Les Italiennes cartonnent à la vente Osenat du 23 Juin

Publié le par Benjamin

Les Italiennes cartonnent à la vente Osenat du 23 Juin

Lundi, Osenat proposait une vente aux enchères ambitieuse à Fontainebleau. Les sportives italiennes menaient un catalogue plein de curiosité et de vrais bijoux mécaniques. Les résultats sont là et ils sont bons.

La vente Osenat du 23 Juin en bref

113 lots étaient proposés par Osenat lors de cette vente Lundi. On retrouvait 30 lots d’automobilia (on en parle plus bas), 12 motos et le reste était composé de voitures anciennes.

Plusieurs lots visaient très haut lors de cette vente avec deux estimations dépassant potentiellement le million d’euros. Les deux lots partent et l’un des deux dépasse la barre symbolique (frais compris). Au total, ce sont 70% des lots qui sont vendus lors de cette vente aux enchères de la maison Osenat.

Ferrari, Lamborghini, Alfa Romeo… et Fiat !

On avait noté que la maison Osenat avait mis l’accent sur des sportives italiennes de gros calibre pour cette vente estivale.

Chez Ferrari, on retrouvait notamment une Ferrari 250 GT SWB, une réplique de 1966, construite sur la base d’une 330 GT 2+2. Sa carrosserie aluminium provient du grand spécialiste en la matière, GTO Engineering tandis que plusieurs spécialistes français ont été ms à contribution, notamment pour raccourcir l’empattement. Estimée entre 800.000 et 1,2 million d’euros, sa qualité a séduit puisqu’elle s’envole contre 1,02 million d’euros.

Moins de succès pour la 330 GT 2+2 de 1966 du catalogue. Elle demandait quelques soins et elle était estimée entre 160 et 200.000€ mais ne se vend pas.

Une autre grande star de la vente Osenat du 23 Juin venait aussi d’Italie : la Lamborghini Countach. Cette auto de 1975, la 24e produite et donc la première de l’année 1975 fut livrée neuve en France. Bien entretenue, cette Periscopo jaune était estimée entre 800.000 et 1,2 million d’euros et se vend 864.000€.

Toujours en Italie, on nota une Fiat 124 CSA Rally Groupe 4, une authentique voiture de course engagée en championnat italien des rallyes par Ceccato. Restaurée et conforme à l’origine, estimée entre 75 et 95.000€, elle n’est pas vendue.

On avait terminé notre sélection avec une milanaise. Ce n’est pas une Giulietta Sprint Speciale mais sa descendante, la Giulia, équipée du moteur 1600. Vendue neuve en France en 1964, entretenue récemment, estimée entre 75 et 95.000€, elle termine à 96.000€.

La French Touch

La vente Osenat du 23 Juin proposait plusieurs françaises dans son catalogue. On en a noté quelques unes et on commence avec les avant-guerre de la bande.

La plus ancienne date de 1902. C’est une Bolide, une marque oubliée et dont cet exemplaire est une prouesse : tout est parti d’un châssis nu dans les années 90. Prête pour des rallyes d’ancêtres et estimée entre 30 et 40.000€, elle se vend 28.800€.

Suivait Peugeot 201 D de 1932. Ce coach profilé à queue de castor demandait une remise en route et était estimé entre 6000 et 8000€. Il part finalement à 3600€.

Plus petite encore, la Rosengart LR4N2 fabriquée licence d’Austin Seven, longtemps immobilisée et est estimée entre 8000 et 10.000€ ne se vend pas.

Après-guerre, promis, on avait sélectionné du plus classique et du plus connu.

On débutait en 1958 avec une Peugeot 403 cabriolet. En bon état, prête à rouler, estimée entre 45 et 50.000€, elle ne se vend pas.

Suivait la Citroën SM de 1970. Cette auto, à carbu, c’est une des premières, demandera un peu de travail mais son estimation était attractive : entre 18 et 23.000€. Résultat : 21.000€ sous le marteau !

On termine ces françaises de la vente Osenat du 23 Juin avec une dernière française. C’est une 2CV6 France 3 de 1983. Attention, c’est une authentique France 3, série limitée à 2000 exemplaires qui rend hommage au bateau français de la coupe de l’America. De la corrosion est à traiter mais l’auto estimée entre 8000 et 12.000€ se vend 11.160€.

Sortie de discothèque !

Si on connaît par coeur les sorties de grange, une sortie de discothèque, c’était une première ! Pour vous refaire l’histoire, la famille Meyer ouvrit un dancing, en Alsace, en 1973 et il devint une discothèque en 1980, le JM3. L’un des espaces était le Tacot Club, destiné à une clientèle plus nostalgique et décoré de radiateurs de voitures anciennes mais aussi d’une Darracq Rudeaux de 1901 derrière le bar ! En 2010, l’ensemble ferme et c’est cette collection qui sera proposée par Osenat.

La Rudeaux est donc une voiture construite sous licence Darracq et équipé d’un moteur Perfecta. La voiture proposée était à remettre en route (sa restauration a maintenant 50 ans) mais elle est éligible au London to Brighton, entre autres. Estimée entre 40 et 60.000€, elle se vend 42.600€.

La collection comprenait aussi des radiateurs utilisé pour la décoration avec une vitrine en bois et la marque rappelée dans un médaillon au-dessus. Les estimations sont les mêmes pour presque tous les lots : entre 400 et 800€. La plupart se vendent autour des 500€ mais certains cartonnent. Le Bugatti se vend ainsi à 4464€ !

On note aussi

Dernière petite sélection avec des autos qui nous avaient marquées dans le catalogue de la vente Osenat du 23 Juin.

On débutait avec deux cabriolets. Le premier, on vous en a déjà parlé, c’était Sunbeam Alpine série 2 de 1962 qu’on avait essayé, c’est à lire ici. Estimée entre 15 et 20.000€, elle part contre 20.400€.
La seconde, la Cadillac Série 62 Cabriolet de 1955 dont l’essai est à retrouver ici, était estimée entre 50 et 60.000€ mais ne se vend pas.

Côté cabriolets intéressants, on ajoutait la présence d’une belle Fiat – Osca 1600 S Spider de 1965 au moteur récemment refait. Estimée entre 28 et 32.000€, elle se vend 36.000€.

La Lancia Appia Cabriolet de 1961 était proposée avec son Hard-Top. Cette petite auto à carrosserie Vignale demandait quelques soins avant de reprendre la route. Cette rareté (1600 ex) était estimée entre 20 et 25.000€ mais ne part pas.

On terminait notre sélection avec trois curiosités. La première était une berline anglaise rare par chez nous, une Singer SM1500 de 1953. Seuls 5 exemplaires furent importés en France et c’est la seule survivante. Elle a tourné dans de nombreux films ces dernières années et était estimée entre 10 et 15.000€ mais ne se vend pas.

La BMW 2800 CS de 1970 se démarquait puisque c’est une sortie de grange au prix très attractif. Elle était estimée entre 4000 et 7000€ et part contre 5280€.

La dernière était une Adler Trumpf Junior « Cabrio-Limousine » de 1939. Cette traction construite avec la licence Grégoire était une auto originale en bon état estimée entre 15 et 20.000€ mais qui ne part pas.

Pour voir l’intégralité des résultats de la vente Osenat du 23 Juin, c’est par ici.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

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