Décidément, c’est bien d’aller au marché, qui plus en est en ancienne. Après la récente Daimler Double Six et l’Amazon Break, c’est une autre ancienne que j’ai déniché : une Citroën ID Break.
L’ID Break en deux mots
La Citroën DS est présentée en 1955 et ça personne ne l’a oublié. Mais pour pouvoir séduire une clientèle plus large une version simplifiée, l’ID apparaît en 1957. L’intérieur est plus austère, et techniquement elle est aussi simplifiée. Le moteur n’a qu’un carbu simple corps, l’embrayage est commandé de façon classique et la direction et le freinage n’ont pas d’assistance.
Trois ans plus tard on dote la gamme DS et ID de nouvelles autos avec les Break. Qu’ils aient une ambition familiale, notamment avec les strapontins dans le coffre offrant ou plus utilitaire, ils sont les bienvenus dans la gamme. On note d’ailleurs que le coffre s’ouvre en deux parties. Et que pour que la plaque reste visible avec la plate-forme de chargement ouverte, une seconde plaque est fixée à la perpendiculaire de la première !
Notre Citroën ID Break du jour
Comment reconnaître une Citroën ID d’une DS ? Quelques astuces qu’on vous dévoilait dans notre essai de la DSpéciale.
Déjà on regarde les enjoliveurs. Sur une ID ils sont normalement simples et uniquement sur le centre de roue. Ici c’est raté. Ensuite on regarde l’arrière. Si c’est une DS on retrouvera des chevrons dorés. Ici ils sont bien chromés. Et puis si on peut, on jette un œil à l’intérieur.


C’est là qu’on va trouver la majeure partie des informations pour identifier notre Citroën ID Break. La forme déjà : le tableau de bord des DS ne présente pas cette casquette qui court sur toute la largeur. Ensuite on peut même cerner plus précisément le millésime de cette auto. C’est la deuxième version du tableau de bord que l’on peut voir. Arrivée en 1964 elle ajoute notamment une montre et un voyant indiquant un problème de pression d’huile. En plus on distingue ce nouvel intérieur par son volant noir (il était couleur crème auparavant).
On sait aussi que c’est un modèle d’avant 1967 à la forme du fameux voyant de pression d’huile.

Dernière précision : si l’avant a bien 4 phares, ce n’est pas une option d’époque mais un accessoire vendu par Marchal (Cibié en proposait également un modèle un peu différent).

Voilà ce qu’on arrive à distinguer de notre belle du jour. Alors pensez-y : allez au marché, et faites le en ancienne !



Source : NuancierDS
Pascal
Bi-ton avec l’intérieur rouge, elle est sympa cette ID, une bonne idée
· · 19 juin 2020 à 10 h 39 min
Jean
Pour l’ID, on la reconnait aussi aux poignées de porte intérieures en plastique, si je me souviens bien ?
· · 20 février 2022 à 23 h 01 min
Frédéric CHALM
Facile à dater , c’est un Millésime 1965 , première année des essuie-glaces parallèles et du nouveau tableau de bord et elle a encore des roues en 165 x 400 et des moyeux centraux .
· · 26 octobre 2024 à 4 h 49 min