Les résultats de la « London Auction » par Gooding & Co

Publié le par Valentine

Les résultats de la « London Auction » par Gooding & Co

Avec un catalogue bien fourni, la London Auction a lancé ce mois de septembre. Si toutes les voitures n’ont pas étés vendues, de beaux lots ont tout de même trouvé preneurs. On vous propose de découvrir les principaux résultats.

The London Auction par Gooding & Co en bref

La vente londonienne s’est déroulée dans le magnifique cadre du Hampton Court Palace, le Vendredi 1er Septembre. Cette vente aux enchères était LA vente officielle du Concours d’Élégance qui y a pris place.

Sur les 48 lots proposés, 26 ont fait retentir le coup de marteau. Le total des enchères s’élève donc à 9 829 438 millions de livres.

Les stars de la vente

LA mega star de The London Auction de Gooding & Co était la Ferrari 166 MM/53 Spider. Cette auto est carrossée par Vignale sur un dessin de Michelotti. Dans un état splendide et dans la même collection depuis 63 ans, elle était estimée entre 2,5 et 3 millions de livres. Elle a finalement été vendue pour 2.531.250 livres.

Deux autres italiennes ont monopolisé l’attention ce week-end. D’abord, une autre Ferrari, une 250 Europa de 1954, carrossée par Pinin Farina. Estimée justement entre 1,25 et 1,5 million de livres, la belle est partie pour 1.518.750 million.

C’est ensuite une Fiat 8V de 1955 que l’on retrouvait. C’est l’une des 30 berlinettes carrossées par Zagato. Son estimation était située entre 1,5 et 2 millions de livres, mais malgré un historique connu et un parfait état, l’italienne n’a pas trouvé d’acquéreur.

On clôt le chapitre des stars avec deux autres européennes. Une allemande d’abord, avec la Mercedes-Benz 300 SL roadster de 1962. Modèle habitué des ventes aux enchères, celle-ci était estimée entre 1,3 et 1,5 million. Le prix final sera donc légèrement au-dessus, vendue à 1,8 million de livres.

Puis, on pouvait trouver une rareté britannique : une Aston Martin DB2/4 « Indiana » de 1954. Estimée entre 1,2 et 1,8 million de livres, l’auto a été restaurée il y a une quinzaine d’année. Elle ne s’est pas vendue.

Les anglaises en force

Qui dit concours anglais, dit anglaises. Les Bentley, notamment les modèles d’avant-guerre, on offert une belle représentation.

On note une auto de 1931, une Eight Litre « Folding Head Coupe ». Cette beauté carrossée par Mulliner était estimée entre 825.000 et 1,25 million de livres. Elle s’est vendue en-dessous de l’estimation, pour 787.500 livres tout de même.

Autre cabriolet, Drophead Coupé cette fois, une 3 1/2 litres de 1934. Une belle auto carrossée par Barker, matching numbers restaurée dans les années 80 avec soin et estimée entre 90 et 130.000 £. Elle ne s’est pas vendue.

La troisième de nos anglaises était une autre 3 1/2 litres, de 1936 cette fois, carrossée par Gurney Nutting. Estimée entre 150 et 200.000 £, elle est finalement partie pour 106.875 livres.

Du côté des avant-guerres anglaises, on ne retrouvait pas que des Bentley au catalogue de la London Auction.

On note ainsi une Alvis 4.3 litres châssis court de 1937 carrossée par Vanden Plas. Seules 12 ont été carrossées avec cette ligne de Tourer ce qui contribue à son estimation : entre 275.000 et 350.000 £. Celle-ci n’a pas trouvé d’acquéreur.

Il y avait aussi à la vente une Aston Martin 1 1/2 litres Twin Cam Grand Prix de 1922. L’auto, anciennement exposée au National Motor Museum de Beaulieu de 1973 à 2019, était estimée entre 250 et 350.000 livres. Malgré son pedigree, elle non plus ne s’est pas vendue.

Suit une Jaguar SS 100 de 1937. Cette auto a couru… au Monte-Carlo ! Matching-numbers, rare et en bon état, elle était estimée entre 220 et 320.000 £. Adjugée vendue au prix de 202.500 livres.

On continue sous le blason Jaguar avec ces deux types E aux estimations folles !

Tout d’abord, c’est ce roadster de 1961 qui était présenté. Motorisé d’un 3,8 litres et quatrième Jaguar Type E conduite à droite à être produite, et ancienne auto du directeur de course de la marque elle était estimée entre 900.000 et 1.2 million de livres. L’anglaise a été vendue pour 911.250 livres.

Toujours munie de son immatriculation d’origine, le second modèle est lui le premier coupé Type E conduite à droite à être sorti de l’usine. Estimée entre 1 et 1,4 million de livres, elle ne s’est pas vendue à la London Auction.

On notait aussi :

On termine avec trois lots qui ne sont pas des voitures mais leur coeur même : les moteurs. Trois moteurs de Formule 1 faisaient partie de cette vente.

D’abord, on pouvait trouver un Tag-Porsche de 1983, développé spécialement pour les Formule 1 McLaren dans les années 80. Ce moteur V6 qui a conduit l’écurie à gagner trois championnats pilotes était estimé entre 50.000 et 80.000 livres. Il s’est vendu 65.000.

Puis, c’est un V12 Lamborghini développé par Mauro Forghieri, ancien ingénieur Ferrari, qui était mis aux enchères. Ce moteur développé pour l’écurie Larrousse était estimé entre 50.000 et 80.000 livres également. Le coup de marteau a retenti à 57 000 livres.

Toujours en Formule 1, on reste en Italie avec un V10 Judd GV créé pour la saison 1991 de Scuderia Italia. Ce dernier était lui aussi estimé entre 50 et 80.000 livres, il s’est vendu 55.000.

Pour voir plus en détail les autres résultats c’est en cliquant ici.

Valentine

Passionnée d'automobile depuis de nombreuses années, Valentine, étudiante en journalisme, rejoint l'équipe de News d'Anciennes en tant qu'apprentie. Les voitures anciennes, elle aime en parler, les prendre en photo mais surtout en prendre le volant !

Commentaires

  1. Gougnard

    tres beau reportage merci Valentine

    Répondre · · 5 septembre 2023 à 18 h 58 min

  2. tourneux

    Merci Valentine pour ces magnifiques moteurs.

    Répondre · · 6 septembre 2023 à 9 h 54 min

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