Une Virada avec les Givrés du Pourtalet

C’est ce Dimanche 2 Janvier qu’avait rendez-vous « les Givrés du Pourtalet ». Cette balade au départ de Pau en direction du fameux col était organisée par Viradasud. 2022 démarre en beauté !

Les Givrés du Pourtalet au Rencard

Sylvain (alias Viradasud) a lancé l’idée de cet évènement qui était ouvert à tous. Le but était de se rejoindre au col du Pourtalet afin de pique-niquer tous ensemble… en Janvier. Un truc de Givrés quoi. Nous étions plusieurs à nous être donné rendez vous au Rencard 64, rassemblement mensuel dont je vous parle ici.

Forcément, l’impatience me faisant arriver tôt, j’en profitais pour discuter avec Hugo qui me présente sa Fiat Panda 4X4, auto de circonstance pour monter un sommet enneigé. En attendant Sylvain, nous faisons le tour des autos du rencard, et admirons une belle 205 Rallye au milieu des supercar modernes présentent. Paradoxe.

Sylvain arrive au volant de celle qui est désormais surnommée « la dame blanche » dans la région. Sa magnifique BMW 315/1 de 1934 fait tourner les tètes et attirent les curieux. Vous devez la connaitre, j’avais pu en faire l’essai c’est à relire par ici.

Pour rappel cette dame blanche, c’est une carrosserie aluminium sortie de Baudena à Nice, un petit six cylindres en ligne de 1.5L développant 40 chevaux, et piloté par un certain François Antonelli à une époque… très très ancienne.

Là pour moi au moment du départ, c’est bonheur absolu ! Monter en passager dans un telle automobile, c’est quelque chose de rare ! Sac photo à mes pieds, sangle de mon Olympus bien attaché, il est 11h00 on démarre…

Les Givrés du Pourtalet sur la route

Nous commençons cette ballade de 70km avec Hugo et sa Panda 4×4, une magnifique Fiat 124 Coupé Sport et une Lotus Elise S2 111S. Direction donc le col du Pourtalet. Situé dans les Pyrénées, dans la vallée d’Ossau, il culmine à 1794 mètres et est un passage entre la France et l’Espagne. Notre ballade va durer 1h30. Finalement je ne ressens pas tant que ça le froid, grâce à une belle météo et avouons-le, des couches de vêtements.

Être passager de cet engin sur route ouverte, c’est un réel plaisir. Le confort est spartiate, loin d’une ancienne et à l’autre bout du monde d’une moderne. Juste un chauffage pour les jambes, pas de pare-brise, pas de sécurité hormis un casque intégral. Les fesses sur une banquette. La roue arrière au niveau du coude interdisant de le sortir ou d’avoir une écharpe. La sortie d’échappement qui résonne dans l’oreille. Tout ça, je m’en moque, car c’est cela qui décuple le plaisir d’être passager d’un tel engin.

Les givrés du Pourtalet traversent Gan, Louvie-Juson, Laruns. Les tètes se tournent pour voir ce convoi atypique se diriger vers le col, les gens sourient et font signe de la main. Quand je tourne la tète à droite la roue arrière et l’échappement si proche me font sourire. J’en profite pour faire des photos de paysage.

Nous sommes rejoints par une Toyota MRS, un cabriolet à moteur central arrière, une mazda MX-5 NA et une Catheram Seven. La montée se fait a un rythme soutenu mais en sécurité.

Malgré un passager et seulement 40 chevaux, la dame blanche piloté par Sylvain aurait de quoi faire rougir de jalousie des autos bien plus récentes et puissantes. La roue avant proche du bord des petits murets ou de la roche et à l’inverse être au pied du barrage de Fabrègues fait son petit effet.

Les givrés du Pourtalet arrivent au col pour 12h30. Il y a du monde coté France alors décision et prise de faire quelques centaines de mètres et de filer coté Espagne. D’autres autos nous rejoignent, comme une Triumph, une Alfa Romeo Spider 2000, Renault 5 GT Turbo ou une Fiat 500.

La ligne aérodynamique de la Panda la désigne d’office comme table à manger idéale. Sylvain s’est vu refuser le droit de mettre un stand par le bureau du parc, lui qui souhaitait pouvoir faire découvrir des produits locaux, c’est bien dommage.

Hugo et moi improvisons une séance photo de sa panda dans ce décor collant bien à sa philosophie. Des Curieux profitent de notre présence et viennent voir les autos de plus près.

Après avoir passé un très bon moment de convivialité, les givrés du Pourtalet se décident à redescendre. Et forcement le rythme de descente et bien plus rapide mais toujours « safe ». Malheureusement les autos sont parfois ralenties par le cauchemar roulant de tout automobiliste : le camping-car.

Le retour se fait en passant par le Bois de Bager, une spéciale moto du rallye des Pyrénées. C’est un vrai plaisir d’y rouler. Je monte à bord de la Toyota MRS afin de photographier Sylvain et quelques participants. Nous traversons Oloron Sainte Marie et retrouvons l’itinéraire de l’aller.

Les givrés du Pourtalet finissent la balade là ou celle-ci avait démarrée le matin, au centre commercial Quartier Libre à Pau. Tout les participants ont apprécié le trajet, ses routes sinueuses et son moment de convivialité en haut du col.

Merci Sylvain pour cette magnifique virada!