Date originale (peu de ventes en Juillet), lieu d’exposition original, catalogue mixant des voitures sportives ou des plus populaires, dont une belle collection de Renault, la vente Osenat du 18 Juillet était à surveiller pour bien des raisons !
La vente Osenat du 18 Juillet
Cette vente était originale dans la mesure où ce n’est pas le Grand Garage Napoléon qui accueillait l’exposition mais le Quartier Henri IV du Château de Fontainebleau. Un bel endroit pour découvrir les 119 lots dont une grande majorité d’automobiles.
La vente de ce Lundi 18 Juillet proposait un catalogue varié avec de belles sportives, quelques raretés et des Renault. Sur les 78 lots automobiles, 44 changent de mains.

Les gros prix de la vente
On commence par deux anglaises de la vente Osenat du 18 Juillet. La première, c’est une Aston Martin V8 Volante, une auto très rare qu’on a essayé et dont on vous parle en détail par ici. Son estimation était fixée entre 150 et 200.000 € et elle la dépasse avec 216.000 € sous le marteau.
La seconde c’est une Lagonda M45 Cabriolet de 1934 carrossée par Lancefield. Déjà été engagée à Pebble Beach en 1995, où elle a remporté sa classe, sa restauration était toujours aussi belle. Estimée entre 150 et 200.000 € elle aussi, elle se vend 171.600 €.
Autre italienne, on retrouve une Maserati Ghibli de 1969. Avec son intérieur d’origine, son moteur rénové, c’est une belle auto estimée entre 160 et 200.000 €.



Une grosse collection de Renault
Dans le catalogue de la vente Osenat du 18 Juillet, on avait surtout noté une grosse concentration de Renault d’une même collection. Peu kilométrées et dans leur configuration originales… en plus d’un superbe état, elles se faisaient remarquer.
Pour commencer, la star de l’année, la Renault 5. On retrouvait différents modèles de la gamme. Si vous voulez participer aux réjouissances de la rentrée (comme le Losange Passion International) vous trouverez de quoi faire. La liste :
- la R5 Alpine de 1979, en parfait état, (est. 19-21.000 €) se vend 22.800 €
- la rare R5 Campus de 1982 avec moins de 30.000 km (est. 10-12.000 €) ne trouve pas preneur
- la R5 Super Campus de 1984, en parfait état, estimée au même prix part à 12.000 €
- la R5 GTL de 1984, elle aussi en superbe état, toujours avec la même estimation ne se vend pas
- la R5 GTL de 1979, trois portes pour celle-ci, (est. 9-11.000 €) part à 10.800 €
- la R5 TL de 1977, elle aussi superbe, estimée entre 8 et 10.000 € se vend 9600 €
- la R5 L de la même année, peu kilométrée, simple et belle, (est. 7-9000 €) se vend 9240 €
- une autre R5 L aux jantes Fergat avec intérieur simili estimée entre 6 et 8000 € ne part pas








Mais les Renault 5 n’étaient pas les seules Renault de cette collection à se retrouver au catalogue de la vente Osenat du 18 Juillet.
On retrouvait également des Renault 4. La version Export, la version luxe de l’époque, bleu Versailles, de 1966, en parfait état était estimée entre 8 et 10.000 € et se vend 9600 €.
La Renault 4L de 1968, celle avec la nouvelle calandre. Superbe, estimée entre 8 et 10.000 €, elle atteint également 9600 €.
Enfin, la F4 « Renault Service » de 1983, avec son Girafon d’origine. Superbe et fonctionnelle, elle aussi estimée entre 8 et 10.000 €, elle se vend 10.200 €.



La plus ancienne de cette collection, c’était une Dauphine de 1962, intérieur rouge et blanc cassé à l’extérieur, parfaitement fonctionnelle. Estimée entre 9 et 11.000 € ne se vend pas.
Plus récente, les Renault 16 TL et TSA ne partent pas non plus.



Dernière Renault de la vente Osenat du 18 Juillet, la plus grosse estimation pour la plus récente : une Super 5 GT Turbo de 1989, livrée neuve au Japon, avec la clim des Baccara, elle affiche 38.000 km et un parfait état. Estimée entre 30 et 35.000 € elle change de main pour 31.800 €.

On note aussi
Coup de cœur de ce catalogue de la vente Osenat du 18 Juillet, la Lamborghini Espada qu’on avait essayé. Une vraie bonne affaire, avec une estimation basse (70-80.000 €) et un moteur supplémentaire qui ne part pas !



On s’était attardé sur la plus ancienne des autos du catalogue de la vente Osenat du 18 Juillet, une De Dion Bouton Vis-à-vis 4,5 Type G de 1901. Si sa mécanique a été remise en état, elle n’a jamais été complétement restaurée. Estimée entre 80 et 90.000 € elle ne part pas.
Un des plus petits prix de la vente maintenant : une Lancia Fulvia berline ! Une carrosserie pas courante en France. En bon état mais à remettre en route, elle était estimée entre 2000 et 3000 € et se vend 3840 €.
On termine avec une belle Mercedes : une 250 SE Coupé W111 de 1969. Une auto très classique et qui fonctionne bien, prête à avaler des kilomètres, estimée entre 28 et 35.000 € et vendue 33.400 €.
L’intégralité des résultats est à retrouver par ici.



Commentaires