Tour de Printemps 2023, échauffement dans la bonne humeur et pour la bonne cause

4e fois qu’on goûte à ce plat… et on ne s’en lasse pas. Certes, l’édition 2022 avait été très arrosée et il faut avouer que le bonheur était plus mitigé. Pour ce Tour de Printemps 2023, toutes les conditions étaient réunies pour un bel événement, sportif mais sans chrono, entre habitués mais toujours pour la bonne cause !

Le Tour de Printemps 2023 c’est quoi ?

C’est donc un événement dont le lancement a été quelque peu… compliqué. La pandémie passant par là, Olivier Mazoyer, l’organisateur, n’a pu se caler aux dates prévues que l’an dernier. Les dates prévues ? Juste avant le Tour Auto, et ce n’est pas un hasard puisque plusieurs des voitures et des pilotes présents sont au départ de la classique quelques jours plus tard.

Le Tour de Printemps 2023 serait donc un warm-up ? Pas vraiment puisque c’est un événement sur deux jours, combinant une journée sur circuit et une seconde sur les routes, mais surtout Olivier a créé cet événement avec son association Oliver Dream qui œuvre pour l’accès à la mobilité des enfants handicapés en finançant, notamment, des fauteuils roulants.

Le Tour de Printemps 2023 sur la piste

Maintenant que les bases sont posées, direction le Circuit des Écuyers près de Château-Thierry. En ce week-end pascal, la météo est plus sympathique que lors du passage du Rallye des Trois Forêts la semaine précédente. Les voitures anciennes arrivent au compte-goutte et se garent. Attention, ici on parle d’autos très anciennes. La plus jeune est une Fulvia Zagato Serie I, c’est dire ! Autour on retrouve des Jaguar, des MG et des Austin-Healey.

C’est l’heure des retrouvailles, des cafés et puis celle du briefing. Cette première journée du Tour de Printemps 2023 sera « cool ». Ici, pas de plateaux, chacun aura accès à la piste autant qu’il le veut. Quelques vérifications techniques s’imposent sur certaines voitures, quelques réparations éventuellement. En tout cas on se prépare.

Sitôt la barrière ouverte, l’Austin-Healey 3000 des Pérou est en piste. C’est une habituée de l’événement et que ce soit le père ou le fils, c’est à bon rythme qu’elle couvre les tours de circuits. Le rythme ? Ce n’est pas ce qui est recherché, même si certains se remettent dans le bain pour retrouver des sensations avant de faire le Tour Auto. C’est le cas de l’équipage de la MG A et de l’Austin-Healey bleue. Deux autres pilotes se préparent à la course, mais sont venus avec des montures différentes de celles qui seront au départ dans une semaine.

Les tours de circuit s’enchaînent sans pression. Les pilotes s’échangent les montures. En plus, les accompagnants se font balader. En dehors même des pilotes, tout le monde aura son « tour de manège » au Tour de Printemps 2023.

Certaines autos se remarquent plus que d’autres. On a déjà évoqué l’Austin-Healey mais l’Aston-Martin DBR1 ne se traîne pas, une fois ses quelques soucis résolus. La Mini ? On l’entend arriver, pas à cause de son moteur mais bien avec ses pneus qui émettent des crissements plaintifs.

Même la plus ancienne des voitures anciennes de ce Tour de Printemps 2023 se remarque. De l’extérieur, évidemment, la Bugatti Type 37 n’est pas la plus rapide en piste. Pourtant, en l’observant bien, on ne peut que remarquer les quelques dérives du train arrière. Les pneus sont softs et le pilote a le sourire. C’est que tout va bien !

Après plus de deux heures à tourner, tout le monde regagne le paddock. Direction le Château de Fère pour le repas. Votre serviteur s’y fait emmener dans l’Austin-Healey de Bruno, une 100M prête pour le Tour Auto donc. C’est une auto qui sait rouler vite, j’ai pu le voir le matin, mais qui sait aussi rouler sur route ouverte sans être trop cassante. Un atout évident.

Après une photo de groupe des équipages du Tour de Printemps 2023, c’est l’heure du repas. Pâques s’est invité sur la table et forcément… ça parle de voitures !

Retour vers le circuit. Cette fois c’est une Jaguar XK120 roadster, sublime, qui me fait faire le trajet. Comme le matin, ça ne tarde pas. Très vite les voitures et les pilotes reprennent leur bal en piste. Les tours s’enchaînent, tout le monde peut goûter à la place passager et en ressort ravi. Évidemment la Bugatti est prisée, une expérience comme ça, c’est rare !

La Fulvia enchaîne les tours avec son « petit moteur ». Les MG TC et TF sont plutôt en mode qu’en mode attaque. La MG A ? Ses pneus seront changés pour la fin de la semaine mais en attendant elle permet à Olivier de montrer qu’il est prêt à traverser la France. Sauf qu’il ne glissera pas quand il attaquera dans les virages (pas trop en tout cas). La Jaguar Type E ? Ce n’est pas une voiture de course, mais elle montre tout de même que c’est une vraie voiture de sport.

Le soleil commence à décliner. Tout le monde se retrouve une dernière fois en piste pour deux ultimes tours de parade, à faible vitesse. La journée se termine et tout le monde se rassemble pour le dîner.

Tour de Printemps 2023 : acte II

Le Tour de Printemps 2023 ne s’arrête donc pas une fois la piste fermée. Le dimanche, les voitures anciennes vont rouler une nouvelle fois, mais sur la route ! Le départ se fait du Château de Fère au petit matin. Ensuite le roadbook prend la direction du nord-est. Sur les routes de l’Aisne, les participants suivent la route tracée par Olivier.

Le point stop, c’est à l’Abbaye de Longpont, entre Villers-Cotterêts et Soissons. Les voitures se garent sur l’herbe et prennent un peu de repos tandis que les pilotes font une pause culturelle.

Enfin, c’est le retour. Direction le Château de Fère, une nouvelle fois, pour un bon repas et terminer le rallye et cette édition du Tour de Printemps 2023.

Si vous voulez participer à la prochaine édition, on vous conseille de suivre les actus du Tour de Printemps sur Instagram, c’est ici et de préparer votre belle.

On se quitte avec quelques photos de plus.
Photos additionnelles : Ludo Ferrari.