Aux vérifications du Tour Auto 2022 au Parc des Expositions

Hier c’était le début du Tour Auto 2022. D’accord les autos n’étaient pas encore sur la route, d’accord on pouvait discuter sereinement avec les concurrents, d’accord le bruit d’un V8 aurait amené un peu d’ambiance. Mais rien que l’expo des autos amenait un petit peu de saveur de course. On vous emmène faire le tour.

Nouveau lieu, même ambiance

En trois éditions, c’est le troisième lieu différent que visite le Tour Auto pour ses vérifications techniques et administratives. Cette année, ce sont les lieux choisis par les candidats à la présidentielle qui ont décidé de « l’exil » des autos vers la Porte de Versailles. Si on pouvait redouter de voir un hall 6 un peu triste, il n’en a rien été.

Ce nouvel écrin fraîchement rénové était suffisamment clair, plus grand que le Grand Palais Ephémère, et bien adapté à l’exposition des autos.

Les deux sponsors automobiles de Peter Auto, BMW et Ferrari voyaient leurs productions se concentrer autour de leurs stands. D’un côté les BMW M1, 3.0 CSL et autres séries 02, de l’autre des 275 GTB, les 365 GTB/4 Competizione et les 308 GTB Gr. IV (liste non exhaustive).

Le Parc des Exposition permettait aussi de retrouver les grands alignements qui font le bonheur de ces expositions du Tour Auto. Les Porsche 911 étaient en nombre… mais avec des nuances. Les 2.0 ensemble, les 2.3 et 2.5 ST plus loin, et les RSR, 356 et autres 914 dans leur coin. La marque de Stuttgart est toujours aussi représentée en course historique.

Du côté des autos engagées pour la victoire sur le Tour Auto 2022, clairement, on a pas vu un plateau aussi fourni de prétendantes depuis un bout de temps. Les 911 2.0L peuvent, certes, jouer des tours, mais le plateau de Type E est particulièrement fourni, que ce soit du côté des habitués, Lajournade, Berchon, Rivet-Fusil ou Merlin.

Côté Lotus Elan, en plus de Favaro, de retour avec l’auto qu’il a fait triompher deux fois, le nom de Richelmi est à noter. Et puis on ajoute les Cobra où on notera les noms de Boutsen, Gill, Jousset et Kohler. Bref, ça va batailler… vivement demain !

Tout autour, et bien on ne sait pas où regarder. La 3.0 CSL de Pescarolo, la Miura, les allemandes D.B, CG, Alpine et Renault, les Triumph, les Morgan, les Austin Healey et encore des alignements avec des Alfa Romeo. Le plateau du Tour Auto 2022 est vraiment bien plus relevé que les années précédentes. Et ça fait vraiment plaisir.

Une belle vente pour Aguttes

Comme il y a 6 mois, la maison de vente Aguttes organisait la vente officielle du Tour Auto. Les autos étaient exposées dès dimanche, puisque le public était admis, et il faut dire qu’il y avait du beau monde autour des autos.

Les deux youngs étaient scrutées, mais les autos de course, Talbot T26 ou Benetton B192 ne laissaient pas leur part aux chiens.

C’est Lundi, à partir de 16h que la vente a commencé d’abord avec plusieurs lots de vins, qui constituaient une bonne part du catalogue. Mais très vite on est passé aux automobiles, et là on a vu de belles batailles. Plus de 200.000 € pour la Sierra Cosworth, plus de 900.000 pour la Benetton B192… et ce n’était que le début.

Ce sont les deux youngtimers bien françaises de la vente, la Peugeot 205 GTI et la Renault 5 GT Turbo qui ont affolé les enchères.

La lionne atteint 82.960€ sous le marteau, un record du monde largement dépassé. La Renault établit également un record du monde avec 41.660 € !

Au programme demain

Demain, c’est parti, les autos quitteront Paris, tôt le matin, pour gagner le château de Rambouillet. Ce sera le véritable départ du Tour Auto… avec une belle partie d’autoroute avant d’attaquer, au Mans, avec le premier chrono sur le circuit Bugatti. Un beau programme… pour le matin.

L’après-midi on retrouvera une spéciale du côté de Brissac avant de suivre la Loire direction Nantes puis La Baule en traversant le fleuve par le Pont de St Nazaire. En fin de journée, l’exposition en front de mer vaudra le coup d’œil.