On vous a proposé des articles depuis le circuit, puis les résultats des courses. Mais dans tout ça, on ne vous a pas livré notre avis sur Le Mans Classic 2022. Alors, bonne édition ? On a réuni le conseil de classe.
Qualité du plateau : 8/10 ; Coeff 2
Le plateau du Mans Classic 2022 était beau. On trouvait beaucoup d’autos mythiques, les Bentley, Bugatti et Alfa Romeo du plateau 1, les Jaguar, 300 SL et Aston Martin du plateau 2, les Jaguar et le Breadvan du plateau 3, les GT40, Cobra et Cobra Daytona du plateau 4, les Lola T70 et Ferrari du plateau 5, les Porsche du plateau 6. Et on ne parle même pas des autos présentes en ERL et en Groupe C.
Le Mans Classic 2022 avait réuni du beau monde, c’est indéniable, avec des autos de pointe et pas mal d’autos qui brillent plus en courses historiques qu’à leur époque. Surtout, on est resté à peu près raisonnable quant au nombre de GT40 ou de Cobra Daytona dans le plateau 4 par exemple.
Appréciation : continuez comme ça.







Variété du plateau : 6/10 ; Coeff 2
Quand on vient souvent, on se rend compte des concurrents manquants. Et cette année, on trouvait, par exemple, peu de prototypes mythiques des années 70, Simca, Alpine ou Porsche.
Et puis, même si on est habitués, le manque de Ferrari des années 50 et 60 se voit. Espérons qu’elles seront au rendez-vous l’année prochaine pour le centenaire pour une édition qui fasse parfaitement honneur à la classique mancelle.
Appréciation : messieurs les collectionneurs, commencez les révisions !








Spectacle en piste : 8/10 ; Coeff 2
De gros dépassements ? Il y en a eu… parfois dans des zones pas faciles. Le public n’était pas toujours aux premières loges mais c’est la spécificité du circuit manceau. Aux avant-postes les batailles étaient nombreuses. Comme en F1, le suspense était aussi présent au moment des arrêts, à faire au bon moment sous peine de se faire bouchonner. Ils sont quelques uns à avoir tenté l’undercut !
On a aussi vu beaucoup de batailles sans dépassements, avec des autos rapides luttant dans les virages et reprenant de la marge dans les lignes droites, des dépassements de retardataires… un peu chauds, quelques sorties, etc. Et n’oublions pas l’impression visuelle et sonore dégagée par certaines autos.
Si tout le monde n’était pas sur le même plan, on a assisté à un beau spectacle tout de même !
Appréciation : Avec un si grand circuit, pas facile de tout voir. Continuez comme ça !












Ambiance générale : 8/10 ; Coeff 1
Du monde, beaucoup de monde. Avec une météo ensoleillée et pas trop chaude, Le Mans Classic 2022 a été une belle fête. Les tribunes étaient bien garnies, les bords de piste aussi. Et que dire du village où circuler à vélo (c’est salvateur pour nous) était très compliqué ! Les speakers relataient parfaitement les courses et des clameurs s’élevaient des tribunes en cas d’accident ou de belle bataille.
Évidemment on retrouvait des anglais, des allemands, des hollandais, avec une belle ambiance dans les campings, toujours remplis d’étrangetés mécaniques.
Seul bémol : Goodwood Revival a réussi à y faire avec le dress-code mais c’est difficile de faire enlever son marcel et son short à un français !
Appréciation : on continue comme ça, et on fait attention à la garde-robe.



Organisation : 8/10 ; Coeff 1
Rien à redire ou presque. L’important flux de spectateurs a été bien géré, surtout que les voitures devaient passer au milieu ! Les organisateurs étaient cependant poussés dans leurs dernières limites. Les indications données par les pancartes n’étaient pas toujours très claires. Attention à l’an prochain si l’édition du centenaire amène encore plus de monde.
Du côté des photographes, l’accueil était bon et les interlocuteurs à l’écoute.
Appréciation : on ne relâche pas ses efforts !


Qualité des expositions : 9/10 ; Coeff 1
Vous vouliez des Panhard ? Vous en aviez avec une superbe retrospective de la FFVE. Les cyclecars n’ont pas été les plus regardées et c’est bien dommage car c’est une belle diversité d’autos qui avait été réunie. Un peu de curiosité s’il vous plaît.
Du côté des constructeurs, que du beau. Si BMW a fait « léger » et très moderne, Porsche a fait fort avec peu de modèles et Mercedes a fait un gros travail, très orienté course, avec des pépites du musée qui étaient démarrées à interval régulier. Renault a fait dans la variété avec des R5 cinquantenaires et variées et des 4CV qui étaient autant en piste qu’en expo et dans toutes leurs déclinaisons. On terminera avec une belle exposition d’Alfa mythiques, le démarrage du moteur 3 litres étant simplement exquis.
Appréciation : on attend le 10/10 pour l’an prochain, à minima !









Exposition des clubs : 6/10 ; Coeff 1
C’est depuis longtemps une des faiblesses du Mans Classic. Quand le club finit sur le Bugatti ou à proximité des paddocks, c’est parfait : ses membres profitent et font profiter les visiteurs. Si le club est en dehors de ces zones, il se retrouve un peu abandonné au milieu de nulle part.
Point noir, les clubs garés le long du mur d’enceinte à côté du camping du houx : invisibles car derrière une première rangée bien plus imposante, et un chemin ou les véhicules les plus lourds n’étaient pas certains de pouvoir ressortir.
Appréciation : perfectible et à travailler






Moyenne générale : 7,5 /10
Bilan : passage en classe supérieure dès le mois de Juillet prochain pour l’édition du centenaire. À ne pas rater, ce sera du 29 Juin au 2 Juillet. Vous aurez toutes les infos ici.
Membres du conseil classe :
Benjamin Pette | Prof principal |
Luc Joly | Doyen |
Jacques Alluchon | Doyen aussi |
Pierre Sumy | Prof de francé |
Joris Clerc | Prof de photo |
Bertrand Pierre | Surveillant principal |
Vincent Decours | Délégué de classe |
Paul Langlard | Délégué de classe |
Gaëtan Brunetti | Magicarpe |
Thibaut Bats | Mécano |
Morgan Archambault | Touriste |
Dorian Monnier | Photographe du conseil |


























EDOUARD DURIER
Que des infos Le Mans Classic…Je me noie!!!…
· · 8 juillet 2022 à 17 h 55 min
LANNOO
J’espère que l’année prochaine sera mémorable et inoubliable ! sur plusieurs sujets ! l’ACO et Peter savent sur quoi bosser, cela va venir vite, nous avons hâte nous le personnel ACO
· · 8 juillet 2022 à 18 h 09 min
Jean Luc despierre
Bien d’accord avec vous pour l’exposition des clubs et leurs visibilité. Mais je vous trouve très indulgent quant à l’organisation. Entre les grilles fermées pour éviter le mixage des zones payantes, l’absence totale de signaletique (avec des grands plans de situation) des goulets dangereux (l’espace aprè la pré grille) pour aller vers le paddock du plateau 1 (virage à 190 ° après un muret en béton) avec un bar à jambon espagnol, tout cela est à revoir. On fait souvent 1 km pour s’apprecevoir que le lieu que l’on voulait rejoindre est de l’autre côté d’une voie ou derrière un grillage caché par des banderoles.
· · 8 juillet 2022 à 19 h 10 min
Bruno PERRON
Merci pour ce compte rendu dont je partage le ressenti général.
Vous avez bien raison de pointer le mauvais traitement accordé aux clubs. À revoir.
Un point manque à votre article, il est d’ordre logistique et concerne l’organisation des aires de camping. En un mot : indigne.
Les réseaux sociaux ont relayé cet aspect totalement inacceptable de l’organisation de l’événement. Des capacités sanitaires scandaleusement insuffisantes, un accès unique pour une aire réunissant plusieurs milliers de véhicules. Un non sens total.
J’avais déjà souligné ce point à l’issue de l’édition 2019.
Clairement, les spectateurs des 24h sont bien mieux traités, le modèle existe. Moyennant quelques concessions sur la rentabilité de l’événement, Monsieur Peter serait bien avisé de s’en inspirer.
· · 9 juillet 2022 à 10 h 03 min
Patrick HELLO
Superbe article
et suis en tant que concurrent completement d’accord avec Bruno
est il possible d’avoir la photo de mon auto en HD
c’est la eleven verte n°26
merci
· · 1 août 2022 à 21 h 41 min