Essai d’une Simca 1006 GLS, la 1000 version luxe

Publié le par Fabien

Essai d’une Simca 1006 GLS, la 1000 version luxe

Parmi les voitures emblématiques des années 60-70, il y en a une que l’on n’avait pas encore eu l’occasion d’essayer, c’est la Simca 1000. On en a parlé, on l’a souvent croisée, mais jusqu’à présent ça s’arrêtait là. Et puis, concours de circonstances : un salon Epoqu’auto qui met Simca à l’honneur, la 1100 du redac’chef qui est sur les rotules, et Georges, au détour d’une Balade Frontonoise qui accepte d’exposer sa Simca 1006 GLS sur le Stand News d’Anciennes. Un essai était requis.

L’histoire de la Simca 1000

Fiat est parti pendant la conception de l’auto, et, lors de sa présentation en 1961, et malgré certains éléments provenant directement de l’influence italienne, Simca sort sa Simca 1000 probablement sans se douter qu’elle sillonnera les routes de France et de Navarre pendant presque 2 décennies !

C’est la voiture d’entrée de gamme idéale, avec ses 4 portes, son gabarit réduit, son petit moteur de 34 chevaux suffisants et un tarif qui s’aligne bien sur la concurrence. Et les versions sportives, avec de bons résultats en rallye, vont continuer de forger le renom d’une gamme qui s’étoffe, tant en motorisation qu’en finition.

Si vous voulez la version courte, Chrysler, qui a pris le contrôle de Simca après Fiat, a laissé le projet se développer et a même consenti à permettre la mise à niveau de la Simca 1000 tout au long de sa carrière, si bien qu’elle s’éteindra avec la marque, lors de la prise en main par PSA.

L’ultime grosse évolution stylistique de cette gamme est le passage en 1977 à la calandre aux phares carrés, calandre en aluminium noir, et au capot plat, destinés à apporter une touche de modernité. Tout cela pour 2 ans seulement, jusqu’en 1978.

La Simca 1000 n’atteindra jamais les 2 millions d’exemplaires vendus mais les frôlera (1 955 000 à plus ou moins 5000 unités près selon les sources, et en fonction des modèles intégrés dans le décompte 900, 1000, coupés, export…). Une superbe carrière bien épaulée par les auto-écoles qui voyaient en elle l’auto d’apprentissage idéale aux mains de laquelle bien des conducteurs sont passés !

Notre Simca 1006 GLS du jour

Dès le premier regard, on sait que l’on est sur l’une des dernières productions de la marque avec ses phares carrés à l’avant et trapézoïdaux à l’arrière. Toujours ses 4 portes de « micro-familiale », et ces grilles d’aération sur le capot arrière qui trahissent la position du moteur. On est à la fin des années 70, d’août 1976 pour la présentation, à mai 1978 pour l’arrêt de production si l’on veut être plus précis.

La Simca 1006 GLS vient remplacer la 1000 GLS et se positionner au sommet de la gamme (hors sportives). L’objectif de Simca-Chrysler était de redonner un coup de jeune à cette auto de plus de 15 ans, où elle se retrouvait quasiment seule propulsion, a fortiori en « tout à l’arrière ». Une espèce d’OVNI au milieu des Peugeot 104, Renault 5, VW Polo et même Fiat 127 ou Autobianchi A112.

Et pourtant, cet OVNI n’était pas ridicule tant niveau moteur qu’espace intérieur, comme nous allons le détailler. Extérieurement, on n’en est pas non plus à la profusion de plastiques qui commence à arriver dans cette seconde moitié des « seventies » dans le paysage automobile, notamment au niveau des calandres.

L’unique rétroviseur extérieur côté chauffeur reste intégralement chromé et présent une cinématique de réglage assez complexe avec 2 points de mobilité : un axe qui permet le réglage d’avant en arrière du rétro, et un pivot qui permet d’ajuster l’angle du miroir.

Poignées de portes, charnières de capot moteur, le cerclage de phares et de la calandre, tout comme les feux arrières et les feux de plaque sont chromés sur notre Simca 1006 GLS.

Pour les pare-chocs, toujours chromés, l’usage du caoutchouc est limité à 2 discrets butoirs compacts encadrant la plaque d’immatriculation à l’avant. Les flancs de l’auto aussi sont protégés par un jonc de caoutchouc bordé de chrome à mi-portière, pour limiter les risques des petits chocs sur les parkings de supermarchés qui commencent à fleurir un peu partout.

Bien qu’au sommet de la gamme, à l’époque les jantes restaient en tôle, et les enjoliveurs se limitaient à des « chapeaux de roues ». Ceux de cette Simca 1000 similaires à ceux de la série spéciale Simca 1000 Extra de 1976, donnent une certaine sportivité au dessin. Sportivité encore renforcée par une paire de projecteurs longue portée actionnables depuis le tableau de bord.

Bref, dans cette auto, tout est simple comme son design très « années 60 », si caractéristique et si cubique, pourtant le profil reste équilibré dans la répartition des volumes. Cette auto enfantine, on l’aime du premier regard.

Très seventies, sa couleur marron, d’origine, et ses chromes lui vont à merveille et la voiture semble tout droit sortie de chez le concessionnaire. Pourtant, sa carte grise (enfin, son certificat d’immatriculation) atteste bien qu’il s’agit d’une Simca 1006 GLS de Novembre 1977 !

Sous le capot : le Poissy de 1.1L

Allez, après l’aspect extérieur, allons jeter un coup d’œil au cœur de la bête. Evidemment, pour cela, on va vers l’arrière. Et là, surprise, pas de serrure, pas de tirette au niveau du poste de conduite ou planquée sous un pli de tôle… Par contre, il y a un petit loquet à la vue de tous… pression de bas en haut et les entrailles sont révélées.

Là encore, cette auto est démoniaque de nostalgie : le 1118 cm3 est le fameux « Poissy » qui développe ici 55 chevaux. Pour propulser les 810 kg de notre Simca 1006 GLS, c’est tout à fait correct. N’oublions pas que ce même moteur a fait le succès de la première version Rallye de 1970 !

Le compartiment est bien adapté à ce moteur où tout reste accessible, y compris le silencieux du pot d’échappement. Sous le filtre à air on trouve un petit carburateur simple corps Solex 32 Bicsa et le petit moteur développé par Georges Martin (le père du futur V12 Matra, rien que ça !).

Simplicité et efficacité étaient les maitre-mots pour le développement de ce moteur : bloc fonte surmonté d’une culasse en aluminium, arbre à came latéral et distribution par chaîne… A la manière du Cléon Fonte de Renault tout juste un peu plus âgé, qui ne possédait pas la culasse à flux transversal. Ce moteur a été décliné à vau l’eau par la marque avec un certain succès, notamment dans sa version 1294 cm3 de 103 ch dans la Simca 1000 Rallye 3.

L’ouverture du capot moteur met également en évidence le travail fait sur la circulation de l’air, capté au niveau des grilles, et canalisé par un carter en résine armée de fibre de verre.

Bref, tout est propre et bien à sa place. On peut y mettre les mains sans craindre de perdre la clé de 13. Pour la batterie, il faut aller à l’avant, juste à côté d’un compartiment en porte-à-faux du train avant. Idéal pour ranger les bidons et la caisse à outils autour de la roue de secours. Tout ce petit monde sert également à lester l’avant de la Simca 1006 GLS, pour éviter que le train avant ne flotte trop lors des accélérations, défaut classique de ce type d’architecture en tout-à-l’arrière.

A noter que pour partir à la mer ou à la montagne, une famille devait systématiquement avoir recours à la galerie, car le volume du coffre à bagage est plutôt réduit ! Mais pour les week-ends, même prolongés, c’est amplement suffisant.

L’intérieur : la tente de Harry Potter

Entrons maintenant dans cette puce. J’avoue que mon mètre quatre-vingt et surtout mes 100 kg ont généré une sorte d’appréhension. Mais finalement, tout s’est bien passé. Je me suis glissé sur les sièges avant sans soucis, ni pour entrer, ni pour sortir. Pareil pour la banquette arrière… Je vous entend déjà fredonner les Chevaliers du Fiel… Oui, effectivement, il y a de la place à l’arrière de la Simca 1006 GLS ! D’autant que les sièges ne sont pas en skaï comme souvent à cette époque, mais dans un tissus bien bariolé, très tendance, et surtout, plutôt doux au toucher.

A l’avant comme à l’arrière, on se sent bien, presque au large ! Comme dans la tente de Harry Potter, de la taille d’une petite canadienne à l’extérieur et semblable à une demeure de maître à l’intérieur. Je n’irai pas à la comparer au sac de voyage de Mary Poppins, mais presque !

C’est certain que les revêtements de portes, similaires au tissus des sièges, sont minimalistes, tout comme le tableau de bord qui se résume en une console plastique, surmontant le système de chauffage de l’habitacle, laissé à la vue de tous. On note tout de même une boîte à gants plutôt volumineuse pour l’auto.

4 portes, 4 fenêtres mobiles à compas. La poignée d’ouverture est une simple gâchette à l’avant d’un accoudoir lui aussi minimaliste. Quant au verrouillage, un simple ¼ de tour.. Et comble du luxe de ces années de débauche, les 2 portières arrières sont équipées de leur cendrier.

Niveau poste de conduite, on retrouve les 3 commodos classiques à l’époque : essuie-glaces à droite du volant à 3 branches, et à gauche, le commodo des feux et celui des clignotants.

Pour les compteurs, on aura la vitesse, le niveau de carburant, la température moteur et deux voyants pour la charge de batterie et le contrôle de l’huile. A gauche, on retrouve les interrupteurs des feux longue-portée, du warning, du dégivrage et un dernier avec en gros « brake ». Non, pas de déconnexion de l’ESP ! L’interrupteur permet simplement de tester l’ampoule qui s’allume en cas de chute de pression dans le système de freinage. Ce type de bouton était assez courant sur les véhicules équipés d’un maître-cylindre 4 voies avec by-pass.

Pour finir, petit clin d’œil déco typique des années 70 : la queue du « tigre Esso », d’époque, pendue au rétroviseur, le St Christophe collé sur le tableau de bord et, nec plus ultra, le chien à tête oscillante, dont l’aspect souligne qu’il a un peu moins bien vieilli que notre Simca 1006 GLS.

Au volant de notre Simca 1006 GLS

Assez mangé de madeleine ! Oui cette voiture me rappelle le modèle réduit Solido n°57 Plastigam, que j’appelais « la carrée derrière » du haut de mes 6 ans. Cadeau de ma grand-mère… Mais s’il y a une chose que l’on ne peut faire avec le modèle réduit, c’est bien d’en prendre le volant !

Donc installons nous derrière le volant. Dans cette version Simca 1006 GLS, les ceintures avant sont à enrouleur donc pas de soucis de réglage. Mon petit passage à l’arrière pour dépanner un agriculteur local m’a également permis de voir qu’il n’y en avait pas à l’arrière. Fermons là la parenthèse.

Réglage rétros, siège, les pédales sont un peu décalées à droite par rapport à l’axe du volant, du fait du passage de roue un peu encombrant. On verra à l’usage si cette position est fatigante ou gênante, mais pour le moment, pas de soucis en vue.

Comme c’est un moteur à carburateur, je m’inquiète de ne pas voir la tirette de starter au tableau de bord. En fait, Simca a fait les choses au plus simple et au moins cher : moteur arrière, il est situé juste derrière le levier de vitesse. Pas la peine de gaspiller près de 2 mètres de câble pour aller jusqu’au volant ! De plus, il tombe bien sous la main pour un élément qui n’a à être manipulé qu’un nombre réduit de fois pendant la conduite. Mais le moteur était chaud, pas besoin d’y toucher.

Première, la voiture s’ébroue gentiment. Premier ralentisseur pour prendre la mesure des freins. Tout va bien, le mordant est là rapidement, la pédale est précise et semble facilement dosable. Tout est prêt pour y aller.

La direction est douce et précise, les premiers virages et les rues du bourg se négocient sans sourciller. On comprend pourquoi elle a été l’auto préférée des auto-écoles, tant elle est agréable à conduire. On comprend également les performances diaboliques des versions Rallyes sur les petites routes sinueuses des spéciales.

L’avantage des routes actuelles, c’est qu’avec la variété et le nombre de ralentisseur, il est assez facile d’évaluer le confort de suspension d’un voiture ! Là, pas de critique non plus, elle absorbe facilement tous ces gendarmes couchés.

Le panneau de fin d’agglomération arrive, on va pouvoir accélérer. Troisième, quatrième, cinq… Non, pas de cinquième. Nous sommes encore sur une auto des années 70 et les boites 5 ne courent pas les rues ! Le moteur monte donc dans les tours. Je pousse à 100 compteur sur une voie qui le permet, sur le sec, la tenue de cap est bonne, le petit moteur pétillant, mais le volume sonore ne donne pas envie d’aller taquiner les hautes vitesses qui ne sont pas bien élevées.

La boite de vitesse a un étagement assez court si bien que la limitation à 80 km/h est pratiquement la vitesse idéale pour notre Simca 1006 GLS sur le rapport le plus élevé.

L’avantage du secteur, c’est qu’il y a de grosses voies où les camions nous font réaliser la taille de l’auto que l’on conduit, mais aussi de petites routes très peu empruntées. Et là, la Simca 1006 GLS révèle tout son caractère. L’adéquation moteur-boîte est parfait, pas de trous dans les rapports, les reprises en sortie de virage sont nerveuses… Difficile de trouver un défaut, mais notre essai s’est fait dans des conditions de route sèche idéale. Il serait peut-être intéressant de prendre le volant sur route humique voire sous la pluie.

Mais est-ce bien nécessaire ? On reste sur une voiture ancienne et le but n’est pas de jouer les Fangio. Donc une conduite en souplesse permettra de déjouer les pièges de la route, d’autant qu’avec le poids de cette puce, l’inertie est limitée.

Conclusion

La Simca 1000 est une auto vraiment mythique dans le cœur des français. La petite familiale atypique avec son tout à l’arrière. Bref, une belle expérience à son volant.

Les plusLes moins
Un style inimitableQuelques pièces spécifiques délicates à trouver
La finition sur ces derniers modèlesC’est une 1006, pas une 1000
une auto pétillante…… tant qu’un évite les voies rapides et autoroutes
CritèreNote
Budget Achat18/20
Entretien16/20
Fiabilité16/20
Qualité de fabrication17/20
Confort16/20
Polyvalence10/20
Image18/20
Plaisir de conduit15/20
Facilité de conduite17/20
Ergonomie15/20
Total15,8/20

Conduire une Simca 1000 aujourd’hui

Pour Georges, cela n’a pas été un gros problème pour dénicher et acheter sa Simca 1006 GLS, puisqu’il s’agissait d’un cadeau d’anniversaire.

Mais tous n’avons pas cette chance, et il faut arriver à dénicher la belle… Et quand elle n’a été produite que 2 années, ce n’est pas évident !

Globalement, compte tenu de la diffusion et de la rusticité initiale du modèle, il n’est pas très difficile de trouver une Simca 1000. En état correct, et pour moins de 5000€. Ensuite, pour les versions spéciales, et pour les Rallyes, les prix peuvent grimper au-delà des 15000€ pour un exemplaire en très bon état de Rallye 1, si vous avez la chance de le trouver !

En bref, la Simca 1000 urbaine, petite familiale populaire, peut être une belle entrée en matière dans le domaine de la collection, mais si les derniers modèles peuvent faire illusion dans la circulation actuelle, les plus anciennes seront vraiment destinées à la petite balade, en oubliant la montre, le temps, pour sortir le panier à pique-nique et étendre la nappe à carreaux rouge et blanc au pied d’un beau chêne.

Fiche techniqueSimca 1006 GLS
Mécanique
Architecture4 cylindres en ligne à arbre à came latéral
Cylindrée1118 cm³
AlimentationCarburateur 32 simple corps
Soupapes8
Puissance Max55 ch à 5800 tr/min
Couple Max81 Nm à 3400 tr/min
Boîte de VitesseManuelle 4 rapports synchronisés
TransmissionPropulsion
Châssis
Poisition MoteurEn porte à faux arrière incliné de 15° sur la gauche
FreinageDisques à l’avant
Tambours à l’arrière
VoiesAV 1260 mm / AR 1270 mm
Empattement2220 mm
Dimensions L x l x h3810 x 1480 x 1360 mm
Poids (relevé)810 kg
Performances
Vmax Mesurée142 km/h
0 à 100 km/h± 20 s
400m d.a20,2 s
1000m d.a± 40 s
Poids/Puissance14,7 kg/ch
Conso Mixte± 7 litres / 100km
Conso Sportive± 11 litres / 100 km
Prix± 5.200 €

L’auto sera donc à voir sur le stand News d’Anciennes au salon Epoqu’Auto les 6, 7 et 8 Novembre. Infos et billetterie par ici.

Fabien

Un lion et un cheval cabré m'ont fait aimer les voitures de mon enfance... Un livre, «La maîtresse d'acier» de Pierre Coutras, et des pilotes de légende m'ont conduit à me passionner pour des bolides plus anciens. A mon tour de partager avec vous.

Commentaires

  1. Hugues Chaussin

    Merci d’avoir mis en avant cette rare et délicieuse auto. La 1006 GLS est l’une des meilleures versions de Simca 1000. Elle mérite bien mieux que d’être charcutée pour devenir une énième « Rallye 2 kit SRT » sortie de nulle part.

    Répondre · · 2 novembre 2021 à 12 h 26 min

  2. Polette

    J’ai eu successivement deux 1006 Gls de février 1976 et août 1977 toutes deux bronze dorée et la deuxième avec un splendide intérieur en velours marron très chic et peu courant.
    Grosse nostalgie!!!

    Répondre · · 6 novembre 2021 à 23 h 05 min

  3. Patrick

    Dommage qu’il n’ai pas essayé de la titiller un peu, parce qu’elle est capable ce petite de se transformer en bombinette. Je me souviens d’une ballade sur une autoroute allemande avec un ami en 104 zs, je n’avais pas à rougir. Par contre quelques « ascensions » de la montée de Monthléry sur la nationnale 20 sous la pluie ont donné lieu à des décrochement de l’arrière dans les flaques qui ont incité à lever le pied. Et puis le défaut, le chauffage, l’hiver il fallait une couverture sur les genoux, les petits tuyaux qui alimentent le radiateur passant sous la caisse, et un moteur qui ne chauffe pas trop en est sans aucun doute la cause. La Lancia delta 1300 qui lui a succédé ne l’a pas fait oublier.

    Répondre · · 1 juin 2022 à 12 h 42 min

  4. C

    Merci pour ce reportage top ! juste une chose : trouvez une 1006 comme celle ci à 5000e ….impossible depuis longtemps …..

    Répondre · · 29 octobre 2022 à 13 h 56 min

    1. Fabien

      L’évaluation est toujours une chose délicate par les temps qui courrent !!

      Répondre · · 29 octobre 2022 à 15 h 17 min

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