C’était une vente plutôt attendue qui s’est déroulée ce samedi à Fontainebleau. Initialement prévue pendant Retromobile, la vente de la collection Perinet-Marquet regroupait de nombreuses DS et les acheteurs avaient répondu présent.
Bertrand et moi étions à l’exposition à Moret sur Loing pour voir les autos. Effectivement les amateurs de Citroën DS pouvaient trouver tous les modèles qu’ils pouvaient rechercher. En plus, dans tous les états, de la voiture à restaurer à l’auto en état concours !
Les DS de la collection Perinet-Marquet se vendent plutôt bien
Avant de parler des DS, il y avait quelques ID.
On commençait avec une bleu de 1969 estimée entre 8 et 10.000 € qui ne se vend pas. Pour l’année 1967, elles étaient deux, la verte sombre, estimée entre 8 et 12.000 € mais qui ne se vend pas non plus. La verte pâle avec toit ouvrant, estimée entre 12 et 18.000 € se vend elle à 14.040 €. Pour l’année 1968 on trouvait une belle ID19 grise estimée entre 8 et 12.000 € qui est adjugée 9600 €.
Changement de carrosserie avec des breaks. Le 20 F familial à 8 places estimé entre 6 et 8.000 € atteint 7800 € mais la 20 F de 1973 estimée entre 15 et 20.000 € ne se vend pas !
On enchaîne avec les DS 19. On commençait par une Pallas Noire de 1965 estimée entre 6 et 8000 € qui part à 9600 € tout de même, et une autre Pallas, jaune pâle de 1966 estimée entre 16 et 20.000 € et qui finit à 19.200 €.
Les DS 20 étaient plus nombreuses. La Pallas de 1969, blanche, estimée entre 8 et 12.000 € part pour son estimation forte, la verte de 1971 estimée entre 10 et 15.000 € ne se vend pas, tout comme la Pallas dorée de 1972 estimée entre 12 et 15.000 €.
Si vous préfériez les DS 21, la vente Osenat de la collection Perinet-Marquet pensait aussi à vous ! La une rouge-orange de 1971 estimée entre 15 et 20.000 € et atteint 18.000 € sous le marteau. La dorée qui faisait la couverture du catalogue, estimée entre 18 et 20.000 € monte jusque 21.600 €. La blanche de 1971 estimée entre 11 et 15.000 € ne se vend pas mais la 21 IE Pallas de 1971, à remettre en route et estimée entre 5 et 7.000 € atteint 8400 €.
Les deux clous de la vente étaient des DS21 également, mais des cabriolets. Le premier, le blanc était un cabriolet usine de 1971, estimé entre 110.000 et 150.000 € et vendu 100.000 €. Le second, une réplique basé sur une DS21 LHM de 1967 était estimé entre 70.000 et 90.000 € mais ne se vend pas.
On termine les DS avec les 23.
La première, une IE Pallas grise clair, est estimée entre 16 et 20.000 €, part pour 16.800 €. La seconde 23, une grise aussi mais plus foncée, de 1973 et estimée entre 17 et 23.000 €. Peut-être trop, car elle ne se vend pas !
La Pallas noire de 1974, vendue sans papiers, était tout de même estimée entre 10 et 15.000 € et est finalement adjugée 12.600 €. La IE Pallas, de 1972, blanche cassée était estimée entre 12 et 18.000 € mais ne se vend pas.
La bleue de 1973 était estimée entre 14 et 18.000€ et se vend, mais en dessous de son estimation à 13.800 €. La IE Pallas de 1974 à restaurer, était estimée entre 6 et 8.000 € et part pour 8400 €.
La noire de 1973, à carbu, estimée entre 5 et 7.000€, à redémarrer ne trouve pas preneur.
Enfin, le break de 1973 était estimé eentre 15 et 20.000 €et se vend 14.400 €. Clap de fin pour les DS.
Il n’y a pas que des DS dans la collection Perinet-Marquet
Il y avait des Citroën, issues également de la vente Perinet-Marquet, qui n’étaient pas des DS et qui étaient proposées à la vente Osenat.
On commençait avec une CX 2400 GTI de 1980 estimée entre 3 et 5.000 € « seulement » et partie pour 4200 €. Suivait une belle SM estimée entre 15 et 20.000 € qui éclate son estimation en se vendant 27.600 €. Il est vrai qu’à Moret elle avait des admirateurs !
Plus spéciale Traction 7C bleue métallisée, à la peinture délavée et à refaire (heureusement) de 1935 estimée entre 12.000 et 15.000 € et vendue 13.200 €. Il y avait aussi une magnifique une 15/6 Oleo de 55 estimée entre 30 et 50.000 €, mais qui se « contente » de 33.000 € ! Plus gros prix de la vente !
Le reste du catalogue était plus varié. On y trouvait une Peugeot 304 Cabriolet en bel état, estimée entre 10 et 12.000 €.
Pour l’originalité et le bon goût, une Frégate et Mercedes 280 SL roses (!). la première, dans un sale état part pour 540 €, la seconde pour 11.040 €, au dessus de l’estimation, c’est dire !
La Peugeot 104 Z part à 2760 €, la Porsche 944 Turbo, en bel état pour 20.400 €. Les deux Opel Omega limousine partent pour 1200 et 1800 €.
Pour le reste des résultats, notamment des motos dont on ne vous a pas parlé, c’est en cliquant ici, pour la galerie complète (avec les collections dont on parlera demain), c’est par ici.
baudin
Bonjour, j’étais présent à cette vente et je n’ai pas du tout les mêmes informations que vous présentées dans cet article ! toutes des DS/ID ont été vendues contrairement à ce que vous dites et les prix que vous annoncez ne sont pas ceux auxquels les véhicules ont été vendus (la réplique cabriolet a bien été vendue à 68000 €, la 21 IE dont le moteur était HS a été adjugée 7000 € (et non pas 8400), L’ID de 69 a été adjugée 5500 € alors que vous dites qu’elle n’a pas été vendue… Bref, je ne sais pas d’où sortent vos informations !…. j’ai arrêté de lire avant la fin !
· · 22 mars 2017 à 18 h 45 min
Benjamin
Je les sors simplement du site Osenat e, fait ! Les prix diffèrent puisqu’ils sont affichés sur le site avec les frais…
· · 22 mars 2017 à 19 h 16 min
PEMS
Serait-ce le début de la fin de la spéculation déraisonnables sur les anciennes? Si oui, c’est une bonne nouvelle pour les potentiels futurs collectionneurs aux revenus « normaux » dont je fait partie! 🙂
· · 24 mars 2017 à 16 h 26 min
Jean-Christophe
A l’époque je n’aimais pas les DS/ID étant malade dedans… Mais je respecte ceux qui les restaurent et les admirent aujourd’hui. Ce n’est toujours pas mon cas…
· · 26 mars 2017 à 17 h 58 min