esseulée avec la présentation de ses consœurs de rallyes, une magnifique ZX Rallye-Raid, ex Ari Vatanen.
On retrouvait même une De Lorean avec son Marty McFly attitré !
Conclusion
Les Légendes de Nice étaient un très bel événement, c’est certain. Dommage que la météo n’ait pas été à la hauteur du plateau, ce qui a fait renoncer certains participants et a privé le public nombreux, 38.000 visiteurs sur les trois jours tout de même (entrée gratuite, avec des entrées bloquées à certains moment pour laisser la foule s’évacuer), de la découverte d’autres beautés automobiles.
On souhaite à Cavigal le meilleur pour une prochaine édition et on se quitte avec quelques photos supplémentaires (et encore d’autres contenus sur leur instagram).
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