On vous remmène au Pont de Theil, en compagnie de l’Asso Transmission, dont on vous avait déjà parlé, c’est ici. Cette fois c’est en tant qu’invité, que je vais assister à l’Avant-Première de « La Nuit Liberté » version 2019.




Petit Rafraîchissement
Nous sommes entre 1940 et 1944, durant la seconde guerre mondiale, en période de résistance et d’occupation. En 1976, la restauration du Pont de Theil engendrera des spectacles à thématiques très différentes. Depuis les premières Noces d’Antan, l’Asso « Transmission » a très bien grandit et aujourd’hui s’ouvre pour la cinquième édition « Dans la nuit Liberté » où de très nombreux véhicules de cette époque entrent en scène.




Des chiffres
Avec plus où moins de succès, depuis près de 40 ans, le spectacle nocturne est devenu une icône de monde culturel des Pays de Loire. Dix représentations ont lieu de mi-août à mi-septembre, et c’est complet dès la mise en billetterie. Aire de jeu de 7 hectares, 1100 spectateurs par représentation, près de 400 figurants, des véhicules motorisés, des vélos, des engins roulants non motorisés, des décors sur rails… phénoménale cette « Transmission » devenue bien huilée.

Accueil d’exception, au Pont de Theil
Michel Monnier, (ici à gauche d’Éric), le bâtisseur, l’homme sans qui, rien ne se passerait au Pont de Theil, au Village de Trans sur Erdre, depuis 1976. Juste avant son rendez-vous avec FR3, Michel nous fait vivre son long et passionnant parcours effectué, sans omettre tout un tas d’idées et de projets, qui prendront forme probablement dans les éditions futures.

Éric, un autre maillon important
Prenez la roue, faut pas le lâcher le gaillard. Éric, (dans son rôle d’Émile) m’attendait de pied ferme pour me faire découvrir l’envers des décors et notamment toute la collection de véhicules, utilisés sous les projecteurs. Encore des chiffes impressionnants, 35 engins motorisés et roulants de 1931 à 1945, et 60 vélos datant de 1920 à 1950.




Camions, camionnettes, voitures, engins militaires etc, provenant de collectionneurs bénévoles, de mises à disposition, comme le car Citroën 1939, de Chez Orain (que l’on peut retrouver par exemple à LMC), mais aussi, via des prêts, comme le Char Sherman et des propriétés de l’Asso, acquises via LBCoin pour la plupart. Des véhicules restaurés, entretenus, réparés par des bénévoles, retraités pour la plupart.






Vite fait, du côté des ateliers de Dans la Nuit Liberté
On s’échappe, à bord de la Citroën Traction d’Éric, pour retrouver un autre site, celui des ateliers et des entrepôts. A l’ombre du spectacle, c‘est ici que toute l’année les mécaniciens, les costumiers et les décorateurs, bénévoles, voire en réinsertion, préparent le spectacle. Surprise de taille, celle de retrouver ce bicylindre, en atelier, ce rare cabriolet Auto Union, ayant été en service pour des hauts gradés Allemands. Une fragile boite de vitesses le bloquera durant les 10 représentations.






C’est parti pour la Nuit Liberté
Le soleil vient de se coucher, les tribunes sont remplies, ce soir, d’un public de 1100 personnes. On démarre bien à l’heure, tout est bien en place, rien ne dérange, le son est super, les projecteurs suivent bien les diverses actions, les décors sur rails se manipulent à merveille. C’est au loin, c’est tout proche, c’est à droite, c’est a gauche, les scènes se succèdent sans perturbations extérieures.
Le ballet des véhicules, les scènes de village… Le spectacle s’égraine sans temps mort, jusqu’à ce final extraordinaire de transmission, de communication et de communion avec le public. Le rendu est superbement mis en scène. Lorsqu’on connait l’envers des décors, c’est une certaine émotion qui s’installe.





























Un p’tit plus et toujours avec Éric,
Un personnage de tous les instants, celui-ci, qui nous a concocté, pour l’occasion, un nouveau camp militaire. C’est avec ses enfants, et quelques amis passionnés et possesseurs de véhicules militaires que cette thématique prit forme. C’est aussi, une manière d’entretenir l’intérêt du Char Sherman (Montereau 2) qui devrait mouvoir ses chenilles lors de l’édition 2020. Rappelez vous du Camp US de Casson, c’était Éric … déjà







Dans la Nuit Liberté : Occupation, Résistance, Transmission,
Une très bonne « occupation » effectivement, pour toute cette population, animée autour de cet événement. Pour certains, c’est leur période de congés annuels, utilisée à cet effet. Je pense aussi à tous ces véhicules qui reprennent du service, où qui poursuivent leur vie d’ancienne, sous une autre manière… sous les projecteurs.
Je pense aussi à tous ces très nombreux bénévoles qui s’activent derrière et devant les décors, sans omettre tous les dons effectués, qui contribuent à cette féerie. Je ne parle même pas de toutes les associations qui se rattachent autour de cette « Transmission » avec des situations de réinsertion et des dons, à titre caritatif, effectués dans le monde entier. Que dire de plus à cette distinction bienvenue et pleine d’encouragements, 1er prix de la Solidarité – Pays de Loire 2018. BRAVO



















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