Essai d’une Ford Country Squire, ricaine 100% cliché !

Publié le par Benjamin

Essai d’une Ford Country Squire, ricaine 100% cliché !

On l’a croisée plusieurs fois, à l’occasion de divers essais d’autos américaines passées par chez Wild Cars. Cette fois, on se lance. Il faut dire que la Ford Country Squire est une auto qui interpelle. Énorme, méconnue, typiquement US… il faut se faire une idée, sur les routes françaises, clairement pas celles pour lesquelles elle a été prévue !

Notre Ford Country Squire du jour

Des Ford Country Squire, il y en a eu beaucoup de différentes. En tout la marque à l’ovale a produit 8 générations de l’auto entre 1950 et 1991. La base a changé, mais toutes les générations ont un point commun : elles font partie de la catégorie des Ford Full-Size et ça se voit vraiment bien ! Autre particularité qui saute aux yeux quand on examine la Ford Country Squire : le bois. Les premières générations étaient de véritables woodies, avec du vrai bois pour constituer la carrosserie. Ensuite on passera sur des garnitures en similibois qui couvraient une carrosserie en acier.

Ford Country Squire par News dAnciennes 52- Ford Country Squire

En tout cas, ce « bois » on le voit. Et finalement il ajoute une touche de gaieté à une carrosserie aussi énorme que l’auto mais sans originalité. En même temps il faut avouer que les designers chargés d’habiller pareil bateau devaient s’arracher quelques cheveux au moment où on leur demandait de faire original. Visiblement, ils sont devenus chauves et n’ont pas réussi leur coup.

Plus que les lignes, ce sont quand même les proportions de la Ford Country Squire qui interpellent. Longueur ? 5,33 m. Largeur ? 1,96m. Il n’y a que la hauteur qui soit « dans la norme » avec 1,44m de haut. Une idée de ce gigantisme ? Il ne manque que 3 centimètres pour caser une Mini… dans l’empattement de la Ford Country Squire !

Si vous voulez détailler la robe, c’est parti. Déjà l’avant. Cliché, archi-cliché. Le pare-chocs est chromé et massif. La calandre est chromée… et massive. Les barrettes sont tellement larges qu’on se demande s’il y a vraiment des ouvertures ! Les phares sont repoussés dans les coins et tranchent avec la génération précédente (de l’année d’avant en fait) dans la mesure où ils sont doubles mais passent de l’horizontale à la verticale. Forcément le capot est long.

Côté ornements, ne cherchez pas l’ovale bleu, la Ford Country Squire n’en compte pas un seul ! Vous retrouverez bien les quatre lettre FORD sur l’avant du capot, mais l’emblème de capot, qui n’est pas un bouchon de radiateur, ni réellement une mascotte, comme celui apposé sur la calandre ne sont pas particuliers à la Ford Country Squire. En fait, ils « trahissent » la base du modèle puisque ce sont les emblèmes de la Ford Galaxie.

Ces mêmes emblèmes, on les trouve sur le côté, sur les enjoliveurs. Mais ce qu’on voit surtout sur le côté de la Ford Country Squire, ce sont les bandes de faux bois. Foncées au centre, plus claires autour, avec des rivets pour tenir le tout. De loin, ça fait le boulot, de près, faut avouer que ça fait très plastique quand même.

Un monogramme Country Squire est présent et il ressort bien sur ce bois. Le cheval est là pour rappeler ce qu’est un/une « Squire » : un écuyer ou une écuyère. Sur le bas de l’aile, le monogramme est celui du moteur : 352 comme le nombre de cubic inches du V8 dont les échappements sont visibles, de chaque côté, derrière les roues arrières.

Sinon, pour ce qui est de la ligne, le profil de la Ford Country Squire est une fois de plus 100% cliché. Grand capot, longueur énorme… si l’empattement l’est aussi, visez un peu le porte-à-faux arrière et vous comprendrez bien le gigantisme. Même chose avec la vitre de custode, digne d’une vitrine de grand magasin. On remarque néanmoins que le bois possède une forme qui n’est pas rectangulaire : il descend sur sa partie inférieure, recouvrant d’ailleurs le haut de la roue arrière. Ce simple détail permet de casser le côté massif et de donner un semblant de dynamisme.

À l’arrière, les feux de la Ford Country Squire reprennent une forme assez verticale et sont décorés avec une croix… qui ferait penser à une Lincoln. Surtout qu’aucun monogramme ne vient rappeler que c’est une Ford et encore moins une Country Squire. Le coffre est large et lui aussi orné de bois. Le pare-chocs ? Aussi massif que celui de l’avant.

Le résultat : un cliché, on vous l’a dit. Mais que ce soit par ses proportions ou par sa ligne, on est sûr d’une chose en la voyant (même de loin) : c’est une américaine !

À l’intérieur : bienvenue au château

Comprenez-moi bien : quand je parle de château, je ne parle pas du tout du style ou de la qualité de l’habillage. Non, c’est bien à la taille gigantesque de l’habitacle de cette Ford Country Squire que je fais référence. Si vous avez un SUV, même un gros, ne comparez pas sans une boîte de mouchoirs à côté de vous !

Intérieur de la Ford Country Squire

Par contre, l’intérieur est assez simple. Le rouge prédomine, avec des plastique peints pour supporter l’instrumentation, de la moquette partout et sur les banquettes ou les contre-portes. Nous ne sommes pas à bord d’une sportive donc l’instrumentation est chiche. On retrouve un compteur de vitesse, en miles, une jauge de carburant, un compteur kilométrique et une montre. On peut rajouter les deux voyants des clignotants, un à chaque bout de la casquette qui surplombe tout ça et un voyant bleu, sous le volant.

Le volant est simple, avec une vraie patine puisque la couleur est partie depuis longtemps. Sur la colonne on retrouve un commodo qui ne commandera qu’aux clignotants (des boutons se chargeant des phares et essuie-glace). De l’autre côté, le levier de vitesse qui commande la boîte auto. On finira la plongée dans le vintage avec les dernières commandes, celles de la ventilation mais surtout celles de la radio. Et quand on voit l’usure de la planche de bord en face du poste, on se dit qu’il a dû servir !

Mais il faut bien vous parler de la taille de cet intérieur. Les deux banquettes offrent énormément de place aux jambes. Par contre, pour monter à 3 à l’avant, il ne faudra pas oublier que c’est votre voisin qui assurera le maintien ! À l’arrière, même chose.

Et derrière ? La Ford Country Squire offre un coffre énorme. Sur la notre, ce n’est qu’un coffre, dans d’autres, une troisième rangée de sièges pouvait sortir du plancher. Là, du coup, on ne fait que gagner encore un peu plus d’espace de chargement. Et si vous manquez de place (razzia chez Ikea ?), vous pouvez toujours rabattre la banquette arrière, c’est prévu pour, jusqu’à la plaque articulée qui assurera qu’il n’y ait pas de trou derrière !

N’oubliez pas un détail avant d’ouvrir, vers le bas donc, le coffre, puisque ce n’est pas un hayon : il faudra d’abord baisser la vitre, électrique contrairement à celles de l’avant, qui ferme le tout.

Par contre, ce modèle 1965 n’est pas encore au top de la Ford Country Squire puisque dès 1966 on fera de gros progrès sur la vie à bord. Les ceintures de sécurité seront installées à l’avant et à l’arrière, le tableau de bord (et les pare-soleil !) seront rembourrés tandis que le volant évoluera et sera rembourré l’année suivante. Tout ça pour gagner en sécurité.

Sous le capot : un V8 évidemment

Si la Ford Country Squire de 1965 était disponible avec un 6 cylindres de 3,9L (150ch) en entrée de gamme, on retrouvait ensuite trois V8. D’abord, l’éternel 289ci (200ch), ensuite le 352ci (250ch) et pour finir le 390ci (300ch). Dès 1966 on retrouvera d’ailleurs des moteurs plus puissants allant jusqu’à 315ch. Par contre, on ne retrouvera pas le gros 428 qui équipait la Ford Galaxie, malgré le fait que ce soit bien celle-ci qui serve de base technique à la Ford Country Squire.

Ford Country Squire par News dAnciennes 20- Ford Country Squire

Sur notre Ford Country Squire du jour, on retrouve le V8 intermédiaire, le 352ci. Si vous n’êtes pas très habitués des conversions, ça donne quand même 5,8 litres de cylindrée ! Pour le gaver, un carbu à 4 corps et du coup une fiche technique très américaine : 250ch, oui, mais à 4400 tours/minutes seulement. Le couple, c’est encore plus US : 477 Nm à 2800 tours/minutes. Après, vu les dimensions, il faut bien ça. Surtout que la rigidité, l’équipement, etc, font qu’on échappe à une construction light : 2 tonnes sur la balance !

Avec une boîte auto à trois rapports, on peut dire qu’on va rouler « smooth ». Sachez que l’auto a existée en boîte manuelle… mais ne cherchez pas trop longtemps, c’est introuvable.

Si on voit quelques marques Edelbrock sous le capot de la Ford Country Squire, vous vous doutez que ce n’est pas à cause d’une quelconque préparation pour la course ou la piste. Ces pièces permettent néanmoins d’alléger le moteur et quand on sait d’où on part, ce n’est pas une mauvaise idée.

Pour le reste, on échappe à la conception full US puisqu’on retrouve un certain raffinement dans les trains roulants : roues indépendantes à double triangulation à l’avant tandis que l’arrière abandonne les ressorts à lames transversales pour un essieu à trois bras et des ressorts hélicoïdaux. Mine de rien, c’est une première pour une Ford Full-Size !

Au volant de la Ford Country Squire

La bête est sortie de son garage. Heureusement, ce n’est pas moi qui ait manœuvré. Plus que le compas dans l’œil, il faut connaître parfaitement la monture. Le moteur est bien un V8, ça s’entend. Il faut avouer qu’à l’arrêt, ce vrombissement quasi-sportif tranche avec le gabarit, mais surtout avec les formes de la Ford Country Squire. J’ouvre la lourde portière et me glisse au volant. Je pensais être trop loin des pédales, mais une fois vautré sur la banquette, je suis bien. Le voyant bleu sous le volant s’éteint. Le moteur est maintenant chaud et je peux repousser le starter.

C’est parti ? D’abord je galère pour comprendre comment marche la boîte. Ok, il faut tirer vers soi. Mais pas moyen d’amener le levier devant les indicateurs qui apparaissent derrière le volant. En fait je n’avais pas vu qu’une aiguille est chargée d’indiquer la position de la boîte. Je tire donc sur le levier et le baisse de quelques crans pour me mettre sur Drive, toujours le pied sur le frein évidemment. Sans même que je ne touche à l’accélérateur, la Ford Country Squire se met en branle, lentement, au ralenti. Le bateau sort du port, sans remorqueurs.

Ford Country Squire par News dAnciennes S2- Ford Country Squire

Le voilà en pleine mer… enfin en plein village. Pas l’idéal pour appréhender la conduite de la bête. Même si elle est énorme, même si je suis vautré sur la banquette, le long capot plat me laisse bien voir son extrémité. L’emblème central sera un premier repère, les deux bossages des ailes complèteront.

Mon pied n’a pas beaucoup pressé l’accélérateur. La boîte est vite arrivée en 3e et j’évolue à 30, 30 mph évidemment. Voilà qu’arrivent des coussins berlinois. Vous savez ces ralentisseurs pour lesquels vous devez décider si vous mettez la roue droite, la gauche… ou bien si vous mettez un peu les deux. La direction a beau me remonter le moins d’informations possibles, j’arrive à viser le milieu. Et avec la largeur de la bête, je ne sens rien. Ajoutez les suspensions ultra-molles, qui rebondissent comme si c’étaient des lames à ressort à l’ancienne et la banquette… et ça passe comme dans du beurre. La dernière fois que j’ai eu cette sensation, c’était avec SM2 !

Le panneau stop qui m’amène sur la Nationale entraîne un dilemme : à quel point puis-je dépasser du stop ? Parce qu’entre les panneaux invitant au prochain vide-maison d’un pavillon du coin et la longueur du capot, pas moyen de voir si une auto miniature, en comparaison de la Ford Country Squire, arrive. Visiblement je peux y aller. Le V8 arrache le lourd break et me voici… toujours à 30. Il faut attendre la fin du village pour qu’enfin je puisse libérer les chevaux.

Oui, ça peut sembler étrange quand on conduit un break, et j’avoue que je n’avais pas réagi pareil au volant de la 404 par exemple, mais la Ford Country Squire a quand même un V8 de 5,8 litres et 250ch sous le capot. Des chiffres pareils, je vous le dis, ça rend con.

Alors sitôt passé le panneau, j’accélère franchement, sans souder le pied au plancher non plus. La lourde américaine semble alors se réveiller brutalement. Premier réflexe qu’elle a : tomber un rapport. Pas bête ! En seconde la relance est énorme. Le livreur qui arrivait bien vite derrière moi sans se soucier des limitations de vitesse me voit toujours bien devant lui, c’est le gabarit, mais je le mets distance en un rien de temps ! Bon, avouons quand même qu’au delà des chiffres, ce moteur joue la force brute. Il est puissant et coupleux… mais est-ce qu’il est sportif pour autant ? Je répondrais plutôt non.

Me voilà arrivé aux 50 mph du compteur. Reste plus qu’à attendre… En fait, pas vraiment. La Ford Country Squire possède une direction qui ne remonte pas d’infos, et c’est bien dommage. Parce que la route est dégagée et que le vent est latéral. Et vu la forme de la bête, autant vous dire que ça bouge. Alors il faut compenser. Et quand on revient à l’abri, ça devient presque de l’extorsion pour que la direction daigne donner un petit signal à propos du point milieu. Je n’ai aucun Pentothal sous la main et mes efforts seront vains. Je dois donc compenser les écarts au fur et à mesure… en essayant d’aller à peu près sur mon cap.

La route file et à bon rythme. Quand j’essaye une voiture ancienne qui n’est pas une sportive, c’est toujours une de mes craintes : créer un bouchon dans la circulation de furieux qui essaiment sur les routes en 2023. Et bien avec la Ford Country Squire, pas de problème. Si quelques autos me suivent, elles ne me collent pas avec comme seule idée en tête de me dépasser. D’abord parce qu’elles sont bien incapables de le faire en sortie de village. Le 352ci catapulte le lourd break à la vitesse limite en un rien de temps. Sur les autres tronçons de la route, la limite de vitesse est parfaitement tenue. Par contre, il faut bien dire que dans les virages… je me fais un peu rattraper.

Les routes toutes droites (celles qui nécessitent de trouver le point milieu), ça existe, mais pas dans le sud de l’Aube. Et clairement, la Country Squire est plus pensée pour les longues IS américaines, voir les moins larges des grandes plaines, que pour les chemins des rocheuses. À bonne vitesse en tout cas.

Le freinage est forcément très limite avec notre bête de 2 tonnes et ses tambours. Mais quand on anticipe bien, on ralentit suffisamment pour tous les virages. Et suffisamment, ça veut dire vraiment beaucoup. Si on est trop optimiste, on sentira vite le gîte de notre paquebot et le virage aura tendance à s’élargir plus que de raison. En plus, la précision de la direction ne permet pas franchement de viser la corde, du premier coup en tout cas.

Il faut donc emmener la Ford Country Squire avec un savant mélange d’envie d’aller vite et d’appréhension de rater son virage. Une fois que c’est acquis, roulez ! Vous pouvez lâcher sur l’accélérateur (en pensant à votre porte-monnaie parce que la bête consomme évidemment autant qu’un tanker) mais rester prudent dès que vous arrivez près d’un virage… ou d’un village. N’oubliez pas non plus que les distances d’arrêt sont énormes.

Je tente quand même un ou deux appuis très francs sur l’accélérateur. Le V8 de la Ford Country Squire s’exécute et montre qu’il peut vraiment pousser très fort. Par contre, la vitesse augmente vraiment très vite ! Au bout d’un moment, c’est la route qui me force à ralentir, son état faisant dangereusement rebondir l’arrière. Celle-là, je ne m’y attendais pas !

Une fois revenu à un rythme « léger », à bord, tout se passe bien. Le chauffage marche parfaitement, et une fois de plus je n’ai pas pensé à tester l’autoradio. La bande son est exclusivement composée des vocalises du V8. Le confort est royal. Rien à redire sur les sièges et l’amortissement, vous l’avez déjà compris, est suffisamment doux pour que rien ne puisse attaquer votre dos.

La boîte réagit toujours aussi bien. Le moteur aussi. La route défile sans qu’on ne se pose de question (mise à part celle de la conso). Et puis si le chemin est trop longuet, vous avez toujours la possibilité de vous réveiller à coup de pied droit. Mais attendez bien d’être en ligne droite !

Conclusion :

Ce n’étaient que les routes de l’Aube, leurs forêts et leurs vignes. Mais il faut bien dire que ça avait un goût de Montana. La Ford Country Squire est une auto vraiment américaine, en tout cas de l’image que se fait l’européen d’une voiture américaine. Une énorme auto, avec un énorme moteur, prévue pour avaler le sans-plomb autant que les kilomètres. Clairement, c’est une auto dépaysante. Elle propose des saveurs qu’on ne retrouve pas vraiment ailleurs. Et rien que pour ça, on l’aime. Et pour ses défauts ? On les aime aussi car ce sont aussi eux qui font l’ADN de la Ford Country Squire.

Les PlusLes Moins
Les USA en une voitureDirection molle
Un V8 performantAmortissement très/trop mou
Le confort au topFreinage très limite
Originalité certaineConso à l’image de l’auto
Douceur extrême
image 3- Ford Country Squire
Fiche techniqueFord Country Squire
Années6e génération : 1965-1968
Mécanique
Architecture8 cylindres en V
Cylindrée5766 cm³
AlimentationCarburateur 4 corps
Soupapes16
Puissance Max250 ch à 4400 trs/min
Couple Max477 Nm à 2800 trs/min
Boîte de VitesseAutomatique 3 rapports
TransmissionPropulsion
Châssis
Position MoteurLongitudinale Avant
FreinageTambours AV et AR
VoiesAV 1575 mm / AR 1575 mm
Empattement3023 mm
Dimensions L x l x h5334 x 1966 x 1440 mm
Poids (relevé)1945 kg
Performances
Vmax Mesurée181 km/h
0 à 100 km/h10,6s
400m d.a17,4s
1000m d.a32s
Poids/Puissance7,8 kg/ch
Conso Mixte± 17 litres / 100km
Conso « Sportive »± 30 litres / 100 km
Prix± 25.000 €

Conduire une Ford Country Squire

Les annonces sont rares pour ce genre d’auto. Il faut élargir le champ de recherche aux différentes générations. Après, c’est surtout une question de design, les Ford Country Squire ayant gardé leur philosophie ! Néanmoins les prix sont généralement entre 25 et 40.000 € en Europe. Forcément, elles sont moins chères aux USA mais il faudra la caser dans un conteneur !

Notre Ford Country Squire du jour est en vente ! Le prix est d’ailleurs plus mesuré que pour beaucoup d’annonces : 23.500 €. Vous voulez plus d’infos, il faudra contacter le vendeur, Wild Cars, c’est par ici.

Au moment d’acheter une de ces bêtes, pensez bien que ce n’est pas une sportive ni un pur collector. Du coup le kilométrage peut être important mais la mécanique, si elle a bien été traitée, ne vous trahira pas. Évidemment, la Ford Country Squire n’est pas une Bentley et les ajustements ne se seront pas améliorés avec le temps. Côté corrosion, on en trouve des belles, mais vous pourrez aussi trouver des auto pourries.

N’oubliez pas, non plus, que les Ford Country Squire sont toutes américaines. Pas importée en Europe, cette Ford Fill-Size est arrivée chez nous il y a plus ou moins longtemps. Alors optez, soit pour une auto importée par un pro, soit pour une auto arrivée il y a longtemps et bien entretenue.

Dernière chose : avant de traverser la France à son volant, on sait que c’est tentant, mais prévoyez un vrai budget carburant !

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. Robert-Louis BREZOUT-FERNANDEZ Responsable des Concours d'Etat et de Restauration Automobile de la FFVE

    Comme toujours, je m’attache au détail qui tue (Responsable des Concours d’Etat et de Restauration à la FFVE, on ne se refait pas) : bravo d’avoir conservé les durits de chauffage rouges, mais zéro pointé pour n’avoir pas mis de tresses de protection sous les colliers Serflex de TOUTES les durits ! Rontedju de rontedju !

    Répondre · · 16 janvier 2023 à 18 h 39 min

  2. Fabrice Fubot

    Il est clair qu’elle journaliste n’aime que les sportives, et n’a aucune culture de l’automobile américaine, sauf comme souvent des sportives US. Dommage, mais pas surprenant. Ces stations wagon us sont de vrais collector qu’on se le dise!

    Répondre · · 14 mai 2023 à 12 h 19 min

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