Un tour au M’Auto Retro Zenith à St Etienne

Publié le par Olivier Champailler

Un tour au M’Auto Retro Zenith à St Etienne

Echaudé par un 1er rassemblement où je me suis rendu en novembre par un froid glacial (près de Lyon), alors qu’il n’y avait qu’une dizaine de voitures, et qu’aucune n’avait réussi à me réchauffer, c’est sur la pointe des pieds que je me rendis à un nouveau rassemblement, à Saint Etienne. Objectif : découvrir le M’Auto Retro Zenith.

Me rendre à Saint Etienne un 12 décembre, alors que les températures sont encore négatives et que j’ai oublié mon bonnet, qu’il y a de la neige fraîche sur les hauteurs, il faut malgré tout être motivé – que ce soit pour aller à Geoffroy Guichard cette année, ou pour aller voir des anciennes des voitures.

Sacré surprise

Quelle ne fut pas mon étonnement lorsque j’arrivais sur le parking jouxtant la salle de concert du Zenith et son design moderne. En effet, je vis très rapidement qu’un nombre certain de voitures était présent, à 11h du matin – à vue d’œil, entre 50 et 80. Mieux que ça, se dégageait du parking une atmosphère bon enfant, avec des visiteurs visiblement passionnés et intéressés. Et tout ça sous le soleil bien présent !

Cette exposition, c’est donc le M’Auto Retro Zenith et ce n’est que la deuxième édition. L’événement est organisé par un duo : l’association AS VINTAGE 42 et le restaurant Ninkasi tout proche du Zenith. Réservée aux véhicules anciens âgés de plus de 25 ans, le rendez-vous est donné tous les trimestres.

Un tour du parking du M’Auto Retro Zenith

Mon œil fut tout d’abord attiré par deux véhicules anciens, rénovés et transformés en publicités roulantes ! Je dois dire que j’ai un faible pour ce type de véhicules, et que je suis admiratif de leurs propriétaires. Ils donnent ainsi une seconde vie à un véhicule ancien, tout en se faisant leur publicité.

Avant même de déambuler dans les allées, je me rendis compte rapidement qu’il y avait un sacré mélange d’automobiles anciennes au M’Auto Retro Zenith : des sportives, des américaines, des européennes ou japonaises – et cela, assez étonnamment car certainement aléatoire, dans des proportions assez équilibrées !

Mon œil fut ensuite attiré par une voiture surprenante pour moi, presque la voiture de Gaston Lagaffe – sauf que ce n’est pas une Fiat 509, mais une Ford. La belle est tellement atypique et anachronique que je la vis en premier.

Je continuais ensuite ma découverte de voitures anciennes par un lot de voitures américaines, notamment un duo inséparable : une Buick coupé Régal de 1974, et une Cadillac cabriolet Deville. Pour les accompagner, quelques sportives mythiques : deux Corvette et une Mustang.

Je m’approchais ensuite d’une voiture noire, à la robe longue également et à la ligne distinguée par un liseré rouge : une Jaguar MK V. C’est peu dire que la belle en imposait, avec ses portes avant antagonistes.

Après ces beautés anciennes, je me retrouvais en compagnie des immortelles Volkswagen : combis et autres coccinelles. Il y en avait pour tous les goûts, toutes les couleurs, tous les styles – rabaissées, élargies…

Je me rapprochai enfin des modèles plus sportifs. Tout d’abord, un lot de Porsche 911, accompagné de deux Porsche 944, dont une en version sport « coupe » S2, et une Turbo de 1985, d’un rouge flamboyant, chaussée de jantes BBS d’un très beau style doré.

Après être passé devant une Audi Quattro aux couleurs Audi Sport, une mignonne Fiat X 1/9, je rejoignais une Ford Escort Cosworth, attiré par son aileron arrière imposant. Et comme à chaque fois, je me demanderai pourquoi Ford n’a pas prévu des jantes d’un diamètre supérieur aux 17 pouces qui chaussent la bête.

Une belle brochette de françaises

Forcément, après toutes ces beautés étrangères, j’orientais ma balade sous le soleil, vers des voitures françaises. Du classique me direz-vous, Citroën 2CV, coupé Peugeot 304 parfaitement rénovée, Renault 5 et quelques plus inattendues Panhard 24 BT de 1963 (carrosserie et sellerie d’origine !), et une Simca Aronde P60 Montlhéry de 1961.

Pour finir, deux sportives françaises. La première, quoiqu’assez basique, n’arrête pas de prendre de la valeur sur le marché de la collection. Et à chaque fois, j’ai envie de repartir avec : une Peugeot 104 Z avec des jantes de ZS.

La seconde, est une belle surprise, inattendue : une Matra Djet 5S de 1966, restaurée en 2012, du haut de ses 95 chevaux (motorisée par le moteur à culasse hémisphérique de la Renault 8 Gordini). Les premières séries des numéros 1 à 4, ont été fabriquées par le constructeur René Bonnet sous sa marque propre, qui sera ensuite reprise par Matra Sports.

Avant de quitter ce sympathique rassemblement qui aura su me faire redécouvrir voire découvrir certains modèles, je n’ai qu’une envie, revenir dans 3 mois le dimanche 13 mars 2022.

Mais ce n’est pas fini, deux petites surprises très sympathiques m’attendent, très différentes l’une de l’autre. Pour rester sur un goût sportif, rien de tel qu’une supercar McLaren MP4/12C, forte de son V8 biturbo de 600 chevaux et de ses 200.000 euros (prix d’achat à sa sortie en 2011).

Quant à la seconde surprise, du jamais vu pour moi, une petite Honda « motocompo » des années 80. Ce scooter « de coffre » pliable revient en 2021 en modèle électrique, mais c’est bien un modèle thermique 2 temps que j’admire.

Olivier Champailler

Passionné d'automobile, et surtout de youngtimers, Olivier est lyonnais, un coin de France où il n'est pas le seul à avoir attrapé le virus ! Il a rejoint l'équipe de News d'Anciennes à la fin de l'année 2021.

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