Difficile de faire revivre les Mille Miglia 2018 à travers un article. C’est certainement la course qui combine le mieux l’épreuve historique avec les modèles emblématiques qui l’ont construite. Pour cette première, je vous propose de repartir quatre jours durant sur routes de l’Italie à la poursuite de chefs-d’œuvres roulants.
Mardi, premier contact avec les Mille Miglia 2018
Après une arrivée tardive à Brescia, nous rejoignons le hall d’exposition Brixiaforum pour récupérer nos fameux sésames. Un rapide tour dans le bâtiment s’impose, à la découverte des merveilles s’apprêtant à affronter les routes italiennes.












Mercredi, premier bain de foule pour tout le monde
Avant le départ de la course, une matinée à Brescia s’impose. Après avoir attendu sagement au Brixiaforum, les voitures prennent enfin la route pour une exposition dans le centre ville. L’occasion pour nous voir des modèles que nous n’avions pas croisé la veille mais aussi de visiter.











Le Grand Départ des Mille Miglia 2018
Et nous voilà enfin sur les routes ! Le départ étant donné au Musée des Mille Miglia non loin de Brescia, nous entamons notre voyage au niveau de Sirmione. L’ambiance des Mille Miglia 2018 s’installe dès lors, avec des centaines de personnes sur le bord des routes, sous le soleil plombant, attendant de voir les quelques 440 équipages. Pour nous, le premier arrêt se fera dans la première zone de régularité, histoire de se familiariser avec les différentes épreuves de l’événement. Quelques heures plus tard, la pluie vient se mêler à la fête, les équipages en cabriolet ou en barquette souffrent plus que les autres, mais l’ambiance reste la même. Fin de journée dans le village de Comacchio, avant de rejoindre la fin d’étape à Crevia, vers 23h.







Jeudi, les Mille Miglia 2018 passent « à l’étranger »
Cette deuxième journée commence encore une fois très tôt, direction la République de San Marino et sa vieille ville fortifiée, nous y passerons la majeure partie de la matinée tant les rues étroites et ombragées sont agréables.












La suite de notre route nous mène à Arrezzo, mais arrivés à Badia Tedalda nous nous rendons compte que la majeure partie des voitures des Mille Miglia 2018 sont déjà passées. Nous traçons donc la route directement jusqu’à Orvietto, un village que j’avais déjà traversé lors du 50ème anniversaire de Lamborghini, et dont certains souvenirs restent toujours gravés dans ma mémoire.







Orvietto s’avère toujours être un village de rêve, avec une cathédrale tout bonnement magnifique. Je passerai la plus grande partie de l’après midi à me balader dans les rues de la ville avant de rejoindre Rome en fin de journée.













Un Vendredi dans l’ambiance des Mille Miglia 2018
Ce Vendredi sera une journée courte en photos, mais fortes en souvenir. Le départ matinal de Rome nous permet de rattraper les premiers participants un peu avant Acquapendente. La suite de la route nous mène à San Quirico d’Orcia où nous retrouvons une statue de Tazio Nuvolari et les mythiques inscriptions dans le virage qui permet de sortir du village. Après une balade dans la ville de Sienne avec notre monture de la semaine (une Mustang GT 2018), nous continuons jusqu’à nous poser en terrasse à Altopascio où l’ambiance est tout simplement phénoménale, avec des enfants armés de drapeaux « Mille Miglia ». Une dernière étape à Sarzana et nous filons attraper le coucher de soleil au dessus de Berceto. Alors que les participants se dirigent vers Parme, nous rentrons nous reposer un peu en avance sur la route du lendemain, au niveau de Fidenza.















Samedi, la fin de nos Mille Miglia 2018
Peu de temps dédié aux Mille Miglia 2018, nous avons à rentrer à Paris avant minuit et la route s’annonce longue. Nous choisissons alors d’attendre les participants à Milan, juste devant le Duomo. Nous y resterons de la première à la (presque) dernière voiture avant de prendre la route vers la France.
Une superbe aventure en tout cas, à vivre absolument une fois ! Cette course est bien loin de ce que le Tour Auto peut être en France. Déjà les autos sont plus anciennes, et il faut le dire, d’un autre pedigree. Si la compétition n’est pas la même, en tout cas la ferveur populaire est encore plus fort. Mythique.













Rudolf Bouten
Bonjour, Tous mes compliments pour ces images, Joris. J’aime beaucoup la recherche de décor pour ces portraits d’auto mais aussi les compositions et la mise en valeur pour une post-production complète!
· · 29 novembre 2018 à 12 h 04 min