Je n’avais pas envie de passer ma matinée Nantaise dans les bouchons en cette fin de week-end du 15 Aout. Deux mensuels se profilaient sur la grande couronne et mon choix fut vite fait. Le premier, fut le Car and Coffee d’Orvault, et le second se tenait à deux pas du premier, le Museo Vivo Nantes, autour du Château de la Gourmerie, cette fois à St Herblain.
Le Car and Coffee à Orvault
C’est parti pour le Car and Coffee, puisque, perso, c’était une première. Sur les lieux, pas d’auto, deux trois visiteurs. Sur le coup d’11 heures, ce sont quelques furtifs stationnements de véhicules. Intéressants et anciens, ces rares voitures, mais leurs propriétaires ont vite compris la tournure du rencard, en reprenant le volant pour d’autres horizons. Alors il fallait faire vite pour les capturer Simca 1000 Rallye1, Toyota Celica ST et Renault Clio Williams. Elles sont dans la boîte… alors on va en parler.


Voilà déjà de quoi se satisfaire, avec ces deux seventies, et plutôt rares sur les évènements d’anciennes. La plus âgée c’est la Toyota Coupé Celica 1600 ST. Une japonaise à laquelle on a voulu Américaniser sa robe. Sa silhouette courte et haute sur roues ne séduit pas trop les français et c’est la raison pour laquelle elle est si rare, notamment dans cet état, aujourd’hui.


La seconde, aïe… Une Simca 1000 Rallye1, oh là, plus rare qu’une 1000 ordinaire, plus rare qu’une 1000 Rallye 2. C’est un cocktail de 1000. Même si elle a quelques attributs non d’origine, elle a plutôt fière allure cette Rallye 1, avec ses ailes polyester, son arceau, et chaussée sur des jantes Amil de Rallye 3. Sortie en 1972, quelques mois avant la sortie de la mythique Rallye 2, son 1294 cm³ issu de la Simca 1100 Spécial, sortait 60ch et pouvait embarquer ses passagers à 155 km/h.





La Renault Clio Williams phase 1, c’est désormais une autre référence bien sympa. C’est certes, plus récent, puisqu’elle est dans la catégorie des youngtimers des années 90. La bombinette est très convoitée en ce moment, pour qui veut faire mumuse à son volant. C’est alléchant cette auto, mue par le 2L 16S F7R A700 de 150ch.





En ce qui concerne les quelques autres autos de passage, deux anciennes se distinguaient, une Porsche 911 et un cabriolet Ford Mustang. Peut être unique dans notre contrée, cette seventies, un coupé Comet, de la Marque Lincoln Mercurey Division, une cousine germaine de Ford Mustang, puisqu’elle adopte son gros berlingot de 5L.








On termine ce Car and Coffee avec deux contemporaines, des modèles d’après 2000. C’est une Nissan 350 Z et là-bas avec la Cinquecento Abarth, un Speedster Opel, sans oublier ce Supercar bien solitaire pour cette fois, la Mac Laren 570GT…je pense.





J’y reviendrai, au Car and Coffee, c’est noté, car ce mensuel à la réputation de bien remplir les stationnements des alentours du Village Motos d’Orvault.
Le Museo Vivo Nantes, place aux Italiennes
Deux grands ronds-points plus tard et une entrée forestière, me projettent dans un tout autre décor. Vraiment sympa ce parcours verdoyant qui nous conduit au pied du Château de la Gourmerie. Les visiteurs sont peu nombreux, mais une fois l’expo en vue, c’est un petit comité, de collectionneurs d’Italiennes, qui anime le lieu.



On est loin des vitrines de la Place Vendôme, mais ça brille sérieux du côté des moteurs Alfa Roméo. C’est vrai que nos trois Italiennes, trois contemporaines, capots fermés, passeraient peut-être inaperçues, mais, ainsi, ça attire vraiment les regards. Voilà au moins trois spécimens qui font honneur à Giuseppe Busso, l’Ingénieur concepteur de ce joyau rutilant et… performant, le V6 24V.
Alfa GT, Alfa GTV 2+2 et Alfa 147 GTA, certes ce ne sont pas des anciennes, mais bientôt, elles devraient attirer les collectionneurs, si ce n’est pas déjà fait.






Des Alfa Romeo encore, avec des anciennes, et personne s’en est plaint, puisqu’on s’y attardait, visiblement. Spider GTV, Coupé Fulvia 1.3 S, 75 Turbo, Coupé Giulia 1600 Sprint GT et Spider 2000 Coda Tronca… et puis une Lancia Beta Coupé pour changer un peu.








Bien sûr la berlinette 75 Turbo aurait mérité de s’y attarder, mais elle a pris la route, peut-être pour la Touraine, si on se fie à son immatriculation. Quand au Spider 2000 dit Coda Tronca, sa découverte fut facile, puisque son propriétaire est un ami. Et oui Guillaume vient de troquer son coupé Lancia Flavia essayé dans nos pages, pour ce sympathique seventies Spider. Le Bialbero est bien en place, les optiques sous globe la caractérisent bien, et avec 132ch sous le pied, ça doit donner envie de cruiser sous le soleil, en bord de mer Atlantique.











Mais j’ai vraiment un faible sur ce coupé Bertone, la Giulia 1600 Sprint GT de 1966. Un modèle des débuts, avec sa boîte au lettre à la naissance du capot et ses deux grands phares. Notez aussi les roues qui semblent petites quand on pense aux derniers coupés bertone.



Ces deux Fiat, complétaient les Italiennes de l’expo du Museo Vivo Nantes. Le moderne Cabriolet 124 Spider s’est bien positionné pour se mettre en valeur devant ce joli Château de la Gourmerie. Et puis cette Punto Sporting 1.2L 16V. Celle-ci devrait être sortie entre 1993 et 1999 et pourrait délivrer près de 90ch. On ne doit pas s’ennuyer à son volant…



Une intruse, au Museo Vivo Nantes
En fin de séance, c’est une Française, qui vient squatter cette expo, réservée exclusivement aux Italiennes. Eh oui, il faut vraiment le savoir que cette puce sixties n’a d’Italien, que ses pistons « Borgo ». Tout le reste est bien Français et elle s’appelle Vespa 400… qui l’eut cru ? Vespa et Française. Carrosserie Facel, Optiques Auteroche, Serrures Ronis, Démarreur et Dynamo (Paris Rhône) Carburateur Solex, Allumeur (Ducellier), puisque j’vous le dit, tout est Français !



Elle est née et fut construite Chez ACMA- Ateliers de construction de motocycles et accessoires à Fourchambault dans la Nièvre de 1957 à 1961. L’usine était spécialisée dans l’assemblage des scooters Vespa. Cette 400 est une 5 Litres, et oui, mais aux 100 kms… Près de 31000 exemplaires sortiront de la Nièvre avec un succès décroissant au fil des années. Cinq années seulement, de vie, alors qu’actuellement elle pourrait peut-être sortir son épingle du jeu. Benjamin vous donne la réponse dans son essai.
Finalement, Le Museo Vivo Nantes, l’a bien accepté cette pépite Française…





J’y reviendrai à ces deux rendez-vous, lors de mensuels étoffés, et hors saison estival. J’vous promet, la prochaine fois, la pêche aux raretés sera bien meilleure, c’est tout au moins ce que j’espère…
A très vite et bien sûr, en anciennes…
















Girard
La Rallye 1 a été produite jusqu’en 77
Et non seulement en 72
· · 22 août 2024 à 17 h 07 min
Marc
Oui bonjour, effectivement, la Rallye 1, a perduré malgré la sortie de la Rallye 2. J’aurai pu être plus précis, moi qui a commencé ma vie de conducteur avec deux 1000. Un modèle 1000 Simc’4 moteur de 1000 normale de 1968, avec laquelle j’ai effectué 90 000 kms en deux ans. Une 1000 « Spécial » lui succéda, et durant 4 ans, pour partir avec son nouveau proprio en Côte d’Or. J’ai corrigé l’article. Merci pour les précisions. Cordialement, Marc
· · 23 août 2024 à 9 h 54 min