Best-Of 2019, part. 1, les voitures de l'année

Cette année on a choisi de ne pas faire chacun notre best-of. A la place nous allons chacun évoquer ce qui nous a marqué dans divers domaine. Avant de parler des événements sportifs, de tous les autres événements et des belles histoires de l’année, on commence avec les autos que l’on a croisé et qui nous ont le plus marqué.

Xavier : la flamboyante Talbot

De toutes les autos vues cette année, une d’elle ressort particulièrement. C’est une Talbot cabriolet vue au rassemblement de Blagnac cet été. Cette voiture a été créée de toute pièce par un carrossier toulousain qui aura travaillé dessus pendant des années. Un petit bijou rappelant les œuvres de
Saoutchick mais également celles de Figoni et Falaschi.

L’article complet sur le rassemblement de Blagnac :

Laurent : une jap’ pas si courante

C’est lors du meeting aérien Air Legend à Melun Villaroche que j’ai l’occasion de croiser une très rare Honda Z600. Comme son nom l’identique, cette petite voiture à la bouille rondouillarde est un petit gabarit avec les 600 cm³ de son bicylindre. Légère et compact, elle était adapté aux conditions japonaises mais, son importation par chez nous ne s’est pas développée. Les concurrentes Mini, Fiat 500, 2CV ou R4 n’ont pas eu à craindre longtemps de son arrivée. On reconnait un peu la Civic sortie 2 ans après la Z par la face avant et son profil écrasé.

Et le reste du meeting air legend :

Guillaume : un sacré turbo !

L’essai qui a marqué mon année? Je dirais la Renault 21 2.0l turbo essayée avec Alexis, cette voiture m’a laissé un super souvenir ! Car avant même d’arriver j’étais fan de ce modèle mythique siglé turbo. Elle représente pour moi la fin d’un âge d’or de la berline française à la fois confortable et sportive.

Et on ne vas pas se le cacher, même si c’est la fin de cette époque, le fameux coup de latte dans le derrière que vous inflige le turbo à chaque accélération est bel et bien là et c’est vraiment ce qui m’a marqué. C’était la première Renault turbo que je prenais en main et j’ai donc pris mon pied ! Même le châssis est au rendez-vous. Enfin voila, une auto qui m’a fais dire « ont recommence quand !? » et ça c’est pas à chaque fois !

L’essai complet c’est par là :

Thibaut : La Sunbeam Rapier de Franck

Dans la tribu Rootes, je demande la famille Sunbeam. Dans la famille Sunbeam, je demande Franck…

La Sunbeam Rapier que je mets en lumière l’est pour deux raisons : déjà parce que c’est une auto incroyable, mêlant charme à l’anglaise et palmarès en rallye ; mais aussi parce que c’est une histoire de famille qui se joue en 3 bandes : Franck le père, véritable encyclopédie sur les « racines de Rootes » ; Marianna la mère, à l’accent rafraîchissant et à la bonne humeur intarissable ; et Lorenzo le fils qui, du haut de ses 3 pommes, a oublié de ne pas s’intéresser aux autos de son père… et si j’aime les bagnoles, vraiment, j’aime encore plus leurs histoires !

Je les avais croisé sur Rallye de La Chaume, à revivre ici :

Thomas : aux origines de Facel Vega

Sans grande surprise, ma voiture préférée de l’année concerne… une Facel Vega ! Et pas n’importe laquelle puisqu’il s’agit d’une FV de 1955, à savoir la voiture de série la plus ancienne de la marque. Rencontrer le plus vieil exemplaire survivant d’un constructeur a toujours quelque chose de magique puisqu’il permet non seulement de réaliser le chemin parcouru mais aussi d’admirer un mètre-étalon voué à donner la tendance des modèles suivants.

Et lorsque l’on sait que cette FV a été livrée au ministère de l’Intérieur, cela ajoute une dimension historique non négligeable. Nous ne pouvons qu’être immédiatement transportés plus de soixante ans en arrière, à imaginer comment les badauds de l’époque ont réagi face à ce monument.

Mon article sur les Facel de l’Avignon Motor Festival :

Benjamin : La Ford Escort RS2000

Le choix n’a pas été facile parce que l’essai de la Fiat 500 sur le toit du Lingotto ou la rare Alfa Romeo GTC m’ont aussi marqué.

Mais l’Ecort RS2000 a fait mieux. Une auto entièrement construite pour faire du rallye, une auto super efficace, performante, vrai distributeur de sensations sans pour autant être compliquée à conduire. Bref une auto plaisir qu’on a adoré conduire. Le petit plus a été de pouvoir le faire sereinement sur une route fermée. Pas forcément une spéciale de rallye, mais une route qui demandait quand même d’être hyper attentif.

L’essai complet est à revoir ici :

Vincent : l’originale Jowett

Mon choix de la voiture de l’année s’est porté sur la Jowett Jupiter. Une bien curieuse auto qui fut le point de départ d’une belle aventure portée par News d’Anciennes.

La Jowett Jupiter, c’est d’abord un mélange d’un peu tout ce que j’aime dans l’Automobile. Une sportive anglaise des années 1950, une conception originale (moteur en porte-à-faux avant) et une faible diffusion (762 exemplaires).

L’exemplaire qui a croisé ma route a déjà quelques kilomètres sur piste. C’est une ex-Monte Carlo qui a couru en compétition jusque dans les années 1980. Et en 2019, la belle reprenait du service à l’occasion du Tour Auto. En effet la course historique avait choisi comme thématique les marques anglaises disparues. La Jowett Jupiter sortait de l’ombre et se retrouvait sur le devant de la scène en faisant l’affiche du Tour Auto 2019. Mais voilà, le Tour Auto, ce n’est pas une simple promenade de santé. Pour arriver au bout des 3 000 km de l’épreuve, la voiture est préparée en Bretagne. Je fais la connaissance de la Jupiter et de son pilote Stéphane Ruaud, membre de l’ARSP56, également chargé de la préparation du bolide.

La Jowett Jupiter, c’est une ligne british et une conduite à l’ancienne : pas de synchro et une position de conduite étriquée si l’on veut se mettre à l’abris. Le pilote affronte la piste et la météo avec l’auto.

Voilà donc pourquoi la Jowett Jupiter est à mes yeux ma voiture de l’année 2019. Elle marque aussi de nouvelles rencontres avec Stéphane et les membres de l’ARSP56. Car pour moi, c’est bien ça les anciennes, redécouvrir sans cesse de nouvelles choses, croiser de nouveaux passionnés et rouler entre amis !

Les deux articles réalisés sur le sujet :

Cedric : sublime Lambo

Avec des dizaines d’événements couverts, et des milliers de voitures exceptionnelles croisées cette année, ce fut difficile d’en sélectionner une seule. Si ce devait être une voiture de piste, ce serait sans doute la Rondeau M378 aux couleurs Belga. Ce fut un véritable plaisir de la voir en piste sur le circuit de Francorchamps lors de Spa Classic. J’ai en effet beaucoup d’admiration, pour l’artisan passionné à l’obstination hors du commun, qu’était Jean Rondeau.

Mais toutes catégories confondues, je dois avouer que la Lamborghini Miura SV de Jean Todt m’a véritablement bluffé. Après treize mois de restauration dans les ateliers du Polo Storico Lamborghini, elle était visible pour la première fois dans les allées du salon Rétromobile. Une voiture aussi mythique, dans un état aussi irréprochable, je peux vous assurez que ça vous laisse pas indifférent, même quand vous êtes un véritable passionné de Ferrari comme je le suis.

Un coup d’œil sur les constructeurs à Rétromobile :

Ludovic : puissance brute

Cette année j’ai pu essayer quelques auto sympathiques. Pour le centenaire, les Citroën DSpécial et Traction ont été top.

Mais celle que je retiens, c’est une américaine au gros moteur et qui demande un gros cœur. Un monstre de puissance, à l’ancienne, que j’ai eu l’occasion d’essayer (et je n’étais pas seul) et que je ne suis pas prêt d’oublier !

L’essai est à relire par ici :