Le Super VW Fest 2018 creuse son empreinte sur le circuit Bugatti, action, réaction

Publié le par Marc

Le Super VW Fest 2018 creuse son empreinte sur le circuit Bugatti, action, réaction

Je retrouve cet événement qui m’avait envoûté, voilà deux ans. Cette grande famille de tous les âges, qui gravite autour de ces légendaires objets roulants au logo Volkswagen, m’attire vraiment. Entre temps, j’ai refait le plein, lors du géant Clisson Vintage. Je suis de retour au Bugatti pour le Super VW Fest 2018 j’ai visiblement de quoi faire, car le programme est chargé.

Des Cox, des combis, puis bien d’autres, s’installent gentiment, au fil des heures matinales, il ne doit pas manqué beaucoup de modèles de la belle époque. C’est cool, Igor, le sympathique speaker en place, qui se fait déjà entendre, afin d’informer et de diriger ce public, vers les programmations du jour.

Un tour du village du Super VW Fest 2018

C’est l’endroit des emplettes, pas difficile d’être tenté, tellement il y a de choses à l’effigie des deux stars du week-end, Cox et Combi. On les retrouve sur tous les supports, vêtements, linges, literies, décors, arts, puis toutes ces pièces neuves et occasions, en passant par le matériel de loisir et de réparations. Y’a plus qu’à faire chauffer la carte bleue.

Le moderne s’invite

VW France devient partenaire du festival, une belle forme de reconnaissance envers ce public en intense relation avec la marque allemande. C’est aussi le moyen de faire découvrir ce que la gamme moderne propose. La thématique est sympa, juqu’à un essai possible, même en ancienne.

Le constructeur Westfalia, à tout le loisir de présenter en exclusivité son Kepler Sixty, un grand van ouvert à tous les plaisirs de la vie en plain air.

Un autre fournisseur intéressant, Ciseaux, voilà un outil plein d’atouts, qui s’élève à tous les instants.

Sur la piste du Super VW Fest 2018

La grand messe s’est enrichit depuis 2016, d’extra-sportives, avec les monoplaces Super Vé, complétant ainsi la série du Dayly Driver Cup. Si l’objectif de réaliser des chronos fut déclinée par les pilotes, au fil des tours et des sessions, n’oublions pas que le terrain de jeu n’est autre que le Bugatti, les pilotes se surprennent à exploiter leurs bolides dans des situations proches de la compétition. Avec deux séances chaque matinée, le plein d’adrénaline est réalisé.

Action – Réaction, soyez réactif, allez, en piste

L’accès aux tribunes officielles des 24 heures est gratuit, l’initiative est a souligner. S’il reste quelques gigas dans l’appareil photo, c’est peut-être le moment de rester installé dans cette enceinte, peu importe la couleur du siège, on s’assoie où l’on veut et à l’étage de son choix. C’est pourtant l’heure du déjeuner, une fois n’est pas coutume. Igor, notre animateur, ne manque pas de prévenir les spectateurs aux oreilles sensibles. On a eu le temps de se protéger… Du spectacle détonnant est au programme.

Oklahoma Willy enflamme Le Circuit des 24 heures, le Super VW Fest 2018 ce sera sa seule représentation française, cette année.

Le split original arrive à température, grosse fumée et déjà des flammes s’échappent du réacteur. La propulsion sera de courte durée, certes, mais aux effets spectaculaires et auditifs comparables au décollage d’un avion à réaction. Au pied de cette enceinte cernée d’immenses tribunes, si vous avez connu des départs de haute compétition, ça peut déjà vous donner une idée de la déflagration.
Phénoménal, bref, mais extrêmement spectaculaire. Le réacteur propulse l’engin à une vitesse vertigineuse, 10 secondes, mais alors ce bruit, Wouahh, dément, même protégé. Perry Watkins, le pilote, revient face au public afin d’être ovationné à souhait, belle prestation que j’aurais l’occasion de revoir demain, dimanche.

Les émotions retombent, le calme est de retour, le réacteur a plus de 2000° à évacuer, l’odeur de kérosène infuse encore les tribunes. Le split prend place dans l’expo, ça mérite quelques informations. Tout d’abord, le personnage Perry Watkins est un personnage inqualifiable, par rapport à tout ce qu’il a crée et inventé. Des engins incroyables sont sortis de ses ateliers. Aujourd’hui, ses shows sont effectués avec ce magnifique Jet Bus de 1958, restauré à la perfection. Dôté d’un réacteur Rolls Royce survitaminé d’une turbine d’un avion de combat de la Royal Air Force Omani, le gentil split peut se déplacer facilement avec son moteur de 2L de cylindrée, mais s’il veut se montrer agressif, en actionnant cette machinerie installée sur la plate forme arrière, le résultat est au delà de ce qu’on peut imaginer. Toutes les réactions sont permises

Le Bugatti se prête désormais aux parades

L’après- midi anime les esprits, les parades du Super VW Fest 2018 prennent leur droit. Un grand moment tant attendu de tous ces passionnés venus de tous horizons (les plaques d’immatriculations faisant preuve). Les files de véhicules s’installent le long des stands des 24 heures, l’euphorie est au rendez-vous, voilà un bon moment.

Des cox, des combis, mais pas seulement. Des plus rares et non des moindres, telles que les VW 1600, 411, Variant 1500, 181, et même les Brasilia plus récentes, sans omettre ces fabuleux Karmann Ghia et quelques Porsche 912, les descendantes sont bien ici présentes.

Parades, puis Grande Parade du samedi, là où tout le monde est bien présent, en même temps en piste, c’est l’incontournable du festival, tant et si bien que le nombre impressionnant de véhicules retarde le départ. Pas grave, on a justement le temps de visualiser toutes les imaginations et les créativités en place. Y’en a vraiment pour tous les goûts, et les couleurs, je n’vous en parle même pas.

En 2016, j’avais bien apprécié ce partage de convivialité au passage du Pas Dunlop, aujourd’hui, probablement par sécurité, on empreinte le circuit Bugatti en entier, certes, sur plusieurs tours, mais les arrêts ne seraient plus autorisés, seuls quelques endiablés ont visiblement détourné le règlement, seulement, un très bref instant.

C’est ça aussi le Super VW Fest 2018

Histoire de s’imprégner encore plus, en compagnie d’Emmanuel, on prend la direction du camping, le cœur du festival, là où on retrouve les vrais, les purs. Sans eux, le fête n’existerait pas. Rencontres, discussions, la température est au beau fixe d’autant que la météo nous gâte. On assiste même au réglage d’un moteur capricieux. Les barbecues s’embrasent et les ambiances festives sont d’actualités, que ce soit en petit comité où sous d’immenses tablées de copains. Chouette moment.

Le Super VW Fest 2018 c’est aussi hors-piste

Malgré la nuit Rock’roll, le réveil doit sonner tôt, dimanche matin, en petit comité, me voilà invité à accompagner des possesseurs de 4×4, pour une séance photos hors circuit, sur un terrain approprié du club des « amis du 4×4 de la Sarthe ». Ne m’en voulez pas, Le team Baboulin a fait le déplacement de Lyon et je ne sais comment cet instant a pu s’organiser, mais j’avoue que de me mêler à cette compagnie, me ramène encore vers ma jeunesse.

Toute une époque ces buggy. On est donc en famille, les souvenirs reviennent, mais c’est bien sûr…. tout d’abord construit pour des usages professionnels, notamment pour des gens qui vivent en milieu escarpé, le buggy fut le moyen idéal et pas cher, le loisir à pris à nouveau le dessus, décidément c’est contagieux ce phénomène chez VW. Les buggy naissent, puis les années hippies passent et les voilà qui dérivent finalement sur la compétition. Preuve en est, au vu de ces magnifiques Bab Buggy.

Quelques clichés en si bonne circonstance, dont ce premier buggy utilitaire construit à 14 exemplaires et en très grande forme.

Pour information, aux dires des spécialistes, le buggy serait dans l’actualité des demandes. Retour aux sources, manifestement de la part de professionnels, en quête de véhicules aux critères similaires : simplicité, habileté, légèreté, style, coût, fiabilité et entretien facile.

Et un après-midi « classique »

Nous retrouvons vite le Bugatti, en si bonne ambiance, le split enflamme à nouveau le circuit, les parades s’installent, l’après midi passe très très vite, le camping se vide petit à petit. On ne sait pas combien ils étaient, peu importe, la fête était belle, mais il faut faire surface et reprendre la route.

J’en ai oublié plein de choses, encore, les filles et les garçons, le tatoueur, le clin d’œil aux choupettes avec le Drive in et puis bien d’autres, je n’ai pas réussi à tout voir, désolé, faudra que je revienne.

Difficile de se défaire de cette ambiance, Florian est déjà plongé dans le prochain Vintage Clisson, histoire de nous revigorer ce monde si attachant et si attaché aux flat’ulantes vw. Un p’tit clin d’œil aux bénévoles.

Au fait, Élodie, qu’est ce qui se trame comme affiche pour 2020 ?

Marc

Passionné d'autos sportives et de photos. Ancien parmi les anciennes, ça ne dépareille pas trop, d'autant que sa deuxième matière grise, métallisée celle-ci, lui accorde de bonnes virées nostalgiques, une Renault R8 ragaillardie. Il est sous le régime News d'Anciennes depuis depuis début 2016.

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