Les Voitures Anciennes de nos Lecteurs : l’Alpine A310 d’Alain

Publié le par Benjamin

Les Voitures Anciennes de nos Lecteurs : l’Alpine A310 d’Alain

Alain est lecteur de News d’Anciennes depuis plusieurs années. Et c’est le premier à nous présenter une voiture ancienne française : une Alpine A310.

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Mon auto en quelques mots

C’est un modèle de 1982 donc la deuxième série de l’Alpine A310 V6. À partir de 1981, la V6 s’offre un nouveau look avec notamment de nouveaux pare-chocs et un nouveau train arrière.

Quand j’ai achetée celle-ci, elle était gris métallisé et totalement dans son jus, mais suite à un début d’incendie (3 jours après l’achat) sur rupture d’un sertissage de la pompe à essence, elle a eu une vie mouvementée…

Pourquoi elle ?

Je rêvais depuis l’âge de 15 ans d’une Berlinette mais je n’ai jamais eu les moyens de m’en offrir une. Elles étaient bien abordables dans les années 80, mais en 84 je me suis mis à faire quelques rallyes avec une Simca Rallye 2 et je ne pouvais pas financièrement cumuler. J’ai d’ailleurs vite arrêté en 1989 faute d’argent…

Suite au décès de ma mère en 1999, mon père m’a fait cadeau avec une belle enveloppe en m’enjoignant de me faire plaisir avec. Les Berlinettes étant devenues hors de prix, j’ai cherché et trouvé mon bonheur près de Manosque. C’était par une petite annonce et l’élue était une A310 à prix correct, donc dans mes cordes…

Ce que j’ai fait dessus ?

Suite au début d’incendie, j’ai fait refaire toute la peinture en jaune et pendant ce temps, j’ai décapé et refait tout l’intérieur et la partie arrière du circuit électrique qui n’avait pas apprécié les flammes. Un an d’immobilisation après l’avoir utilisée seulement 3 jours ! Frustrant !

Quelques années après le virus de la compétition qui ne m’avait jamais vraiment lâché a commencer à me titiller. J’ai donc acheté un moteur préparé (grosses soupapes, carbus triple corps…) toujours par petite annonce. Le moteur cassera plus tard sur le circuit de Lédenon. Soupape tombée, piston, bielle…

Un ami va le démonter et le remonter en quelques mois, mais quelle galère pour trouver les bonnes pièces !

L’étape suivante a été le montage d’un arceau, le déshabillage de l’intérieur, le montage suspensions plus dures et d’anneaux de remorquage… et c’était parti pour l’homologation en VHC et l’obtention d’un PTH (passeport technique).

Une fois de plus je me suis fait rattrapé par mon budget. Après 2 ans, une course de côte et 3 rallyes, je me rabat sur les promenades et les montées historiques. Avec une petite peinture « course » faite dans mon jardin en plusieurs étapes.

Du coup, pour simplement rouler à l’envie, je démonte l’arceau pas très apprécié des contrôles techniques et re-habille l’intérieur en changeant aussi les sièges compétitions par d’autres plus « civilisés ».

La boîte qui avait beaucoup subi va me lâcher également. J’en profite pour acheter un différentiel à 100 €, le même ami a réparé tout ça dans mon garage et c’était reparti.

Ma peinture perso vieillissait mal. Du coup : ponçage et nouvelle peinture, mais cette fois elle a été réalisée par un pro. J’ai ajouté ensuite une déco en adhésif « covering » inspirée d’une auto essayée dans la revue Mille Miles.

Quelques moment mémorables à son volant

Que dire, il y en a tellement ! Le premier restera sans doute la première fois où je me suis glissé derrière son volant après en avoir rêvé des années.

Il y a aussi bien sûr ma victoire scratch au rallye de l’Espinouse en 2008 avec des temps au niveau des Porsche.

Le plus mauvais, c’est assurément quand elle a commencé à brûler et que j’ai pensé qu’on ne pourrait pas arrêter l’incendie.

Mais c’est à chaque fois le bonheur quand je la conduis. Je suis assis presque par terre, le petit volant entre les mains, le son du V6 dans les oreilles et parfois les longues glissades dans les courbes… Une vraie auto quoi !

Et maintenant ?

Je la sort environ une fois par semaine pour aller chez le dentiste, ou aller chercher mon petit-fils au collège, faire quelques courses ou juste parcourir quelque kilomètres. Les occasions ne manquent pas quand on y réfléchit.

Et puis j’aime bien m’engager sur des montées historiques, une ou deux fois par an.

Je ne la vendrai pas ou ne l’échangerai pas… sauf peut être pour une Simca 1000 Rallye 2 en (super) état d’origine. Ma première auto a été une 1000 Rallye en 1971 et la deuxième une Rallye2 en 1973… Ça laisse des traces !

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. PONS Philippe

    J’aime bien ces papiers. À tout hasard, j’ai une Porsche 944 Turbo S (88), Porsche 928 GTS BVM (93), Porsche 964 C4 réplique RS (90), Peugeot 205 GTi 1.6 (90), VW Combi T2 (71)… Sportivement.

    Répondre · · 7 mai 2020 à 12 h 44 min

  2. Michel Larbi

    Bonjour j’ai bien apprécié votre article sur votre Alpine. Est-ce que vous disposez de pièces pour terminer celle que je refais moi-même en ce cas vous pouvez me contacter . Merci Michel.

    Répondre · · 8 mai 2020 à 9 h 39 min

  3. GUIGON Alain

    Bonjour, j’ai seulement quelques pièces du moteur d’origine : bloc, pistons, bielles… Cordialement. Alain

    Répondre · · 11 mai 2020 à 11 h 58 min

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